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Le dialogue entre les riverains et le maire dans l’impasse

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Dominique Stabile, le maire, est venu discuter avec les membres de l’association.
Dominique Stabile, le maire, est venu discuter avec les membres de l’association.
Les habitants du domaine des Marronniers ont créé l’association « Mieux vivre à Servon » le 10 mai dernier qui regroupe les familles de 22 maisons du lotissement. Le but : empêcher le projet d’ouverture de la circulation rue de Bombon, qui reliera leur lotissement à la future résidence de la Ferme de Bombon, construite d’ici deux ans. « Le maire avait promis que ce passage resterait piéton », s’insurge Kamel Sendouk, président de l’association.

Principale inquiétude : la sécurité aux abords de l’impasse. Les riverains craignent l’augmentation du trafic dans leur quartier. « On craint pour la sécurité de nos enfants qui font souvent du vélo dans la rue, il n’y a pas de trottoirs à cet endroit, c’est très dangereux« , déclare Stéphane, un habitant. Autre inquiétude : une hausse de la pollution, des nuisances sonores et la dépréciation de leurs biens immobiliers. « On a acheté une maison dans un quartier tranquille mais si il y a une ouverture avec des centaines de véhicules qui passent ici, on va sans arrêt avoir peur pour nos enfants et nos maisons vont perdre de la valeur » explique Adrien, un autre riverain.

Concertation

Face à la colère des riverains, le maire est venu au lotissement pour ouvrir le dialogue. « Trois associations de riverains ainsi que les Bâtiments de France ont fait cette demande d’ouverture, je suis obligé d’appliquer l’exigence des Bâtiments de France donc pour le moment le projet est maintenu » a expliqué Dominique Stabile, maire de Servon. Une réponse difficile à digérer pour les habitants qui ne comptent pas s’arrêter là : « on va aller jusqu’au bout pour bloquer la circulation de la rue de Bombon, on va certainement déposer un recours », prévient Carole Harley, vice présidente de l’association.

Par ailleurs, les riverains demandent que le chemin du Pathis qui borde leur lotissement, passe en sens unique pour sécuriser cet axe principal de la ville où passe au moins 3000 voitures par jour. « C’est impossible car il faudrait faire une déviation qui ne concernera au final que la moitié de la rue pour un coût trop important », répond le maire qui rappelle que « des aménagements pour ralentir cet axe seront faits avec une amélioration des chicanes, la pose de ralentisseurs et de panneaux pédagogiques ».

Émilie OLIVEIRA


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