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Eu : Le groupe Sival souhaite séduire des investisseurs dans le cadre d'un financement participatif

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Pour augmenter son capital, le groupe Sival a lancé une forme de financement participatif, via la mise en vented'actions négociables.

Pour augmenter son capital, le groupe Sival a lancé une forme de financement participatif, via la mise en vented’actions négociables. (©L’Informateur)

Ce n’est pas tous les jours qu’une usine ouvre ses portes.

Le groupe Sival a proposé à ses invités une visite de son site de Eu, en Seine-Maritime. 

Pour augmenter son capital, le groupe a lancé une forme de financement participatif, via la mise en vente d’actions négociables. Il est accompagné par le cabinet d’ingénierie financière CiiB.

LIRE AUSSILa fonderie Sival recherche 500.000 euros par le financement participatif

C’est dans le cadre de cette augmentation de capital que le groupe Sival a organisé cette visite. Une vingtaine de personnes y ont pris part.

Pour redynamiser l’entreprise

Lionel Vicq est le directeur général du groupe depuis 2015. Il a pris en charge l’un des groupes de visite, montrant avec fierté les différentes pièces produites par l’usine eudoise.

Sival Group est un fabricant de pièces complexes à base d’alliages d’aluminium spéciaux pour l’industrie aéronautique et ferroviaire. 

ll regroupe trois sites :

  • Eu,
  • Friville-Escarbotin (Dubus Industrie), dans la Somme. 
  • et un site en Hongrie.

« Il s’agit de redynamiser l’entreprise, de participer à sa croissance, de permettre des investissements. Nous souhaitons redonner du lustre au groupe, en attendant la consolidation du secteur ».

LIRE AUSSISival, la fonderie qui veut ubériser la Bourse

Les actions sont mises en vente au prix de 12,50 €, jusqu’à épuisement du stock (40 000).

Ce financement participatif concerne tout le monde : salariés, personnes voulant soutenir le groupe, investisseurs. Renseignements sur le site Internet du groupe Sival : www.sival-group.com ou sur le site Internet de Ciib : ciib.online.


Dole. Journées de l'habitat : plus de 1360 personnes pour l'ouverture

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De nombreux visiteurs ont franchi les portes du parc Dolexpo en ce premier jour des Journées de l'habitat.

De nombreux visiteurs ont franchi les portes du parc Dolexpo en ce premier jour des Journées de l’habitat. (©Nathalie Cauquil)

Julien Cionco, le nouveau président des Journées de l’habitat, était plutôt satisfait ce vendredi 25 janvier 2019. Alors qu’en ce premier jour, le salon n’a ouvert ses portes qu’à 14h, au parc Dolexpo, les organisateurs avaient déjà recensé plus de 1360 visiteurs en début de soirée. Celui qui est par ailleurs agent d’assurance, précise :

On aimerait accueillir au moins autant de visiteurs que l’an dernier sur l’ensemble du week-end : il y en avait eu 8000 en 2018 ! En espérant qu’il ne va pas trop neiger…

Julien Cionco, le nouveau président, au micro, lors des discours d'inauguration.

Julien Cionco, le nouveau président, au micro, lors des discours d’inauguration. (©Nathalie Cauquil)

Quant au nombre de 1360, il n’inclue pas la visite des élus, en début de soirée. Le député Jean-Marie Sermier, le maire de Dole Jean-Baptiste Gagnoux, le président du Grand Dole Jean-Pascal Fichère, le conseiller régional Willy Bourgeois, pour ne citer qu’eux, étaient de la partie pour saluer les 116 exposants qui ont commencé à prendre leurs marques sur les stands.

Jura : le bâtiment se porte bien

Lors des discours d’inauguration qui s’en sont suivis, Jean-Pascal Fichère a notamment expliqué :

Le bâtiment est plutôt bien portant en ce moment : l’activité à augmenté de 4% au niveau national. Dans la région, les chiffres sont un peu moins bons, avec une hausse de seulement 2%. En revanche, dans le Jura, on est également proche des 4%.

Le président du conseil d’agglomération a par ailleurs expliqué que les appels d’offres lancés dans le cadre des marchés publics ne permettaient pas aux entreprises de reconstruire leurs marges.

Le député Jean-Marie Sermier (à gauche sur l'image) et le président du Grand Dole Jean-Pascal Fichère, admiratifs devant le travail des exposants.

Le député Jean-Marie Sermier (à gauche sur l’image) et le président du Grand Dole Jean-Pascal Fichère, admiratifs devant le travail des exposants. (©Nathalie Cauquil)

Investir dans le territoire

« L’investissement public est prépondérant dans le secteur », a-t-il toutefois précisé. Et de donner les chiffres inscrits au budget du Grand Dole au cours des dernières années : 14 millions en 2017, 18 millions en 2018 et 26 millions en 2019. Cette dernière somme est notamment due à la construction en cours du complexe aquatique et sportif, dont l’enveloppe s’élève à 10 millions d’euros uniquement pour 2019.

Par ailleurs, 8,5 millions d’euros sont prévus dans le budget des investissements de la ville de Dole. « Rendre notre territoire dynamique permettra de faire venir de nouveaux habitants, lesquels peuvent réhabiliter et construire des logements », a insisté le maire de Dole.

Au programme, samedi

Samedi 26 janvier 2019, pour le deuxième jour du salon, les animations continuent.

Quatre conférences sont au programme. De 10h30 à 11h30, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) présentera une conférence sur le traitement des limites parcellaire et l’intégration paysagère. Elle sera animée par Sophie Lheureux.

De 14h à 15h, l’entreprise Natura Création proposera une conférence animée par Paul Marle, intitulée « Des hommes, des arbres dans le respect ! »

De 15h30 à 16h30, ce sera ensuite au tour de l’association des Croqueurs de Pomme, sur la façon d’aménager un petit verger, le palissage des fruitiers et la biodiversité.

Enfin, de 17h à 18h, la Soliha Jura abordera, par l’intermédiaire de Bernard Cantenot, les aides en 2019 sur le Grand Dole pour rénover son logement ou engager un projet locatif.

LIRE AUSSI : Dole. Ce week-end, toutes voiles dehors pour les 38e Journées de l’habitat

Ligue 1. La victoire du LOSC sur la pelouse de l'Olympique de Marseille en 10 tweets

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Ligue 1 : retour sur le match entre l'Olympique de Marseille et le LOSC en 10 tweets.

Ligue 1 : retour sur le match entre l’Olympique de Marseille et le LOSC en 10 tweets. (©Archives/Julie Sebadelha – Lille Actu)

Quel match fou ! Vendredi 25 janvier 2019, le LOSC s’est imposé 2 buts à 1 sur la pelouse de l’Olympique de Marseille en ligue 1.

Les buts lillois ont été marqués par Nicolas Pépé à deux reprises (45e + 3 sur pénalty, 90e + 4). Mario Balotelli a réduit le score dans les arrêts de jeu de la deuxième mi-temps (90e + 6).

Le match a été interrompu suite à un jet de pétard sur le terrain. Autre fait marquant, l’expulsion de Florian Thauvin à la 67e minute.

Retour sur le match en 10 tweets.

Les stats

La réaction du buteur

La satisfaction du coach

Il y avait pénalty

Voire plus…

Le match interrompu

L’agacement de Thauvin

Une pensée pour Sala

La drôle de première de Balotelli

Le tweet de la soirée

Meurtre à Vimoutiers : 20 ans de prison pour l'épouse auteur des coups de marteau

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Le tribunal condamne l'épouse à 20 de réclusion

Le tribunal condamne l’épouse à 20 ans de réclusion (©Djony)

Le 7 décembre 2015 à Vimoutiers, vers 19 heures, le corps d’un homme gisant dans une mare de sang est découvert par sa fille. Son épouse est à ses côtés, un marteau est découvert.

36 plaies sur le cuir chevelu

Lors de l’examen, il est constaté un important traumatisme crânien avec enfoncements et fractures. Il est dénombrés 36 plaies sur le cuir chevelu. Grièvement blessé il est transporté au CHU de Caen dans un état jugé sérieux.

A LIRE AUSSI : Le premier jour d’audience

Entendue l’épouse reconnaît avoir asséné un coup de marteau à son mari qui lui reprochait son alcoolisme. L’analyse pratiquée révèlera d’ailleurs un taux de 2,73 g d’alcool par litre de sang. Elle est mise en examen et placée en détention provisoire. Plusieurs mois après, le mari décède mais les causes exactes de son décès ne peuvent être établies.

En juin 2016 elle bénéficie d’une remise en liberté mais suite à de nombreux incidents lors de son contrôle judiciaire elle est à nouveau placée en détention.

Les témoins évoquent à la barre un couple unis et discret qui respire la joie de vivre. Lui serait cependant vu comme un homme possessif et jaloux.

« Une femme transformée »

Lors de son incarcération il y a eu « une prise de conscience et de responsabilité, une renaissance […] Elle a demandé des photos de son mari […] Aujourd’hui c’est une femme transformée qui a perdu de nombreux kilos, elle a beaucoup changé depuis la première fois que je l’ai rencontrée en prison » vient préciser une bénévole à l’aumônerie de la prison où elle est incarcérée.

Des précisons sont apportées par les enquêteurs. Les primo intervenants découvrent un homme gisant dans une mare de sang, une femme à ses côtés, « allongée sur le sol, sans aucune réaction ».

Un diaporama sanglant de la scène de crime est présenté à la cour. On y voit un sol recouvert de sang mais aussi des fragments osseux et pileux preuves d’une très grande violence.

« Je n’ai jamais vu ça »

Elle s’expliquera lors de sa garde à vue. Alors que son mari vient d’entrer aux toilettes elle décide de prendre un marteau qui se trouve dans le bar. En sortant, il se dirige vers la salle à manger. Elle passe par derrière et lui assène un coup au sommet du crâne. Il s’effondre. Elle s’assoie à la table et poursuit sa consommation d’alcool.

« Au cours de votre carrière, avez-vous déjà vu une telle scène » ? demande l’avocate générale aux enquêteurs.

« J’ai vingt-trois de service et je n’ai jamais vu une scène aussi ensanglantée, il y avait dans la pièce plusieurs endroits de violence ».

Aujourd’hui, elle ne peut répondre à aucune question posée par le tribunal, « je ne peux pas vous éclairer, je ne me souviens plus, tout est flou dans ma tête ».

Viol, alcool et violence

« Le -je ne sais plus, je ne me souviens pas- est vraiment problématique » tonne le président.

« Ce que vous avez répété inlassablement aux enquêteurs et au juge ne correspond absolument pas à la scène de crime. Tout ce que vous nous avez dit c’est purement et simplement du vent ».

« Je ne sais pas comment j’ai pu entrer dans une telle violence monsieur le Président » reprend l’accusée.

« Madame nous avons besoin de comprendre ce qu’il s’est matériellement passé, donner trente coups de marteau à son mari et affirmer ne pas vouloir le tuer, il faut l’expliquer » tient à préciser le Président.

L’expert psychiatrique requis pour un examen durant la garde à vue de l’accusée relate à la barre les éléments recueillis lors de son entretien.

« C’est une femme qui a commencé à boire à l’âge de 16 ou 17 ans avant d’arrêter durant sa grossesse. Ce couple va acheter un corps de ferme à rénover qui va les faire plonger dans une situation financière précaire. Lassée de demander des aides et de frapper aux Resto du cœur elle se remet à boire. Elle a grandi dans une ambiance d’alcoolisme chronique. A 13 ans elle est violée par le mari de sa tante, viol qui n’a conduit à aucune réparation, la fragilisant à l’adolescence et la conduisant à sombrer dans l’alcool. Elle est parfaitement consciente de ses actes et ne se donne pas les moyens nécessaires pour se soigner ».

Est-ce une manipulatrice ?

Une autre expertise ordonnée environ un an après complètera en révélant une personnalité coopérante et cohérente, peu empathique, ne présentant aucune compassion pour son conjoint avec un risque de réitération des faits de même nature.

Le président s’adresse une nouvelle fois à l’accusée et lui demande pourquoi elle a évoqué avec l’expert l’espoir de reprendre une vie commune avec son mari alors qu’il était décédé depuis plusieurs jours. « Pourquoi ne pas avoir parlé de sa mort avec l’expert » ? « Il n’a pas dû comprendre, j’en ai parlé mais je dois avouer que j’ai toujours eu du mal à concevoir que mon mari était mort ».

« Je doute madame que l’expert ait mal compris et qu’il ait omis d’en parler. Cela ressemble à une forme de manipulation ».

Pour l’avocat des parties civiles c’est une vie d’enfer que cette femme à fait vivre à sa famille.

« Imaginez cette enfant, encore à l’école primaire, elle est obligée en rentrant de l’école de retirer les clés de voiture de sa mère pour ne pas qu’elle prenne le volant et aller se cacher sous son lit en attendant le retour de son père ».

Relation adultérine avec un habitant de Vimoutiers

Puis ces scènes de violences où ce mari est frappé à coups de poing par son épouse alcoolisée en présence de leur enfant. Quoiqu’elle en dise elle n’avait plus d’amour pour son mari puisqu’elle entretenait une relation adultérine depuis six mois avec un habitant de Vimoutiers, elle ira même jusqu’à lui envoyer un sms le matin même des faits lui proposant en rendez-vous dans leur camping-car.

Son mari était « un boulet qu’elle traînait ». Il parle de la scène de crime comme d’une scène de film d’horreur. Selon lui elle n’a laissé aucune chance à son mari dès le premier coup de marteau.

« Mais combien de temps a pu durer cette scène au regard du nombre des coups reçus ? on ne le saura pas, certainement de longues minutes mais il est certain que son intention de donner la mort est réelle. Durant ses onze mois d’agonies les séquelles sont telles que l’on ne pourra jamais l’entendre ». Il demande au tribunal de retenir la culpabilité de cette femme.

Pour l’avocate générale l’emploi du temps de l’accusée montre bien qu’elle savait ce qu’elle faisait. Elle parle d’une femme intelligente qui connaît parfaitement son dossier mais qui, bizarrement, ne se souvient pas de ce qu’elle a pu dire lors de sa garde à vue. Elle semble prise d’une amnésie sélective.

« On se souvient que lorsque sa fille appelle et souhaite parler à son père lorsqu’elle entend des gémissements, l’accusée trouve une excuse et quand sa fille déclare qu’elle va venir là encore elle va tenter de l’en empêcher. Elle savait donc parfaitement ce qu’elle faisait et au moment où elle a assené les coups, elle n’était pas aussi saoule qu’elle le prétend aujourd’hui. Elle s’est saoulée après ».

« Le doute doit profiter à l’accusée ».

Face à un tel degré de violence, d’acharnement elle requiert une condamnation de trente années de réclusion criminelle avec une peine de sûreté de quinze ans et de prononcer également un suivi socio-judiciaire avec obligation de soin.

L’avocat de la défense commence sa plaidoirie en évoquant, malgré son habitude des cours d’assises, sa peur de ne pas être à la hauteur de la confiance que l’accusée lui témoigne.

« Tout le monde nous dit du mal d’elle, même sa propre famille, son père, son frère. Oui elle est coupable mais je vais vous donner toutes des données pour vous permettre de rendre une peine juste ».

D’une voix qui résonne dans la pièce, il revient sur les différents épisodes la vie et les souffrances de sa cliente, « Il y a mieux comme point de départ dans la vie. C’est une femme qui souffre ».

« Y a-t-il intention dans cet homicide ? Elle ne voulait pas tuer son mari. Les raisons du passage à l’acte ce jour-là, elle a voulu le tuer pour se débarrasser d’un mari gênant ?  Oui peut-être, mais qu’est ce qui nous permet de retenir ça ? Rien. Il y a cet état altéré, alcoolique. Peut-être y a-t-il eu dispute, elle a pris le premier objet trouvé, ce marteau qui se trouvait là. Il n’y a aucune certitude quant à ce passage à l’acte. Le doute doit profiter à l’accusée ».

Il s’étonne néanmoins de son placement sous contrôle judiciaire après six mois de détention alors qu’elle est décrite comme violente et dangereuse.

« Face à tous ces éléments, mesdames et messieurs je m’en remets à votre sagesse et vous demande de faire preuve d’indulgence ».

Reconnue coupable

Après en avoir délibéré, le tribunal reconnaît Florence Coquel coupable d’avoir à Vimoutiers le 07 décembre 2015 commis le crime de meurtre sur la personne de René Haquet alors qu’elle était son épouse et qu’aucun trouble n’altérait son discernement.

Elle est condamné à vingt ans de réclusion criminelle et prononce un suivi socio-judiciaire de cinq ans avec adjonctions de soin et interdiction de détenir une arme pendant dix ans.

Vitré : le projet de gare scolaire sur l'Allée verte approuvé en conseil communautaire

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Une esquisse de la gare scolaire dans l'allée verte, avec une vue depuis le boulevard de Châteaubriant.

Une esquisse de la gare scolaire dans l’allée verte, avec une vue depuis le boulevard de Châteaubriant. (©Arka-Studio)

44 bulletins favorables, 5 défavorables. Vitré communauté a dit oui, en conseil, au déplacement de la gare scolaire sur l’Allée verte pour la rentrée prochaine. 

Le vote s’est tenu après 1h10 de débat entre le collectif d’opposants et des élus.

310 000 euros dans le plan de financement

Les deux parties sont restées en désaccord. Le président de Vitré communauté Pierre Méhaignerie s’est exprimé :

C’est un choix difficile qui se présente à nous mais il faut avoir le courage de l’affronter. Nous avons entendu les arguments des opposants au projet et nous savons qu’il reste des améliorations à trouver.

Le financement prévu s’élève à 310 000 euros pour l’aménagement de voirie, les quais, les réseaux et les espaces verts.

Il ne restera plus au conseil municipal de Vitré qu’à délibérer sur les abri-bus et les toilettes.

Acte XI des gilets jaunes : forte mobilisation et nouveaux heurts, samedi à Toulouse

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L'acte XI des Gilets jaunes à Toulouse a rassemblé plus de 10 000 personnes.

L’acte XI des Gilets jaunes à Toulouse a rassemblé plus de 10 000 personnes. (©David Saint-Sernin / Actu Toulouse)

Samedi 26 janvier 2019 se déroulait l’acte XI des gilets jaunes à Toulouse. Un onzième samedi consécutif de mobilisation qui s’est, comme chaque semaine, déroulé de manière pacifiste dans un premier temps, avant des débordements en milieu d’après-midi. Des heurts qui se poursuivent en début de soirée.

Toulouse à nouveau l’épicentre ?

Comme samedi 19 janvier 2019, Toulouse semble à nouveau avoir été l’épicentre de la contestation sociale des gilets jaunes, alors que le ministère de l’Intérieur annonce 69 000 manifestants partout en France, dont 4 000 à Paris.

Car si la préfecture ne s’avance pas sur les chiffres de la mobilisation, évoquant « plusieurs milliers de personnes dans le centre-ville de Toulouse », les informations recueillies par Actu Toulouse laissent entendre une mobilisation égale, voire supérieure à la semaine passée : entre 13 et 15 000 personnes auraient pris part au cortège.

La situation dégénère vers 16 heures

Ce dernier s’est élancé vers 14h20 de la station de métro Jean-Jaurès, en direction du monument aux Morts. Un défilé dans le calme qui s’est poursuivi dans les rues du centre-ville, même si les forces de l’ordre avaient bloqué l’accès sur la place du Capitole. Les manifestants sont ensuite retournés sur les grands boulevards de la Ville rose, remontant jusqu’à la place Arnaud-Bernard vers 16 heures, heure à laquelle la manifestation a dégénéré.

Un petit groupe s’en est alors pris aux forces de l’ordre qui bloquaient l’accès au boulevard Lascrosses, en direction de Compans-Cafarelli. Des jets de projectiles auxquels des gaz lacrymogènes ont été envoyés en réplique. Le cortège a alors fait machine arrière, en direction de Jean-Jaurès où une barricade a tenté d’être érigée. Finalement, les manifestants ont poursuivi leur route jusqu’au monument aux Morts.

Acté XI des Gilets Jaunes à Toulouse. La situation est en train de se tendre à Arnaud-Bernard

Publiée par Actu Toulouse sur Samedi 26 janvier 2019

Les banques ciblées

Alors que du mobilier urbain avait déjà été dégradé, des casseurs s’en sont pris à des banques, notamment l’agence CIC boulevard Carnot, ainsi que le Crédit Mutuel situé avant la station François-Verdier. Les forces de l’ordre ont procédé à des interpellations.

Des heurts sur les quais 

Malgré le blocage de l’accès, des manifestants ont tenté d’accéder sur la place du Capitole, mais ont été repoussés par des charges de CRS rue Gambetta et rue Saint-Rome. Conséquences, le mouvement s’est déplacé sur les quais de la Daurade, ainsi qu’au niveau de la place Saint-Pierre, où des heurts ont là aussi eu lieu autour de 18 heures.

Acté 11 des gilets jaunes à Toulouse : la Ville rose vit de nouveaux affrontements

Publiée par Actu Toulouse sur Samedi 26 janvier 2019

En début de soirée, des rassemblements ont été dispersés par des grenades de désencerclement sur le boulevard Carnot. Les forces de l’ordre ont également fait usage de gaz lacrymogènes place Wilson.

Dans un communiqué, la préfecture indiquait à 19 heures que « D’importants effectifs de policiers et de gendarmes ont été engagés avec tous les moyens nécessaires pour faire face à la violence des individus les plus radicalisés. Ils procèdent encore actuellement à des opérations de sécurisation. » L’hélicoptère de la gendarmerie a, par ailleurs, été déployé.

28 interpellations

Du côté du bilan, 1 personne serait blessée dans un état d’urgence relative, tandis que 28 personnes ont été interpellées, annonce la préfecture, après une nouvelle après-midi de chaos dans les rues de la Ville rose.

Les gilets jaunes « ne respectent plus les Toulousains »

Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a réagi sur son compte Twitter à l’issue de la journée. Pour lui, « le droit de casser a remplacé le droit de manifester. » Et de fustiger la non-déclaration de la manifestation : « En refusant de déclarer leurs manifs en préfecture, les gilets jaunes ne veulent pas respecter les règles. » Et de conclure, après ce onzième samedi de contestation et de heurts : « Aujourd’hui, ils ne respectent même plus les Toulousains. »

Quid des manifestations de l’intersyndicale et des motards ?
D’autres manifestations avaient lieu dans Toulouse, samedi 26 janvier 2019. Notamment celle de l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires, qui est partie de la place Arnaud-Bernard vers 14 heures pour rapidement fusionner avec celle des gilets jaunes, comme la semaine dernière. 
Les motards étaient également mobilisés pour protester contre la limitation des routes à 80km/h. Plusieurs centaines d’entre-eux ont défilé à Toulouse et sur le périphérique, occasionnant quelques ralentissements sur le périphérique extérieur en début d’après-midi.

Un pompier et un gendarme en repos secourent une femme dans un incendie à Rouen

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Avant l'arrivée des pompiers, les deux témoins avaient évacué la femme vivant dans l'appartement de son logement.

Avant l’arrivée des pompiers, les deux témoins avaient évacué la femme vivant dans l’appartement de son logement. (©Illustration/Fotolia)

Le hasard fait parfois bien les choses : samedi 26 janvier 2019, un pompier en repos et un gendarme de réserve ont secouru une femme d’un incendie dont ils ont été témoins à Rouen (Seine-Maritime).

LIRE AUSSI. Une piétonne renversée par un bus dans le centre de ville de Dieppe

Ils évacuent la victime du logement

Les faits se sont produits un peu après midi, dans un immeuble de la rue Jean-Revel, à quelques pas de la préfecture de Rouen. L’incendie a plus précisément pris dans un appartement situé au troisième étage.

Les témoins qui préviennent les pompiers ne sont autres qu’un gendarme réserviste et un sapeur-pompier en repos. Avant l’arrivée des secours officielle, ils parviennent à prêter assistance à l’habitante du logement en question, dont il la font sortir.

L’incendie rapidement maîtrisé

Incommodé par les fumées, cette femme âgée d’une soixantaine d’années sera finalement transportée au CHU de Rouen.

L’action des deux témoins a également permis de limiter l’impact de l’incendie sur le reste de l’immeuble. Ce dernier a finalement été éteint assez rapidement par les pompiers.

Karaté kyokushinkai. Cinq podiums pour les jeunes de Verneuil-sur-Avre à la coupe de France !

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Bravo les jeunes, ils honorent leur club.

Bravo les jeunes, ils honorent leur club. (©La Dépêche de Verneuil-sur-Avre)

Le week-end du 19 et 20 janvier 2019  a été vécu comme un événement par le club du karaté kyokushinkai figthing Tiger 27 de Verneuil-sur-Avre. Pour la première fois depuis sa création, la section du Stade vernolien participait à l’open de France Kyokushinkai enfant. Une compétition officielle organisée par la Fédération française de karaté au gymnase Pierre-de-Coubertin à Paris.

Quinze clubs de toute la France avaient répondu présent, ce qui représentait 163 combattants au total sur trois tatamis. Verneuil y est allé avec douze combattants, dont deux féminines et un élève junior.

Le travail paye

« Dès les premiers combats, on ne pouvait que constater le niveau de cette compétition qui sélectionne de suite les combattants (es). Dans chaque tableau, nos petits karatékas étaient classés dans les premiers à combattre », indique Thierry Maximin, coach et président du club.

« Le résultat est, en tant que professeur pour arriver à ce niveau, que mes jeunes ont été à la hauteur de mes attentes depuis des années ; le travail fourni au dojo par mes petits « guerriers », qui me suivent depuis l’âge de 4 ans pour certains et qui ont aujourd’hui 11 ans, a payé puisqu’ils réalisent une belle performance avec cinq podiums en coupe de France ! ».

Le club vernolien a ainsi trois vice-champions de France et deux pour la 3e place : Ramy 2e ; Enzo 2e ; Amine 2e ; Tamara 3e ; Maturin 3e.

Fierté du club

« Je suis très fier de mes élèves et de l’image qu’ils donnent à chaque compétition dans leurs attitudes en combattant avec un très bon esprit. Le club de Verneuil continue son chemin en vue des championnats d’Europe en Espagne l’année prochaine ; en attendant, d’autres compétitions sont au programme, notamment Marcilly-sur-Eure en mars et Château-Renault en avril », annonce Thierry Maximin qui ne manque pas de remercier ses sponsors pour le minibus.

« Merci aussi à Sempaï Florent Crevel qui a donné un sérieux coup de main pour coacher et, surtout, aux parents qui suivent le club dans toutes les compétitions pour encourager les enfants dans l’esprit de la famille kyokushin », termine Thierry Maximin.


Toulouse insolite : plongée dans les secrets de la "petite histoire" de la Ville rose

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Connaissez-vous vraiment les secrets de Toulouse ? Dimanche 27 janvier, une visite de l'Office de tourisme vous racontera les "petites" histoires de la Ville rose...

Connaissez-vous vraiment les secrets de Toulouse ? Dimanche 27 janvier, une visite de l’Office de tourisme vous racontera les « petites » histoires de la Ville rose… (©Héloïse Ruzzene ; Hôtel Grand Balcon ; Patrice Thebault ; )

Levez les yeux, Toulouse a des secrets à vous dévoiler ! Dimanche 27 janvier 2019, l’Office de tourisme de la ville organise une visite intitulée « Toulouse secrète ou la ville méconnue ».

Si vous pensiez tout connaître de notre belle ville, voici quelques lieux qui vont vous surprendre !
Actu Toulouse vous donne quelques anecdotes sur la « petite histoire » cachée de Toulouse. La liste est non exhaustive.

Une maison hantée aux allées Paul-Feuga

Cette maison bâtie d’un style néo-gothique sur les allées Paul Feuga, aujourd’hui divisée en appartements, a été construite au XIXe siècle par le peintre Henri Rachou (1856-1944) auteur de « La Belle Paule », tableau décorant la Salle des Illustres du Capitole.

La rumeur dit que ce peintre assassina dans cette maison l’un de ses modèles, une jeune femme qui hanterait, depuis, les lieux. Des générations de Toulousains ont raconté que, la nuit tombée, on pouvait apercevoir des lueurs étranges aux fenêtres et entendre des bruits étranges surgir de cette maison…

LIRE AUSSI : Siège de la Gestapo, lieu hanté… Ces villas et châteaux qui racontent une histoire à Toulouse

Une ancienne morgue à la Daurade

Vous connaissez sans doute le snacking « Les pêcheurs de sable » à la Daurade. Mais saviez-vous qu’au XIXe siècle, l’endroit situé juste derrière était la morgue de la ville ? « A l’époque, il y avait des décès suite aux crues de la tempêtueuse Garonne et les corps étaient charriés à cet endroit par le fleuve », explique Céline Gazel, guide à l’Office de tourisme.

LIRE AUSSI : Toulouse : la fonte en public des cloches de la Daurade, lors des Journées du patrimoine

Un livre riche en anecdotes !
« Toulouse secret et insolite » : c’est le nom du livre qui a donné naissance à la visite de l’Office de tourisme. Ecrit à quatre mains par Corinne Clément (guide-conférencière et spécialiste de l’histoire de l’art) et Sonia Ruiz (élue au tourisme et présidente de l’Office de tourisme de Toulouse entre 2008 et 2014), il raconte de nombreuses anecdotes sur la Ville rose et ces détails cachés invisibles au quotidien.
Le livre est disponible sur Internet (édition Les Beaux Jours).

Une cloche au Capitole

Les visiteurs du Capitole auront peut-être remarqué une cloche à côté de la Grande Porte. « Elle servait à l’époque à annoncer l’ouverture du marché du Capitole », nous éclaire Céline Gazel.

Elle est aujourd’hui inactive. Heureusement pour les oreilles des employés municipaux…

La chambre de Saint-Exupéry

Du côté de l’hôtel du Grand Balcon, rue Romiguière, la chambre la plus célèbre est la n°32. « C’est l’ancienne chambre où logeait Antoine de Saint-Exupéry. Elle est restée dans son jus, c’est-à-dire dans le style des années 20-30 », explique la guide toulousaine.

LIRE AUSSI : Sur les traces de Saint-Exupéry et Mermoz à l’hôtel du Grand Balcon, joyau du patrimoine toulousain

Un extrait de la lettre de Mgr Saliège à Saint-Etienne

« L’ancien archevêque de Paris, Jean-Marie Lustigier, a été sauvé des camps de concentration et protégé par le cardinal Saliège », explique Céline Gazel. Ce dernier fut l’auteur, en 1942, d’une lettre pastorale contre le traitement infligé aux Juifs. Un extrait est gravé sur le sol du square Saliège, non loin de la cathédrale St-Etienne.

Une horloge de 24h

Si vous levez les yeux rue Alsace-Lorraine, vous pourrez y voir une horloge de 24h, presque à l’heure (elle accuse dix minutes de retard !), et datée de 1895. L’horloge avait été installée sur cette ancienne façade bancaire par la bourgeoisie commerçante de l’époque.

Dans la même artère, la façade de l’ancien bâtiment de La Dépêche du Midi est la seule à avoir été réalisée en mosaïque.

Les toiles sur Nougaro sous les arcades du Capitole

Place du Capitole, sous les arcades, observer les toiles du peintre Raymond Moretti est déjà plus classique. Ces toiles représentent son ami Claude Nougaro, l’un des grands emblèmes de la Ville rose. Attention au torticolis !

LIRE AUSSI : Toulouse : la statue de Claude Nougaro, qui avait disparu, va retrouver sa place

Autre curiosité : on notera, au-dessus de l’entrée du café « Le Matin », aux Carmes, une toute petite statue en pierre. « Elle symbolisait la porte d’entrée de ce qui était avant le couvent des Carmes », indique Céline Gazel.

La rue de la Pomme, théâtre de la Résistance

Si vous vous promenez rue de la Pomme, l’Office de tourisme a une anecdote au sujet de l’immeuble qui abrite aujourd’hui la boutique de bijoux fantaisie « Imagine », située au numéro 40. Cette boutique était tenue lors de la Deuxième Guerre Mondiale par « Françoise ».

C’était le pseudo de la Toulousaine Marie-Louise Dissard, Résistante de la première heure, qui hébergeait et camouflait des aviateurs étrangers dans ce bâtiment.

Les anecdotes autour des Jacobins
Les ossements de Saint Thomas d’Aquin, figure de l’ordre des Dominicains dont le squelette repose sous le cloître depuis 1369, sont… roses ! Les frères cisterciens avaient plongé sa dépouille dans un bain de vin rouge en ébullition pour séparer la chair des os.
A voir également, de discrètes sculptures visibles dans le joyau toulousain. « Les Compagnons du Devoir s’étaient amusés à l’époque à signer leurs oeuvres », explique la guide Céline Gazel.
Enfin, savez-vous que le palmier, ce symbole apposé au plafond des Jacobins et culminant à 28 m du sol, fut l’objet d’une discorde entre le peintre Salvador Dali et le photographe toulousain Jean Dieuzaide ? « Le deuxième avait reproché à Dali d’avoir plagié une photo dans l’une de ses toiles », explique Céline Gazel.

Infos pratiques :
Visite de l’office de tourisme, dimanche 27 janvier 2019, à 15h.
Réservation conseillée sur le site Toulouse Tourisme.
Tarifs : 10/12 euros.

Dans la Manche : à 104 ans, Maurice, toujours bon pied bon œil !

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Maurice a presque 105 ans... Son petit voisin Marin n'a que quelques semaines. Tout un symbole pour le petit village de Gouberville dans la Manche...

Maurice a presque 105 ans… Son petit voisin Marin n’a que quelques semaines. Tout un symbole pour le petit village de Gouberville dans la Manche… (©La Presse de la Manche/Nathalie Bonnemains)

Né en 1914 à Gouberville (aujourd’hui dans la commune nouvelle de Vicq-sur-Mer), Maurice Le Coutour traverse les décennies par dizaines avec humour et lucidité… Dans ses bras ce jour-là, un nouveau-né de quelques petites semaines que lui confie avec tendresse une jeune voisine.

Le temps de faire une photo, et l’instant devient un magnifique moment. C’est Maud, jeune maman épanouie d’un petit Marin, et son compagnon Vincent, qui ont eu l’initiative de cette belle rencontre.

Nous sommes voisins, et Maurice, c’est le pilier du village. Je suis heureuse que lui et notre fils se soient trouvés. C’est tellement émouvant. »

Manche : A elles quatre, ces sœurs cumulent 375 ans !

« Je lis le journal tous les jours »

Né dans une petite maison en granite posée dans le bourg de Gouberville, Maurice y vit toujours, seul, avec comme unique aide une dame qui vient deux fois par semaine faire un peu de ménage.

Maurice est élégant, la cravate parfaitement ajustée… il nous reçoit et sait y faire. Le feu crépite dans la cheminée.

J’ai un petit gars qui vient tous les jours, et puis Louis, Jacqueline, Lucas, Jean, Maud… et maintenant Marin. Des braves gens qui prennent soin de moi. Je ne regarde pas la télé, car ils sont plus bêtes que moi, alors je lis le journal tous les jours. »

Maurice manie l’humour avec élégance mais parfois, il n’y va pas avec le dos de la cuillère.

J’ai dit au maire que je n’étais pas d’accord avec lui pour la vente à un particulier de l’ancienne école communale. C’est le patrimoine du village quand même ! »

A lire aussi : La doyenne de la Manche a fêté ses 108 ans

Des pommes de terre contre des crabes

La vie de Maurice traverse deux siècles, et pas des plus faciles avec ses guerres, ses épreuves, l’évolution de la société dont il est le fidèle témoin fidèle. À la naissance de Maurice, le 12 mai 1914, son père Edouard est alors menuisier, et sa maman mère au foyer.

À l’époque, les familles vivaient de troc entre pêcheurs et petits paysans. Des pommes de terre contre des crabes ou du bouquet, et 2, 3 vaches dans le clos, cela nous suffisait. Une fois mon certificat d’étude passé à l’école de Gouberville, je suis parti travailler sur Cherbourg dans une épicerie. Chaque matin, j’enfourchais mon vélo et hop ! Il fallait bien ramener de l’argent à la maison pour tenter de compenser les départs des hommes sur le front. »

Place ensuite à la Seconde Guerre mondiale. Maurice est mobilisé sur Dunkerque, haut lieu de combats, et évacué dans le dernier navire pour l’Angleterre dans le cadre de l’opération Dynamo. « De mauvais souvenirs… », confie-t-il.

Il conduit encore sa voiture

La mère et la sœur de Maurice sont seules et au retour de la guerre, il doit subvenir au besoin de la maison.

Je remonte alors sur mon vélo pour travailler sur Cherbourg, même durant les périodes de bombardements. Je travaille alors dans un entrepôt, Les Grandes Marches. »

Puis, Maurice se marie avec Madeleine et un petit garçon voit alors le jour.

Malheureusement, il est parti très tôt. Je suis le dernier des Le Coutour sur la commune. »

Par la suite, il deviendra secrétaire à la laiterie de Tocqueville, puis chauffeur de car scolaire. « J’ai pris ma retraite à 65 ans, ce n’est pas une bonne affaire pour l’état ! »

A 104 ans, Maurice n’est peut-être pas le doyen de la Manche, mais, pour sûr, il est le seul à partir faire ses courses au volant de sa voiture.

Une fête de village pour ses 105 ans

Et pour mes 105 ans, s’il fait beau, on va faire un vin d’honneur sur la place »

Il est comme ça, Maurice, il se projette…

De notre correspondante Nathalie BONNEMAINS

Maurice sait recevoir, et c'est toujours un plaisir pour lui d'échanger avec les jeunes générations.

Maurice sait recevoir, et c’est toujours un plaisir pour lui d’échanger avec les jeunes générations. (©La Presse de la Manche/Nathalie Bonnemains)

Gironde. Il tente d'allumer sa cheminée avec de l'essence : un septuagénaire gravement blessé

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Le septuagénaire, gravement blessé par l'explosion à St-Germain-du-Puch, a été transporté au CHU de Bordeaux (Gironde).

Le septuagénaire, gravement blessé par l’explosion à St-Germain-du-Puch, a été transporté au CHU de Bordeaux (Gironde). (©Actu.fr)

À Saint-Germain-du-Puch, en Gironde, un homme de 75 ans a voulu allumer sa cheminée en y ajoutant de l’essence, ce qui a provoqué une explosion.

À lire aussi / Gironde : le chauffeur transportait 80 kg d’herbe de cannabis dans son camion

Gravement blessé, transporté au service des grands brûlés

Le septuagénaire a été gravement blessé, il souffre de brûlures au 2e et 3e degrés, rapporte Le Résistant.

L’homme a été secouru dans un premier temps par son fils, puis il a été transporté au CHU de Bordeaux.

Dole. A la rencontre du Père Foutras, aux Journées de l'habitat

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Habituellement installé près de la scène, le Père Foutras déambule parfois dans le salon.

Habituellement installé près de la scène, le Père Foutras déambule parfois dans le salon. (©Voix du Jura)

Son nom, le Père Foutras l’écrit « comme le Père Fouras de Fort Boyard, mais avec un ‘t’, parce que mes questions, c’est un peu le foutras ! »

Pour les non-adeptes de ce mot, le « foutras », c’est en quelque sorte le bazar. Le Père Foutras est en effet adepte des questions « capillo-tractées », autrement dit, tirées par les cheveux. Présent quotidiennement pendant ces 38e Journées de l’habitat, au parc Dolexpo, du 25 au 28 janvier 2019, ce (faux) vieillard pose des questions aux visiteurs, plusieurs fois par jour.

De Rê à Ligne Hélios

Installé près de la scène (au fond du parc), il pose des questions « en rapport avec quelque chose de marquant« , toutes les heures, de l’ouverture à la fermeture du salon. Puis, toutes les demi-journées, il anime la « super question capillo-tractée ». Il explique :

La première question était par exemple « leur homologue égyptien est aussi une note de musique. Qui sont-ils ? » Il fallait trouver le dieu Rê. L’homologue de Rê, dans la mythologie grecque, c’est Hélios. La réponse finale était donc la Ligne Hélios, une entreprise de la Côte d’Or qui a son stand sur le salon.

Des cadeaux qui valent le détour

En répondant correctement, les visiteurs peuvent remporter un repas gastronomique pour deux personnes au château Mont Joly, des bouteilles de vin des caves Maurin, des bons d’achat chez Intermarché ou des produits du pâtissier-chocolatier Benetot. Pour cela, un conseil : être attentif sur le salon…et ne pas avoir peur de trifouiller ses méninges face aux questions pour le moins tortueuses du Père Foutras !

Les conférences du dimanche 27 janvier
_De 10h30 à 11h30 : le notaire Dominique Ruez expliquera comment investir pour un couple non marié, pacsé ou marié.
_De 14h à 15h, l’Adil du Jura proposera une conférence animée par Agnès Martinet-Fidon, avec un tour d’horizon des mesures fiscales 2019.
_De 15h30 à 16h30, l’association des Croqueurs de pommes abordera le thème de l’aménagement des vergers, du palissage des fruitiers et de la biodiversité.

Trafic de drogues, à Caen : deux cousins incarcérés

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Deux hommes de 39 et 42 ans ont été écroués, vendredi 25 janvier 2019, dans l'attente de leur procès pour trafic de drogues, à Caen (Calvados). Illustration

Deux hommes de 39 et 42 ans ont été écroués, vendredi 25 janvier 2019, dans l’attente de leur procès pour trafic de drogues, à Caen (Calvados). Illustration (©Actu.fr)

Vendredi 25 janvier 2019, trois personnes ont pris place dans le box des prévenus du tribunal correctionnel de Caen (Calvados), pour être jugées en comparution immédiate. Ces deux cousins, âgés de 39 et 42 ans, accompagnés de l’ex-compagne du plus jeune, âgée de 32 ans, avaient été interpellés trois jours plus tôt, dans le cadre d’une enquête de la Section de recherches de la gendarmerie de Caen, pour trafic de stupéfiants.

Procès renvoyé au 1er mars

Face à l’imposant volume du dossier, les avocats des deux cousins, Me Revel et Gillier, ont demandé le renvoi du procès. Celui-ci aura finalement lieu le vendredi 1er mars 2019. Ils attendront cette date à la maison d’arrêt, où le tribunal les a placés sous mandat de dépôt.

LIRE AUSSI : 187 000 euros cachés dans le fourgon du déménageur, près de Caen

Au domicile de l’un d’eux, à Caen, les gendarmes ont découvert près de 2 kilos de résine de cannabis, ainsi que 400 euros en liquide. Dépendant à l’héroïne, l’homme reconnait consommer deux grammes par jour et dépenser environ 1900 euros par mois pour cela. Pour financer sa consommation, il revendrait du cannabis, de l’héroïne, mais aussi de la cocaïne et de la MDMA.

La femme sous contrôle judiciaire

Son cousin, qui vit à Ifs, ferait la même chose pour acheter les deux à trois joints qu’il fume chaque jour. Son ex-compagne, qui vit toujours sous le même toit que lui, pour raisons financières, est poursuivie pour « blanchiment » : elle aurait profité des ressources tirées par son compagnon de ce trafic. Elle utiliserait fréquemment la voiture qu’il aurait achetée avec ses profits.

Son avocate, Me De Goni, a souligné qu’elle n’avait « rien à voir avec ce trafic ». Le tribunal a placé la jeune femme sous contrôle judiciaire jusqu’au 1er mars. Elle a interdiction d’entrer en contact avec les deux autres prévenus, et doit quitter le domicile d’Ifs.

LIRE AUSSI : Suspecté de dérives sectaires, le médecin urgentiste de Caen ne peut pas rencontrer les membres de sa communauté

Marche blanche à Saint-Julien-de-Concelles : le douloureux appel à l'aide des parents de Tessa

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Parti de la mairie, le cortège a rallié le lieu du drame.

Parti de la mairie, le cortège a rallié le lieu du drame. (©Hebdo de Sèvre et Maine)

Une rose blanche à la main, ils s’étaient donné rendez-vous à 14h, ce samedi 26 janvier, devant la mairie de Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique). Quelque 350 personnes, selon la gendarmerie, ont participé à la marche blanche organisée par les parents un peu plus d’un mois après le drame.

Sa famille, des amis du lycée de la Joliverie à Saint-Sébastien, des anciens camarades du collège du Lion d’Angers, son ex-établissement, des voisins, des habitants de la ville des bords de Loire, à l’est de Nantes, et des anonymes, tous bouleversés par cet accident survenu le jeudi 20 décembre au soir.

Après avoir été déposé par un bus, Tessa Raimbault, 17 ans, a été mortellement fauchée, rue du Soleil Levant, à proximité de sa maison. En silence, tous se sont rendus sur les lieux de cette tragédie pour accrocher leur fleur, sur un panneau de bois siglé du prénom de l’adolescente.

« Une enfant souriante »

Cet événement avait plusieurs objectifs : d’abord rendre hommage à Tessa Raimbault. « Une enfant souriante et joyeuse« , résumait, dévastée, sa maman, Florence Jouvé. « Très mature aussi. Qui savait déjà ce qu’elle voulait faire après le bac. Un BTS marketing par alternance : elle avait trouvé une entreprise. 2019, était l’année de ses 18 ans. Une très belle année qu’elle ne verra pas ». 

Lire aussi : [Actualisé] Ce samedi, une marche blanche en hommage à Tessa, mortellement fauchée avant Noël, à Saint-Julien de Concelles

Ensuite, elle avait pour but d’interpeller l’opinion public. Car le responsable de l’accident est toujours en fuite. « Il faut qu’on nous aide. Il est très compliqué d’avancer sans savoir ce qu’il s’est réellement passé. Les journées sont longues », confie la quadragénaire qui relance l’appel : « si quelqu’un a vu ou relevé quelque chose, même anecdotique, qui l’a interrogé sur cette portion de route entre 19h15 et 20h30, ce jeudi, veille de vacances scolaires de Noël, qu’il n’hésite pas à alerter la gendarmerie* « .

« Impensable que personne n’est rien vu »

« Pour nous, il est impensable que personne n’est rien vu sur cette chaussée qui reste très passagère à cette heure-ci. En dehors du conducteur, il y a forcément un qui sait », ajoute Christophe Raimbault, le papa. « ça ne va pas nous la ramener, mais on a besoin de comprendre pour continuer à vivre. 

Vis à vis du chauffard, les parents assurent être « dans le pardon« . « Je ne suis pas en colère contre cette personne. Je suis dans l’incompréhension qu’il ne se soit pas arrêté. Qu’il vienne nous dire ce qu’il s’est passé : avait-il bu alors que les repas d’entreprise se succèdent à cette période ? En revanche, ne me dites pas qu’il ne s’est pas rendu compte du choc, s’agace la maman. D’abord, parce qu’il a été très violent (ndlr. le corps a été retrouvé à quelques mètres au-delà du fossé). Ensuite, parce que je suis une habituée de la route et même un gros insecte qui frappe le pare-brise, on l’entend. Là, c’était ma fille d’1,65 mètre« 

Des faits clarifiés

Enfin, cette marche blanche voulait servir à clarifier les faits. « Pour protéger notre fils, 7 ans, qui entend tout et n’importe quoi à l’école, devenue sa bulle. Ses camarades rapportant ce qu’ils entendent à la maison », indiquait celle qui est arrivée sur les lieux, « deux-trois minutes » après le conducteur de la camionnette qui a prévenu les secours. « Non, ma fille ne s’est pas faite agresser. Non, le corps n’a pas été déplacé. Non, on ne s’est pas encore si elle été heurtée par un rétroviseur. Et oui, elle a été tuée sur le coup. C’est un accident« .

Lire aussi : Une ado de 17 ans mortellement percutée à Saint-Julien-de-Concelles : le chauffard en fuite

Des parents qui remercient les enquêteurs de la gendarmerie « de mettre beaucoup de moyens » pour retrouver l’individu. 

Après ce rassemblement « aussi touchant que les messages que je reçois », Florence Jouvé a également pesté contre « l’absence d’éclairage et de trottoir » sur ce tronçon longeant une grande parcelle enherbée qui sépare deux zones urbanisées.

Un secteur sans lumière et sans trottoir

« Ils sont 5-6 adolescents de ce nouveau quartier, à faire le trajet depuis l’arrêt de bus. Cela aurait pu arriver à n’importe qui. Certains parents demandent ses équipements depuis un an et demi. Les collectivités perçoivent des taxes d’aménagement : à quoi servent-elles ? Faute de trouver une maison dans le bourg, je m’étais donc éloignée, indique celle qui a emménagé ici il y a un an et demi, tout en sollicitant différents services de cette dangerosité. J’avais pourtant interdit ma fille de passer par là. Préférant un autre chemin, mais c’était plus long. Vous savez comment sont les adolescents, un peu têtus. Donc, je m’arrangeais pour être présent à son arrêt de bus pour la récupérer en voiture. malheureusement, pas ce soir là, où j’ai été retenue par une réunion. C’est la deuxième fois qu’elle passait par là ».

« Elle n’avait pas de gilet jaune », ajoutait son papa qui invitait à passer le message dans toutes les familles et établissements scolaires, de l’importance de porter cet élément de sécurité.

*Contact gendarmerie : 02 40 33 80 17

Football - National 3. L'US Alençon et le SM Caen dos à dos

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L'Alençonnais Kévin Perrot et ses coéquipiers sont parvenus à égaliser en seconde période.

L’Alençonnais Kévin Perrot et ses coéquipiers sont parvenus à égaliser en seconde période. (©Orne Hebdo)

L’US Alençon recevait le SM Caen, samedi 26 janvier, dans le cadre de la 14e journée de National 3.

Les hommes de Vincent Laigneau et ceux de Thomas Fernandez ne sont pas parvenus à se départager (1-1).

Alençon domine, Caen marque

Les locaux ont globalement dominé cette rencontre, se procurant les meilleures occasions, mais ce sont les Caennais qui ont ouvert le score par Godson Kyeremeh, bien servi face au but par Herman Moussaki (0-1, 41e)

L’ouverture du score un peu contre le cours du jeu a obligé les Alençonnais à se découvrir en seconde période, donnant un match plaisant et plusieurs occasions de part et d’autre.

Etamé en costaud

Après dix premières minutes à l’avantage des Caennais, les Ornais ont repris le contrôle et ont poussé pour égaliser. Ils ont été récompensés sur un centre au second poteau d’Hakim Khadrejnane, repris de la tête par Alain Etamé (1-1, 66e).

Le numéro 9 alençonnais, très en jambes, est passé proche d’un doublé, mais le score n’a finalement plus évolué.


Val-d'Oise. Municipales : le maire de Magny-en-Vexin veut rempiler en 2020

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Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin, a profité de la cérémonie des voeux pour annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales.

Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin, a profité de la cérémonie des voeux pour annoncer sa candidature aux prochaines élections municipales. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Un dernier round pour la route. Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise), a décidé de se lancer dans la course aux prochaines élections municipales en 2020.

Ce dernier l’a annoncé devant une salle des fêtes comble, dimanche 20 janvier.

À la tête d’une liste renouvelée

Arrivé au pouvoir en 2001, l’élu espère décrocher un quatrième et dernier mandat

« Le mandat de maire a toujours été considéré, et par tous les élus, comme le plus beau des mandats. Je me suis dès lors interrogé, par une sorte d’introspection, sur ce qui faisait, ce qui avait fait que, par trois fois déjà, j’avais sollicité la confiance des Magnytois, ce qui faisait que je la solliciterai une quatrième et dernière fois l’année prochaine », explique Jean-Pierre Muller, chef de file du groupe minoritaire au Conseil départemental du Val-d’Oise.

Le maire a annoncé vouloir mener « une liste renouvelée représentant, à l’exception des extrêmes, toutes les opinions, avec une organisation et des méthodes renouvelées. Avec les mêmes principes que j’ai voulu miens : ceux d’honnêteté, de simplicité et d’efficacité ».

S’appuyant sur son expérience politique engrangé au fil des années, l’élu s’est dit « fier du nombre de nos réalisations depuis 2001 ». Parmi elles, la construction du complexe sportif Jesse-Owens, la réalisation du gymnase Jean-Zay, l’installation de la bibliothèque George-Sand ou encore la mise en place de l’espace Nelson-Mandela.

Jean-Pierre Muller en a également profité pour rappeler les marges de manœuvres restreintes de la commune dans la réalisation de certains projets de ville. La faute, principalement, à la baisse continue des dotations de l’État. Une situation qui a poussé la municipalité à mener une gestion « d’autant plus rigoureuse et adaptée au contexte ».

Diminution de la dette de la Ville

Cette baisse des dotations a d’ailleurs entraîné la hausse des impôts locaux, « de façon mesurée », à deux reprises (hausse de 4,5% en 2016 et de 6% en 2018, ndlr).

Principale diminution notable : la dotation forfaitaire, principale dotation versée par l’État, qui est passée de 1 340 764 euros en 2013 à 714 358 euros en 2018. 

« Si l’on cumule les dotations perdues depuis 2013, on constate que le manque à gagner s’élève à 1 825 997 euros. Autant d’argent en moins, c’est autant de projets et de travaux devenus impossibles à réaliser », insiste Jean-Pierre Muller.

Malgré tout, la municipalité a réussi à diminuer la dette de la Ville de 20 % entre 2014 et 2017, passant ainsi de 6 655 897 euros à 5 316 015 euros.

Ce qui vous attend en 2019 

Malgré des restrictions budgétaires, la commune de Magny-en-Vexin entend poursuivre sa transformation. En 2019, de nombreux projets devraient être réalisés (sous réserve du vote du budget 2019 de la Ville).

L’année sera marquée par des travaux de mise en sécurité aux abords des écoles, l’installation de jeux pour enfants, l’implantation de nouveaux mobiliers urbains ou encore la mise en place d’équipements sportifs de rue.

Est également prévue l’intensification de la réfection de l’éclairage public avec la mise en place d’ampoules leds, sans oublier la poursuite de la réfection de la voirie communale, comprenant notamment le projet de requalification de la rue de Crosne, « certaines rues du centre ancien mais aussi du quartier d’Arthieul ».

Côté immobilier, la municipalité a vendu l’immeuble des anciens bains-douches, situés boulevard de la Tour-Robin, dans le cadre d’un projet de résidence privée. La Ville a également acquis le carré Weiss, implanté entre la rue de Rouen, la rue d’Archemont et le boulevard des Ursulines. 

« Cet achat doit permettre de désenclaver le lieu, fluidifier les trafics, réhabiliter les bâtiments existants et tout cela dans le cadre d’un contrat d’aménagement régional avec la Région Île-de-France », précise Jean-Pierre Muller.

L’hôtel de Brière, immeuble classé, va faire l’objet de travaux de réhabilitation. Parmi les autres projets, il y a l’extension de l’école Jean-Moulin à Arthieul, avec la création d’un troisième restaurant scolaire et celle d’une salle polyvalente, la construction d’une nouvelle crèche de 40 berceaux ainsi qu’une nouvelle classe et une salle d’évolution au sein de l’école Paul-Éluard.

En revanche, en ce qui concerne les travaux de restauration de l’église, il faudra encore patienter, la faute à un montant du chantier coûteux : environ 7,5 millions d’euros.

Affaire Picault. « Les sanctions viendront »Lors de son discours, Jean Pierre-Muller est revenu brièvement sur l’une des affaires qui tient en haleine la commune depuis 2016 : l’affaire Picault (l’ancien élu est soupçonné d’avoir favorisé sciemment plusieurs entreprises lors de l’attribution de marchés publics). Le maire en a profité pour tacler de nouveau son ancien premier adjoint chargé des finances. « Confronté à la tromperie, à la trahison au plus près, j’ai pris mes responsabilités sans ciller. La compromission, le détournement du regard à des fins personnelles bassement intéressées, à des fins politiciennes pour le moins inavouables, ne sont pas mes façons de procéder. Je blâme ceux qui ont cédés ». Pour rappel, la municipalité s’est constituée partie civile dans cette affaire. En revanche, rien de nouveau dans l’avancée du dossier. « Le temps de la justice est long et le temps ne changera rien à l’affaire. Les faits sont là et les sanctions viendront. »

Yvelines. Rambouillet. Plus de 400 personnes pour l'élection de le reine

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Lylou la candidate du cercle celtique.

Lylou la candidate du cercle celtique. (©Toutes Les Nouvelles)

Depuis 21h, la soirée pour l’élection de la reine du Muguet a démarré dans une ambiance dansante.

Pauline, la candidate du bowling de Rambouillet.

Pauline, la candidate du bowling de Rambouillet. (©Toutes Les Nouvelles)

Les candidates du Lions, du Poney club de Groussay, de l’association étoile gymnique, du bowling de Rambouillet et du cercle celtique Kan Breizh sont sur leur 31.

Julie la candidate de Groussay aux côtés de la reine 2018, Mélodie.

Julie la candidate de Groussay aux côtés de la reine 2018, Mélodie. (©Toutes Les Nouvelles)

Inès (5), Lylou (4), Manon (3), Julie (2) et Pauline (1) se présentent au public dans une salle bondée.

Inès, la candidate du Lions

Inès, la candidate du Lions (©Toutes Les Nouvelles)

Manon, la candidate de l'association Etoile gymnique.

Manon, la candidate de l’association Etoile gymnique. (©Toutes Les Nouvelles)

1700 personnes ont déjà voté via la presse locale. En découpant un bulletin dans notre journal, les habitants et lecteurs ont donné un pourcentage de voix à chacune des cinq candidates. Ce pourcentage sera additionné à celui du vote du public de ce soir.

Une grande soirée dansante pour le bal du Muguet ce samedi 26 janvier 2019.

Une grande soirée dansante pour le bal du Muguet ce samedi 26 janvier 2019. (©Toutes Les Nouvelles. Philippe Cohen)

Salle Patenôtre au coeur de Rambouillet (Yvelines), à minuit, après le vote du public présent dans la salle, une jeune fille sera élue reine du Muguet 2019.

Elle représentera la jeunesse de Rambouillet durant une année. Dimanche mai prochain, elle défilera dans un char lors de la fête du Muguet sur le thème de l’Univers en 2019.

Mélodie Trindade, la reine 2018 est là pour encourager les candidate.

Mélodie Trindade, la reine 2018 est là pour encourager les candidate. (©Toutes Les Nouvelles)

AU CINEMA : « Glass », la folie et le doute pour la fin d'une trilogie fantastique

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Samuel L. Jackson (Elijah Price), James McAvoy (Kevin Crumb) et Bruce Willis (David Dunn).

Samuel L. Jackson (Elijah Price), James McAvoy (Kevin Crumb) et Bruce Willis (David Dunn). © DR

Prenons un brin de recul., avec le début d’une trilogie en 2000. Nous faisons connaissance dans « Incassable » avec Elijah Price (Samuel L. Jackson), un homme atteint d’ostéogénèse, la maladie des os de verre, un passionné de super-héros en quête de survivants de catastrophes qui ont marqué la planète.

C’est alors qu’un accident ferroviaire fait 131 morts et laisse indemne un homme, sans une égratignure, le dénommé David Dunn (Bruce Willis).

Distorsion identitaire

« Split », le 2e film dans la trilogie, se déroule 18 ans après et nous met en présence de Kevin Crumb (James McAvoy), un personnage complexe portant en lui pas moins de 23 personnalités différentes, femmes et hommes inclus. Sauf que voilà une 24e facette qui fait son apparition dans cette distorsion identitaire, et celle-ci est terrifiante.

Le dernier opus regroupe dans une rencontre finale explosive ces trois individus, rencontre qui a lieu dans l’hôpital psychiatrique où ils sont enfermés. Ils sont là car, à l’évidence, ils ne tournent pas rond dans leur tête. En fait, ils se prennent pour des superhéros.

Mais le sont-ils vraiment ? Ou bien est-ce le fait de le croire qui leur donne quelque chose en plus ? Le réalisateur nous emmène clairement sur des chemins semés de chausse-trapes dans lesquelles il nous fait sombrer avec délice. Et le spectateur d’en redemander avec délectation sans se douter un instant d’un twist final, genre dont Night Shyamalan a le secret. Vous voilà prévenus…

Interdit aux moins de 12 ans

Nous retrouvons ici les trois comédiens de cette trilogie pour un choc horrifique hyperviolent (interdit aux moins de 12 ans, tout de même). Ce dernier opus est dominé par la performance d’un James McAvoy à son sommet. Si vous avez le cœur bien accroché, ce film est incontournable, d’autant que nous retrouvons Night Shyamalan au meilleur de son talent.

>> La bande-annonce du film en vidéo <<

Robert Pénavayre

Infos pratiques :
« Glass ».
Réalisateur : Night Shyamalan.
Avec : Bruce Willis, Samuel L. Jackson, James McAvoy…
Durée : 2 h 10.
Genre : thriller horrifique

Pleumeur-Bodou. 1 096 animaux en détresse soignés en 2018

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63 hérissons ont été accueillis en 2018 au centre de soins de la LPO à l'Île Grande.

63 hérissons ont été accueillis en 2018 au centre de soins de la LPO à l’Île Grande. (©LPO)

A Pleumeur-Bodou, les responsables du centre de soins de la station LPO de l’Île Grande viennent de dresser leur bilan 2018. 1 096 animaux en détresse ont été accueillis (981 en 2017), se répartissant ainsi : 1 015 oiseaux de 85 espèces et 81 mammifères de 9 espèces différentes.

Avec 273 individus, le goéland argenté s’est révélé une nouvelle fois l’espèce recueillie en plus grand nombre, suivie du hérisson (63 individus), du pigeon ramier (53), de la chouette hulotte (46), de l’effraie des clochers (40)… Le responsable, Gilles Bentz, relève une relativement bonne nouvelle :

Si, avec 462 cas, le ramassage des jeunes demeure encore la première cause d’accueil, nous constatons avec satisfaction un nombre relativement faible d’oiseaux mazoutés avec 37 individus.

Plus de 300 animaux n’ont pas survécu

Gilles Bentz rappelle également que tous les animaux accueillis n’ont pas été soignés, 327 d’entre eux étant arrivés morts ou mourants au centre de soins. Cependant, 68 % des animaux soignés ont été relâchés.

En matière de soins, ce dernier a également souligné le remarquable travail mené par les 82 bénévoles, stagiaires et les cinq volontaires en service civique ayant contribué à ces actions d’accueil et de soins prodigués à ces animaux.

Fermée en janvier, la station LPO rouvrira ses portes durant les vacances d’hiver.

Contact : tél. 02 96 91 91 40. 

Vidéo. La magnifique valise de Noa Nakaitaci (Lyon) face au Racing 92

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L'ailier Noa Nakaitaci a marqué le premier essai du match Lyon - Racing 92.

L’ailier Noa Nakaitaci a marqué le premier essai du match Lyon – Racing 92. (©Canal +)

Ce Lyon – Racing 92, en ce samedi 26 janvier 2019, a offert une première période rythmée. Malgré tout, les défenses ont pris le pas sur les attaques et on pensait se diriger vers un premier acte sans essai. C’était sans compter sur la vista de Noa Nakaitaci.

On joue la 37e minute et après une chandelle, le Racingman Simon Zebo se troue à la réception. Barassi récupère le ballon, donne à Nakaitaci qui sert Doussain. Le demi de mêlée lyonnais crée un point de fixation à 35m de l’en-but francilien. Sans attendre, Noa Nakaitaci s’empare du ballon alors au sol et s’échappe au ras

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L’ailier rhodanien déchire alors la rideau adverse et file vers les poteaux à toute vitesse. Personne n’a pas pu le rattraper, ni même Antonie Claassen revenu de nulle part. Une bien belle valise. Disparu des radars de l’équipe nationale, Noa Nakaitaci se montre régulièrement à son avantage avec le Lou.

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