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Invasion de tags en centre-ville

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Les Bellifontains ont eu droit à un drôle de cadeau de Noël pendant les fêtes : des dizaines de tags ont été inscrits sur les façades et les devantures de magasins du centre-ville, particulièrement place de l’Etape. Et ici, rien d’artistique : juste des inscriptions à la bombe.

On appelle cela du vandalisme urbain, et c’est puni sévèrement par la loi : 3.750 euros d’amende et une peine de travail d’intérêt général. Et si jusqu’ici la ville avait été préservée de ce genre de vandalisme, cette « campagne » a sérieusement écorné l’image du quartier. D’autant que les tags tardent à être retirés, un mois et demi après les faits.

On se souvient que le candidat malheureux à la mairie Richard Duvauchelle en avait fait l’un de ses quinze engagements prioritaires pendant la campagne municipale : « Instaurer un service d’Action Rapide intervenant en 24 h pour l’entretien courant de notre cadre de vie. Pourquoi ? Assurer les petites réparations du quotidien (ex : nettoyer les tags) ».

L’élue d’opposition Monique Fournier a interrogé le maire sur la question : « La procédure actuelle à Fontainebleau est lente et impose une plainte du propriétaire avant de procéder au nettoyage. Dans d’autres villes, les services municipaux agissent d’office en contactant les propriétaires concernés, en offrant leurs services, bien sûr avec l’accord de ceux-ci. La municipalité envisage t-elle d’adopter des mesures plus efficaces pour réparer les conséquences dommageables de la bêtise ?  »

Une promesse électorale

Le maire a répondu par courrier en rappelant la procédure : « Dès constatation du vandalisme urbain, il est demandé aux propriétaires de déposer plainte auprès du commissariat de Fontainebleau à l’appui de photographies. Ensuite, un diagnostic est assuré dans les meilleurs délais, pour une évaluation du degré de dégradation et de la méthode à employer au regard de la surface et du matériau sur lesquels le  »tag«  ou graffiti a été réalisé. La ville ne peut intervenir au lieu et place des prérogatives de la Police Nationale. En revanche, les services de police sont alertés afin de trouver les auteurs de ces troubles ». Une réponse qui a surpris Mme Fournier : « sa réponse n’est pas satisfaisante, il faudrait que la Ville soit plus réactive en la matière. Le fait de porter plainte est une condition non nécessaire pour l’intervention des services municipaux ».

Pour la rapidité d’intervention, en effet, c’est raté. Les tags n’ont toujours pas été retirés, sans doute en raison du délai nécessaire pour déposer la plainte et lancer les interventions. De quoi inciter le maire à réfléchir à l’instauration du fameux service  d’Action Rapide ?

Yoann VALLIER


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