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Fougères : ce que le contrat de ville va changer

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C’est signé ! Jeudi à la Maison dans la Vallée, le maire Marie-Charlotte Nouhaud signait avec notamment la sous-préfète de Fontainebleau Chantal Manguin-Dufraisse et le nouveau président du conseil départemental Jean-Jacques Barbaux le très attendu contrat de ville des Fougères. Le quartier sera le troisième en France à en bénéficier, parmi les 1.300 jugés « prioritaires » par l’Etat.

En cause, la typologie du quartier, avec son taux de chomage à 17 % (contre 10 % sur la ville) et un revenu médian très en-dessous du reste du territoire (12.211 € contre 21.188 €).

Le but est de définir des objectifs prioritaires et de débloquer des fonds pour des actions concrètes pour le quartier. Ces grandes lignes ont déjà été définies par la mairie : des animations autour du « vivre ensemble », une rénovation du centre commercial, et régler une fois pour toutes le fameux problème du mur qui sépare les commerces du cœur du quartier.

Lors de la signature, le procureur de la République a souligné que le quartier n’était pas « pas aussi sensible » que d’autres, se disant plus préoccupé par les situations du quartier du Bréau à Fontainebleau ou par Champagne-sur-Seine.

Du concret dès la rentrée

Concrètement, le contrat aura des conséquences à très court terme, en attendant que les grands enjeux fassent l’objet de mesures de fond, pour favoriser par exemple le retour à l’emploi des habitants.

Ainsi, un certain nombre d’animations sont déjà programmées : un atelier « apprivoise les mots » dès la rentrée (coût : 4.200 €), des spectacles dans le quartier à Noël (4320 €), des séjours et activités pour les jeunes et les familles (9.850 €), une marche éco-citoyenne le 3 octobre prochain (3.790 €), un festival des langues en septembre (3.350 €) et la réalisation d’une fresque de bienvenue aux abords du quartier sur l’angle du mur du gymnase (2.600 €). Autant d’opérations qui seront largement financées par le contrat de ville. Ce n’est assurément qu’un début : le quartier ne fait que commencer sa mutation.

Yoann VALLIER

Le quartier en chiffres

Le quartier compte 1.879 habitants, dont un quart a moins de 15 ans. 69 % de la population est couverte par au moins une prestation de la CAF, contre 44 % sur tout le territoire. Le quartier compte 123 logements sociaux et 63 % seulement des femmes sont actives.


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