« La priorité est donnée à l’éducation, aux écoles et à la petite enfance. » Gilles Bord, premier adjoint au maire (PS) de Pontault-Combault a présenté les grandes orientations de la majorité, mardi dernier, lors du vote du budget au conseil municipal. Comme lors du débat d’orientation budgétaire, Gilles Bord a évoqué « un budget responsable, ambitieux et volontaire », tenant compte de la baisse des dotations de l’État. Parmi les principaux points évoqués, il a annoncé le maintien des taux des impôts locaux pour 2015, rendu possible – entre autres- par le transfert de compétences à l’interco.
- Des projets : des investissements sont prévus en matière de réfection de voiries mais aussi pour l’extension de la MJC, la réfection du gymnase Condorcet ou la création de city-stades. Autres projets d’envergure, la rénovation du quartier de la gare ou encore le nouveau centre de loisirs du groupe Pajot dont le nom mettra à l’honneur Bertin Leizrovici, personnage historique de la commune, disparu en 2014.
- Le mot du maire : « Nous voulons continuer à offrir des services de qualités. Nous avons 6 ans et chaque année de mandat doit nous permettre de mettre en place nos priorités pour répondre aux besoins des habitants », a indiqué Monique Delessard (PS).
- Le mot des oppositions -
– « C’est un budget de clan qui manque de concertation avec les groupes politiques et les habitants, estime Jean Calvet (PdG). Nous nous abstenons, car nous n’avons pas les éléments suffisamment à l’avance pour l’étudier. Concernant les impôts communaux, soit, mais qu’en est-il de ceux de l’intercommunalité ? »
- L’UMP – qui représentait l’UDI en l’absence de Patrice Renaud – a voté contre ce budget. « Nous sommes inquiets pour l’avenir, la gestion n’est pas prudente en ces périodes d’incertitudes, le recours à l’emprunt ne laisse pas de marge », estimé Jean-Luc Bernard qui s’étonne du vote du FN pour le budget, ironisant sur un « FNPS », citant l’expression « controversée » de Nicolas Sarkozy.
- FN : contacté, nous ne sommes pas parvenus à joindre Jacques Lajeunie pour préciser sa position sur le vote.