Une demi-heure de stationnement gratuit par jour pour tout le monde, en zone rouge du centre-ville, c’est ce que vont permettre les nouveaux horodateurs à clavier. Il suffira de taper le numéro de plaque du véhicule. Cette zone de très courte durée concerne 35 emplacements Place Saint-Jean, 14 rue du Général de Gaulle, 12 rue Saint-Aspais, 9 rue Carnot et 5 rue Paul-Doumer. Pour ce faire, les sept horodateurs desservant ces 75 places, seront changés pour des modèles à clavier, et à cette occasion accepteront aussi les cartes bancaires en plus des pièces de monnaie.
Nouveaux tarifs
Le coût de ces nouveaux équipements et d’un marquage rouge au sol est de 48 700 € HT ; avec l’installation et l’information sur le nouveau système, l’ensemble sera entièrement pris en charge par le concessionnaire SAPP (groupe Vinci Park) dans le cadre de son contrat. En corollaire pour la zone rouge de très courte durée, hors demi-heure gratuite, pour un deuxième stationnement dans la journée, par exemple, les tarifs seront de 30 ct les premières 10 minutes, puis augmentés de 10 en 10 ct sur 15 tranches horaires jusqu’à un maximum de 1,80 € pour 60 minutes. Soit les premières tranches pour 10, 16, 20, 24, 28, 32, 36 minutes, etc ; puis au final à partir de 1,40 € pour 56 minutes un tarif de 10 ct par minute supplémentaire jusqu’à 60 mn.
Paiement numérisé
A l’occasion de ce changement la SAPP a proposé à la Ville d’installer et prendre en charge pour l’ensemble des zones de stationnement payant sur la voirie un nouveau service de paiement dématérialisé par téléphone Paybyphone, sur Internet et via une application smartphone.
Ce système de gratuité en hypercentre et l’usage des cartes bancaires, a été souhaité par la municipalité pour y faciliter l’accès aux commerces et services tout en incitant aux renouvellements des stationnements. En conseil municipal de jeudi soir les élus de l’opposition ont voté contre, après que François Kalfon se soit interrogé sur l’absence d’expertise sur la garantie et la validité juridique de protection de la vie privée d’un système donnant les numéros de plaques des véhicules. Position qui a étonné des élus de la majorité qui ont souligné que le principe était déjà en fonctionnement dans plusieurs villes.
Didier BARRY