Il s’agit de panneaux portés par un mât dont la base fléchit et se sectionne en cas de choc avec un véhicule. C’est une charnière métallique, entre la fondation et le poteau qui lui permet de se casser. Contrairement aux installations classiques, ce système évite que le véhicule ne s’enroule autour du poteau sous l’effet de la vitesse. Le panneau retombe ensuite sur le lieu de l’impact.
Cette innovation permet de réduire la gravité des accidents par heurts d’obstacles qui représentent environ la moitié des accidents corporels. Elle contribue à optimiser la sécurité des passagers de la voiture accidentée.
Sécurité et économies
Mais l’autorisation qui vient d’être donnée sur tout le territoire national (après une expérimentation dans certains départements) a un autre avantage : avec les panneaux à support fusible, la signalisation n’est plus considérée comme un obstacle. Par conséquent, elle n’a plus besoin d’être isolée de la route par une glissière de sécurité. Or, vu le prix de ces dernières, cela va engendrer de conséquentes économies pour la collectivité !
Cela-dit, réduire le linéaire de glissières posées le long des routes aura aussi pour effet de diminuer le risque de choc des deux-roues motorisés avec les barrières métalliques. Celles-ci peuvent devenir de véritables couperets pour les motards lorsqu’ils les heurtent en cas de chute. Moins d’obstacles latéraux, c’est moins de dangers potentiels et certains réclament déjà la généralisation des supports fusibles pour les petits panneaux de signalisation.