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Lannion. Noël des chefs : les 18 gagnants !

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Une partie des chefs participants au concours ont tiré au sort les gagnants, dernièrement, dans les locaux du Trégor à Lannion.

Une partie des chefs participants au concours ont tiré au sort les gagnants, dernièrement, dans les locaux du Trégor à Lannion. (©Le Trégor)

Cette année, le bulletin à découper n’est paru que dans le supplément Noël du Trégor, début décembre. La participation n’en a été que plus forte encore avec près de 2 000 participants.

18 chefs cuisiniers parmi les plus prestigieux établissements du Trégor ont offert une recette pour les fêtes et une invitation pour deux personnes dans leur restaurant. Un cadeau de prestige que pourront savourer les 36 heureux gagnants.

Les 36 gagnants 

Pauline Calvary de Lannion : Domaine de Boisgelin à Pléhédel chez le chef Mathieu Kergourlay.

Claudine Le Gall-Bonny de Lannion : Manoir de Lan Kerellec à Trébeurden chez le chef Anthony Avoine.

Hervé Audigou de Ploubezre : restaurant L’Embarcadère à Perros-Guirec chez les chefs Aurélien Broudic et Louis Le Roy.

Martine Culas de Ploubezre : restaurant Bar ar Gall de Trégastel chez le chef Yannick Briand.

Françoise Ollivier de Plestin-les-Grèves : restaurant Aigue Marine à Tréguier chez le chef Stanislas Laisney.

Delphine Bourdoulous de Lanvellec : brasserie Eux à Louannec chez le chef Sylvain Guégou.

Kevin Le Gros de Ploubezre : Le Puits de Jeanne à Plouégat-Moysan chez le chef Alain Scarella.

Kieran Nicol de Trébeurden : restaurant de l’Agapa à Perros-Guirec chez le chef Cédric Dominguez.

Mélanie Le Perru de Ploubezre : restaurant le Ti Al Lannec à Trébeurden chez le chef Dominique Lanos.

Corinne Le Bouette de Plestin-les-Grèves : restaurant L’Anthocyane à Lannion chez le chef Marc Briand.

Claude Escoffier de Plouaret : restaurant Les Filets Bleus à Trédrez-Locquémeau chez le chef Thomas Finet.

Jean-Jacques Cocguen de Ploulec’h : restaurant Le Transat à Trégastel chez le chef Mickaël Coadic.

Patricia Boulignat de Lannion : restaurant La Flambée à Lannion chez la cheffe Sandrine Primard.

Michel Le Bezvoët de Caouënnec : restaurant Les Rochers à Ploumanac’h chez le chef Paul Gandillon.

Claire Glaz de Perros-Guirec : restaurant La Vieille Eglise à Trégastel chez le chef Bruno Le Fessant.

Louisette Guilloux de Perros-Guirec : restaurant Le Brélévenez à Lannion chez le chef Christophe Le Marrec.

Yves Denis de Lanmeur : restaurant La Ville Blanche à Rospez chez le chef Yvann Guglielmetti.

Christine Simon de Lannion : restaurant La maison de Kerdies à Plougasnou chez le chef Stéphane Guillemin.

Une cérémonie rassemblera les vainqueurs et les chefs à la fin du mois au lycée hôtelier de Lannion pour la remise des prix.


Basket. L'envie n'a pas suffi au Caen BC, battu par Gries-Oberhoffen

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David Ramseyer, malgré un dos douloureux, s'est de nouveau démené pour le Caen Basket Calvados. Cela n'a pas suffi.

David Ramseyer, malgré un dos douloureux, s’est de nouveau démené pour le Caen Basket Calvados. Cela n’a pas suffi. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le Caen Basket Calvados a concédé sa onzième défaite de la saison, ce vendredi 18 janvier 2019 contre Gries. Le surplus d’envie des Caennais, qui n’ont cessé de batailler pour tenter d’accrocher la victoire, n’aura pas suffi.

Le CBC a cruellement pâti de son temps faible dans le troisième quart-temps de la rencontre (47-54, 29′). Les Caennais ont ensuite fait l’élastique, sont repassés devant après un tir primé de Marinov (56-55, 31′) mais ont décroché au cours d’un quatrième quart-temps fort bien maîtrisé par Gries. Quand les locaux peinaient à entrer leurs shoots, les visiteurs démontraient toute leur adresse et ne faiblissaient pas aux lancers-francs. En dépit de la résistance caennaise, les Verts sont restés sereins.

Le jeu offensif toujours en délicatesse

Marc-Eddy Norelia a marqué cinq points.

Marc-Eddy Norelia, souple, a marqué cinq points. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Caen peut nourrir des regrets, parce que ce sont bien les hommes de Michaël Déjardin qui avaient réalisé la meilleure entame de match. Gries avait mis quasiment cinq minutes à débloquer son compteur sous la grosse pression défensive adverse. Les Normands avaient même fait un petit break au coeur du deuxième quart (29-19,8, 15′). Les trois tirs primés que Marinov s’était pris sur la tête dans la foulée avaient réduit l’écart quasiment à néant (37-34 à la mi-temps). Le mieux observé dans les attitudes, notamment défensives, était moins criant dans la circulation de balle.

16 rebonds pour Tolbert

Gries obtient une victoire logique. Tolbert et ses 16 rebonds n’ont pas suffi. Peu adroit à trois points, où il a souvent forcé ses tirs (6/25), le CBC n’a pas toujours fait les bons choix… Place désormais à la Coupe de France avec un déplacement à Vichy-Clermont mardi.

Jordan Tolbert a réalisé un double double à 16 rebonds !

Jordan Tolbert a réalisé un double double à 16 rebonds ! (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Caen 72 – 85 Gries-Oberhoffen

18-14 / 19-20 / 13-21 / 17-20

Caen : Duwiquet 11, Esso Essis, Brooks 9, Clerc 3, Salmon 8, Marinov 5, Norelia 7, Ramseyer 14, Tolbert 10.

Gries : Tarvydas 16, Loubaki, Hillotte 5, Cortale 4, Forcada 14, Schott, Smock 11, Siegwarth 15, Yates 10, Noel.

Accident près de Plancoët : un homme de 70 ans décède

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Les pompiers ont du transporter l'homme de 68 ans, seul occupant de la maison, à l'hôpital.

Un homme de 70 ans est décédé, vendredi 18 janvier, à Saint-Pôtan (Côtes d’Armor), après avoir chuté de plusieurs mètres. Les sapeurs-pompiers de Plancoët, intervenus sur les lieux, n’ont pas pu le sauver. (Illustration ©Actu.fr)

Un conseiller municipal de Saint-Lormel, près de Plancoët (Côtes d’Armor) est décédé, vendredi 18 janvier 2019, après une chute de plusieurs mètres. 

L’accident s’est déroulé, dans l’après-midi, à Saint-Pôtan, où l’agriculteur retraité était venu aider un ami dans des travaux. Il a chuté depuis un tracteur.

Les secours – sapeurs-pompiers de Plancoët et Samu – n’ont pas pu le sauver. Il est décédé sur les lieux du drame. 

Il s’agit de Jean-Claude Cade, 70 ans, qui en était à son sixième mandat de conseiller municipal à Saint-Lormel.

Il a également été premier adjoint au maire durant deux mandats. 

Lannion. Mulann relance la production de cassettes audio

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« On est les premiers au monde à proposer une nouvelle cassette », se félicite Jean-Luc Renou, dirigeant de Mulann industries, à Lannion.

« On est les premiers au monde à proposer une nouvelle cassette », se félicite Jean-Luc Renou, dirigeant de Mulann industries, à Lannion. (©Amélie Thomas)

Un objet rectangulaire transparent. Une bande que l’on voit tourner. Une face A et B. La cassette audio, un truc de vieux pour la génération 2.0 ! Mais qui revient à la mode. Et Mulann industries, dont le siège social est à Lannion, entend bien tirer son épingle du jeu.

Une demande mondiale

« L’industrie de la cassette s’est arrêtée il y a une quinzaine d’années. Le stock était énorme mais il s’épuise », indique Jean-Luc Renou, dirigeant de la société spécialisée dans la fabrication de bandes magnétiques audio. Pas question pour Mulann de louper le coche. Après un an de développement et de mise au point, elle a démarré la production de cassettes audio vierges en septembre dernier sous sa marque, Recording the masters. 

On est les premiers au monde à proposer une nouvelle cassette. C’est une fierté.

La fabrication est assurée au sein de l’usine d’Avranches, rachetée en 2015 par Mulann, qui emploie 37 salariés. Lannion héberge, elle, le bureau d’ingénierie, composé de deux personnes.

Les premières livraisons ont débuté en novembre.

On a déjà livré plusieurs milliers de cassettes dans le monde. En l’occurrence dans 35 pays dont les États-Unis.

Le gérant préfère rester discret sur ses clients, des professionnels bien sûr mais aussi des particuliers. « Le marché est mondial mais ça reste un petit marché », précise Jean-Luc Renou.

« On veut toucher les jeunes générations » 

« On a de la demande mais il est encore trop tôt pour connaître l’amplitude du marché. » Jean-Luc Renou parle pour l’heure de « frémissement. Mais on y croit ! » Pour l’entreprise, « c’est un pari. On veut incarner l’avenir et toucher les jeunes générations ». Comme le vinyle qui fédère aujourd’hui les nostalgiques et les nouveaux audiophiles.

 Le vinyle est imparfait mais le son est plus chaleureux, c’est ce qui plaît. La cassette s’inscrit dans cette continuité. On ne parle plus de performance mais d’expérience.

Pour Jean-Luc Renou, « e monde d’aujourd’hui est numérique et il est nécessaire mais à côté, les gens veulent avoir le choix ». Qui a gardé son walkman ?

Bandes magnétiques : un savoir-faire précieux
« Le magnétique a encore de l’avenir, même si le marché se réduit tous les jours », affirme Jean-Luc Renou. La spécialité de Mulann industries, c’est la fabrication de bandes magnétiques audio. « On n’est plus que deux au monde. Notre concurrent est aux États-Unis ». L’entreprise produit également des bandes pour les cartes et les tickets. « On a un vrai savoir-faire industriel qu’il faut préserver », avance le dirigeant.
Mulann fabrique aussi des machines pour contrôler la qualité des cartes produites par les industriels. En 2018, l’entreprise a généré 5,5 M€ de chiffre d’affaires. « Ça reste petit. Nous sommes sur de petits marchés. »

Val-d'Oise. Agressés pour leurs sacs à Franconville

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Les policiers ont interpellé deux des voleurs présumés.

Les policiers ont interpellé deux des voleurs présumés. (©Illustration Actu.fr )

Il est 23h, mercredi 16 janvier, lorsque les policiers sont dépêchés sur Lucien-Berger à Franconville (Val-d’Oise) à la suite d’un vol avec violences.

Sur place, deux jeunes hommes de 23 ans expliquent aux fonctionnaires avoir été agressés par trois individus qui les ont frappés puis leurs ont arraché leurs sacs avant de prendre la fuite en direction de l’avenue des Marais. Leur état ne nécessitant pas de transport à l’hôpital, les deux victimes se rendent porter plainte au commissariat.

Il se débarrasse de la carte bancaire d’une victime

Dans le même temps, un second équipage repère deux individus répondant au signalement donné, avenue des Marais. À la vue des fonctionnaires, les suspects prennent la fuite. L’un d’eux est rattrapé après s’être débarrassé de la carte bancaire d’une des victimes.

L’homme de 26 ans, domicilié en Seine-Saint-Denis, est interpellé et menotté. Mais tandis que les policiers le conduisent à leur voiture pour le ramener au poste, l’individu réussit à s’échapper. Rapidement rattrapé à hauteur de la rue des Maraîchers, il se débat fortement.

Non respect d’un contrôle judiciaire

L’un des fonctionnaires se blesse au bras en tentant de maîtriser le forcené qui a été placé en garde à vue pour recel de vol, rébellion et violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Ce dernier faisait par ailleurs l’objet d’un non respect de contrôle judiciaire.

Dans la foulée, les policiers interpelleront, rue du Docteur Roux, le second individu qui avait pris la fuite. Retrouvé en possession d’un téléphone portable appartenant à l’une des victimes, l’homme de 25 ans, également originaire de la Seine-Saint-Denis, a été placé en garde à vue à son tour.

Trail blanc O'Xyrace samedi 19 janvier à Lamoura. Il est encore possible de s'inscrire sur place !

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Les courses vont se succéder tout l'après-mici

Les courses vont se succéder tout l’après-mici (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Ce début de semaine, Frédéric Pitois, président de l’organisation de l’O’Xyrace – trail blanc du Jura se disait plutôt confiant, avec 1 400 inscriptions enregistrées (dont deux joëlettes et un coureur malvoyant accompagné de son guide).

Un nombre déjà conséquent sur les 1 900 inscriptions prévues cette année (soit + 500 qu’en 2018) pour satisfaire le plus grande nombre de participants ; avec inscription possible le jour-même jusqu’à 30 minutes avant le départ et sans surcoût.

« Nous avons tout prévu au niveau des bénévoles pour enregistrer les dernières inscriptions et pour assurer les retraits des dossards. Par contre, nous respecterons scrupuleusement le timing », prévient-il.

« Il reste donc des dossards à prendre sur l’ensemble des courses  ». Sachant que celles-ci se dérouleront cette année au départ
du Village vacances de la Station des Rousses à Lamoura, où le gymnase accueillera les arrivées « au chaud ! ».

Ouverture des portes à 14 h

Au vu des dernières chutes de neige, qui assurent des conditions d’enneigement parfaites, tous les parcours sont maintenus sur des pistes qui seront damées.

« Les chaînettes et les crampons sont autorisés, mais pas les bâtons », ajoute Frédéric, en précisant par ailleurs qu’il ne sera pas possible de bénéficier de douches à l’arrivée pour cette année.

« Il faut donc prévoir un change et des lingettes ». Pour le bon déroulement de la journée, le site ouvrira ses portes à 14 h, pour les dernières inscriptions et les retraits de dossards.

Tous les participants auront droit avec leur inscription à un cadeau de bienvenue, une luge et un repas Jurassien d’après course. Comme chaque année, une meule de comté viendra aussi récompenser le club le plus représenté.

Voir aussi sur : http://www.oxyrace.fr/

L'après-midi débutera avec les courses des jeunes

L’après-midi débutera avec les courses des jeunes (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Programme.
16 h : départ du Trail Blanc des Marmottons sur 400m (Course Enfants 5 – 6 ans), non chronométrée selon réglementation. 16 h 05 : départ Trail Blanc Kid mini éveil 1km (Course Enfants 7 – 8 – 9 ans) non chronométrée selon réglementation.
16 h10 : départ Trail Blanc Kid mini 1km (Course Enfants 10 – 11 ans).
16 h 30 : départ Trail Blanc Kid 3 km (Course Enfants 12 – 15 ans).
17 h 15 : remise de prix courses Enfants Kid Mini et Kid sur la ligne d’arrivée.
17 h 45 : départ Trail Blanc 11 km. 18 h 30 : départ Trail Blanc 18 km.
19  h  : repas jurassien d’après course au restaurant du village vacances.
19  h  45  : remise de prix courses 11  km à l’amphithéâtre du village vacances.
20 h 45 : remise de prix courses 18 km à l’amphithéâtre du village vacances.

Football. Des petits as de la jonglerie au Lannion FC

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Les premiers candidats du Jonglerie challenge du Lannion football club ont commencé à rivaliser d’adresse, vidéos à l’appui.

Les premiers candidats du Jonglerie challenge du Lannion football club ont commencé à rivaliser d’adresse, vidéos à l’appui. (©LFC/capture d’écran)

Qui dit mieux ? 104 jonglages pour Romain, U11 : 73 pied gauche, 25 pied droit, 6 tête. Ou encore 42 jonglages pour Léo, U10 : 32 pied droit, 3 pied gauche et 7 tête !

Le Lannion football club a créé un Jonglerie challenge pour les catégories U10-U11-U12-U13 sur la 2e partie de saison. En pratique, chaque joueur a droit à deux essais par surface, pied droit, pied gauche et tête (un essai est comptabilisé à partir de 2 jonglages). Les meilleurs essais par surface sont additionnés. Objectif : améliorer les performances individuelles de chaque joueur sur de la jonglerie statique.

Travail individuel et persévérance

Ce challenge est associé à une compétition en interne.

Il est également mis en place pour montrer aux joueurs que sur cet exercice, le travail individuel et la persévérance sont importants pour leur progression.

Les prestations de chacun sont immortalisées par vidéo sur la page Facebook du club. Le joueur qui réalisera le meilleur score à la fin de la saison pour chacune de ces catégories se verra récompensé.

Face à la crise sociale, le maire de Caen, Joël Bruneau défend le « besoin de faire nation » en 2019

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Joël Bruneau a adressé ses voeux au monde économique caennais à Caen (Calvados), samedi 18 janvier 2019.

Joël Bruneau a adressé ses voeux au monde économique caennais à Caen (Calvados), samedi 18 janvier 2019. (©MG/Liberté)

Sans s’étendre sur la crise sociale que traverse la France actuellement, le maire de Caen (Calvados), Joël Bruneau, également président de la Communauté urbaine Caen la mer, a adressé ses vœux aux représentants des administrations et du monde économique vendredi 18 janvier 2019 au Mémorial. D’entrée de jeu, il s’est dit partagé entre deux sentiments, évoquant sa « fierté de représenter une ville et un territoire où beaucoup de choses se font, avec une dynamique réelle », et « son inquiétude face à la grave crise inédite que traverse le pays ».

LIRE AUSSI : Gilets jaunes à Caen, action coup de poing au McDo de Mondeville vendredi soir

Il revient sur le climat actuel

Et après avoir parcouru dans son discours les grandes thématiques liées à l’aménagement du territoire comme les travaux du futur tramway de l’agglomération prévu pour entrer en circulation en septembre 2019, il a également conclu en évoquant le climat actuel :

Il est urgent de faire nation. Le sentiment de ne faire qu’un ne doit pas durer seulement le temps d’une coupe du monde.

Il n’a pas cité une seule fois les gilets jaunes dans son discours, ni parlé des manifestations qui se passent dans sa ville chaque samedi depuis deux mois.

LIRE AUSSI : QUIZ > Avez-vous bien suivi l’actualité de Caen cette semaine ? Faites le test !

Des exemples locaux

Les vœux du maire de Caen ont également englobé une thématique environnementale forte. Au-delà du développement à Caen du nouveau tramway, « un symbole d’une politique de déplacement plus durable », il a dénoncé l’étalement urbain, un « mode de développement complètement obsolète », prônant des politiques d’aménagement qui doivent favoriser le développement de projets immobiliers sur des espaces déjà exploités. Il a également donné des exemples de ce qui peut-être fait localement en faveur du climat :

« Plusieurs projets d’envergure ont été et sont menés : la construction de la ferme solaire à Colombelles, le développement de réseaux de chaleur comme celui concernant la valorisation des déchets de Colombelles pour le CHU, ou le réseau de chaleur de la Grâce de Dieu qui doit être étendu aux Hauts de l’Orne à Fleury-sur-Orne ».


Basket - Caen BC. Michaël Déjardin : "Je n'ai pas de baguette magique"

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Les Caennais de Michaël Déjardin ont regardé dans la même direction. Cela n'a pas suffi.

Les Caennais de Michaël Déjardin ont regardé dans la même direction. Cela n’a pas suffi. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le Caen Basket Calvados a concédé sa onzième défaite de la saison contre Gries. Les réactions de son entraîneur par intérim, Michaël Déjardin.

Michaël Déjardin, entraîneur du CBC : « J’ai bien aimé le visage de l’équipe en première mi-temps, dans le combat et le respect du plan de match établi. On sentait déjà notre difficulté à trouver des tirs ouverts, mais grâce à une bonne énergie en défense, on a réussi à être devant. En deuxième mi-temps, on perd trop de ballons, alors qu’on avait été sérieux dans ce registre. On les perd à des moments cruciaux et on se fait immédiatement punir sur leur jeu rapide, leurs tirs à trois points. Ça se joue sur des détails. Mais à ce niveau là, tout compte… Je sentais les joueurs plus perdus, avec moins de repères. Je n’ai pas de baguette magique, et le prochain coach n’en aura pas non plus…

Ludovic Pouillard, entraîneur de Gries : « On fait une première mi-temps catastrophique. On a un déchet considérable en attaque. On s’est énervé très vite. Je suis content de rentrer à -3 à la mi-temps. On sentait un peu de tension, un peu de peur. Caen ne produisait pas un grand basket non plus. On a essayé de retrouver un semblant d’allant en deuxième mi-temps. On n’a pas été bons, mais on retrouve le chemin de la victoire. C’est positif. »

Ski de fond. Les Belles Combes les 19 et 20 janvier sont aussi support des championnats de France masters

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Le Haut-Jura a revêtu son grand manteau blanc

Le Haut-Jura a revêtu son grand manteau blanc (©Voix du Jura)

La neige est tombée et son grand manteau blanc recouvre la campagne environnante.

Le Haut-Jura a retrouvé des couleurs d’hiver car le blanc lui va si bien !

L’optimisme est donc de retour après ces 50 cm de neige tombés ce week-end dans la tête des organisateurs et des bénévoles de Haut Jura Ski club organisateur des « Belles Combes », comme dans celle des coureurs.

Ces derniers pourront ainsi s’aligner au départ des 10, 20 ou 40 km en classique le dimanche matin, après peut-être les 10 ou 20 km en style libre de la veille.

Rappelons s’il en est que « Faire Les Belles Combes » c’est encore participer à une des rares courses populaires connues de ski de fond en style libre et classique ouverte à tous, y compris cette année aux coureurs handisports, organisée par HJS aux Moussières.

De plus cette année, la course des Belles Combes sera également le support des Championnats de France Masters, qui se déroule le samedi et le dimanche sur le 20 km à chaque fois.

La combe de Malatrait

En principe l’épreuve se déroulera sur le parcours nominal.

La boucle de départ (pistes Les Mouilles) comme l’année dernière, ne se fera pas. Mais la grande nouveauté c’est que le tracé passera par Malatrait.

En effet au lieu de passer par la Borne au Lion avant de descendre les Closettes, ce sera La Combe Malatrait, qui est une des plus jolies des Hautes-Combes  !

Enfin ce qui sera vraiment sympathique aussi à l’arrivée, ce sera le passage des coureurs du marathon une première fois dans une boucle vers le stade d’arrivée à environ 2km.

Cela devrait mettre un peu plus de spectacle. Les inscriptions ont commencé à arriver sur le site de HJS depuis le début de la semaine.

Environ déjà autour de 300 avec des handisports, pour le samedi comme pour le dimanche.

G. Lalevée, L. Germain, L. Zambaux ou K. Bicovaa,

Certains coureurs qui étaient sur le podium l’année passée ont déjà confirmé leur présence pour cette nouvelle édition, on pense à G. Lalevée, L. Germain, L. Zambaux ou K. Bicovaa, que du beau monde !

Autre innovation, avec l’utilisation des puces et des points intermédiaires, un suivi live des coureurs sera possible par internet et à l’arrivée.

Enfin comme de coutume, une valeur sûre se retrouvera au niveau des repas avec le dimanche la traditionnelle « Polenta au Bleu de Gex », et le samedi une « Spaghetti Bolognaise Party ». Donc ambiance, plaisir et convivialité seront comme d’habitude les ingrédients de cette belle épreuve populaire, en plein cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Jura.

En Pratique
Les départs et les arrivées se feront aux Moussières Samedi 19 janvier départ à 11 h en style libre pour les 10 et 20 km.
Dimanche 20 janvier départ à 10 h pour les 10, 20 et 40 km en style classique.

Inscriptions sur : www.lesbellescombes.fr

Champions Cup. Montpellier éliminé après sa défaite à Edimbourg

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Darcy Graham a annihilé les derniers espoirs montpelliérains de qualification.

Darcy Graham a annihilé les derniers espoirs montpelliérains de qualification. (©IconSport)

L’exploit n’a pas eu lieu. Contraint de s’imposer en Écosse pour s’envoler en quarts de finale de la Champions Cup, le MHR, battu 19-10, reste à quai.

Qualifiés pendant 9 minutes

Les Montpelliérains ont pourtant tenu tête à Edimbourg pendant une heure. Menés 9-7 à la pause, les hommes de Vern Cotter ont pris les commandes de la rencontre à la 48e suite une pénalité de Pienaar. Le MHR était alors virtuellement en tête et qualifié avec 20 points.

LIRE AUSSI : Champions Cup. Proche du but, dernier effort, rien à jouer… les enjeux de la dernière journée

Mais à la 57e minute, Van Der Walt a redonné l’avantage et la première place aux Ecossais, avant que Graham n’aggrave le score en marquant un essai peu après l’heure de jeu. La transformation donnera neuf points d’avance à Edimbourg, qui conservera cette marge jusqu’au coup de sifflet final.

La remontada désamorcée

La campagne européenne du MHR ne s’était pas entamée de la meilleure des façons. Avec seulement une victoire sur les trois premières rencontres, les Héraultais étaient en ballotage défavorable a l’issue de la première moitié de cette phase de poule.

LIRE AUSSI : Champions Cup. Le nombre de club français en quarts historiquement bas depuis 2012 ?

Mais en prenant 10 points sur les deux derniers matchs, Montpellier avait enclenché sa folle remontée. Les victoires bonifiées contre Toulon (34-13) et Newcastle (45-8) ont offert une finale de groupe à Edimbourg. Les Montpelliérains l’ont perdue : avec 16 points, ils ne pourront pas terminer parmi les meilleurs deuxièmes.

Ligue 1. La victoire du LOSC face à Amiens en 10 tweets

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Ligue 1 : le LOSC l'a emporté face à l'Amiens SC vendredi 18 janvier 2019.

Ligue 1 : le LOSC l’a emporté face à l’Amiens SC vendredi 18 janvier 2019. (©Archives/Joseph Magdelaine – Lille Actu)

Le LOSC enchaîne en ligue 1 et renoue avec la victoire au stade Pierre Mauroy. Lille s’est imposé 2 buts à 1 face à l’Amiens SC au terme d’un match difficile.

Otero avait rapidement ouvert le score pour Amiens à la 5e minute, Leao a égalisé en toute fin de première mi-temps. C’est finalement Xeka qui a offert la victoire aux siens à la 85e minute.

Retour sur le match en 10 tweets.

Les stats du match

4 buts en 4 matchs

Une victoire qui vaut cher !

La réaction de Christophe Galtier

Doublé portugais

Du caractère

Quelque chose a changé

Déjà plus de points que l’an passé

Thiago Maia très critiqué

Le programme à venir

INTERVIEW. Voile : Alexis Loison décrypte son nouveau bateau sponsorisé par la Région Normandie

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Le nouveau bateau d'Alexis Loison a été livré mercredi à Caen.

Le nouveau bateau d’Alexis Loison a été livré mercredi 16 janvier à Caen. (©DP)

On t’imagine heureux d’avoir reçu ton nouveau « Figaro Bénéteau 3 » ?

C’est comme un gros cadeau ! Avec plein de petits cadeaux, plein de petits gadgets à déballer à l’intérieur. Il faut prendre les mesures, installer tout le gréement dormant et courant, l’informatique… Je suis tellement impatient de pouvoir le mettre à l’eau pour la première fois. On fera les premiers essais début février, à Port-la-Forêt (Finistère).

Pour le moment, il est tout blanc. Mais la nouvelle décoration, avec le logo de la Région Normandie, sera mise en place la semaine prochaine.

La première compétition officielle avec aura lieu début avril, à l’occasion de la Sardinha Cup, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

A lire aussi : Alexis Loison, nouveau skipper de la Région Normandie

« Je risque, dans un premier temps, de chercher mes marques »

Le bateau est-il conforme à tes espérances ?

Il y a deux ou trois petits détails qui vont être réglés en SAV (service après-vente). Mais, il n’y a rien de catastrophique. On en saura très vite davantage lors de la phase de navigation, pour vérifier si toute la structure tient. Il y aura peut-être d’autres surprises plus ou moins bonnes à régler. Personnellement, je risque dans un premier temps de chercher mes marques. Pour la première fois, j’ai des foils, et c’est quelque chose qu’il faut manipuler avec précaution.

Plus que le bateau en lui-même, c’est le skipper qui va avoir besoin d’une période de rodage !

 A lire aussi : Voile : Alexis Loison termine l’année en beauté

« Tout est remis en question »

Quelles nouvelles perspectives vont pouvoir t’offrir ce bateau ?

Déjà, c’est l’occasion de repartir sur un nouveau support, donc c’est forcément excitant. Ce bateau devrait logiquement m’aider à être plus rapide, mais ce sera également le cas pour tous les concurrents du Figaro. Avant toute chose, je dois apprendre à m’en servir de manière optimale, savoir comment trouver les bons réglages de voiles. Et pour y parvenir, il n’y a pas d’autres moyens que de naviguer avec. En tout cas, tout est remis en question.

Cela te fait-il peur ?

Il y a forcément un peu d’appréhension. Mais, il y a des choses qui rassurent et qui me rendent optimiste. Je suis déjà satisfait de la manière dont j’ai mené cette pré-saison au niveau technique.

Je me suis entouré de gens ultra-compétents, avec lesquels je travaille beaucoup et bien. Il n’y a pas de raison que cela se passe mal…

Cour d'assises du Lot. 25 ans de prison pour l'agriculteur de Gorses déclaré coupable d'assassinat

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Maître Édouard Martial © Jean-Claude Bonnemère

Maître Édouard Martial © Jean-Claude Bonnemère

Jean-Paul Gouzou est reconnu coupable de l’assassinat le 3 mars 2017 à Gorses, de Djeneba Bamia, 37 ans, son épouse avec qui il était en instance de divorce.

Jean-Paul Gouzou : seul responsable

« Je m’appelle Djeneba, je suis née au Mali, j’ai tout quitté pour l’homme que j’aimais… » déclare Frédéric Almendros à l’entame de son réquisitoire. L’avocat général replace ainsi la victime au centre du procès et fait part de ses regrets de ne pas avoir entendu de demande de pardon, de la part de l’accusé qui l’a assassinée le 3 mars 2017, dans la cour de la ferme au lieu-dit Le Theil, commune de Gorses. Ensuite, il dénonce les « facilités » qui ont émaillé ce dossier, notamment les accusations portées à l’encontre de l’institution judiciaire.

Frédéric Almendros reprend dans le détail les interventions de la justice. Il mentionne notamment la plainte du 12 mars 2016, lorsque Djeneba a été tirée du lit par les pieds, laquelle a abouti à un rappel à la loi. Il revient sur l’ordonnance de protection judiciaire, imposant à Jean-Paul Gouzou de restituer les armes en sa possession, ordonnance qui ne pouvait être renouvelée, sans élément nouveau porté au dossier. « Les procédures n’ont pas été négligées et les réponses pénales ont été adaptées aux informations transmises au Parquet ! » scande-t-il. Plusieurs communications parues dans les médias pointaient de soi-disant « dysfonctionnements dans l’appareil judiciaire ». Frédéric Almendros précise : « Djeneba elle-même faisait savoir, un mois avant le drame : « la situation s’est apaisée ».

L’avocat général le proclame : « Le seul responsable de ce drame, c’est Jean-Paul Gouzou ! » Quatre jours avant l’assassinat, l’accusé et son épouse avaient été convoqués devant le tribunal des baux ruraux et les échanges s’étaient déroulés sans éveiller d’inquiétude particulière.

Parce qu’il ne voulait pas la perdre ?

« Personne avant le 3 mars 2017, n’avait perçu ce qui allait se passer ! » affirme haut et fort Frédéric Almendros, façon de remettre chacun à sa place et faire taire tous les « on l’avait pourtant dit qu’il allait se passer quelque chose… » Il insiste : « avec lucidité, avec déterminisme, l’accusé a fait en sorte que Djeneba ne vive plus ». Il avait décidé que Djeneba ne devait pas se rendre au Mali avec ses enfants et son nouveau compagnon Jean-Michel Costes.

L’avocat général se tourne vers l’accusé : « Vous n’avez pas entendu la petite voix qui vous disait : arrête !  Djeneba, en revanche, a entendu le premier coup de feu et le second aussi ! » L’accusé écoute, souvent la tête baissée. Les paroles de l’avocat général pleuvent dru.

Qu’est-ce qui fait qu’un homme accomplisse quelque chose d’inhumain ? « Je me suis sacrifié pour les enfants » ; cette expression maintes fois entendue dans la bouche de l’accusé n’est qu’un prétexte, aux yeux de l’avocat général. Selon lui Jean-Paul Gouzou s’est noyé tout seul !

L’accusé est dépeint tel un tyran domestique, violent, ne serait-ce que par ses paroles ; un mari avec une conception archaïque du couple, un être bourru, froid, sur qui tout a glissé. L’avocat général requiert 25 ans de réclusion criminelle.

Ressortira-t-il vivant de prison ?

C’est maître Sylvia Goudenege-Chauvin qui ouvre les plaidoiries de la défense en citant Sénèque : « Le bon juge condamne le crime, sans haïr le criminel ! » L’avocate regrette qu’on ait cherché à faire de Jean-Paul Gouzou l’homme violent qu’il n’est pas. Elle partage cette recommandation de Victor Hugo : « Braves gens, prenez garde aux mots que vous dites ».

Par touches successives, elle éclaircit le portrait de l’accusé en dépeignant un homme rustre, autoritaire, caractériel, difficile à vivre ; quelqu’un qui n’est pas capable de montrer ce qu’il ressent. Pas plus ! Elle rappelle que Djeneba a passé son permis de conduire et suivi une formation pour devenir chef d’exploitation agricole, ce qui ne saurait faire d’elle une l’esclave, comme cela a pu être rapporté à diverses reprises.

« Effectivement le 12 mars 2016, il sort du lit Djeneba en la tirant par les pieds et trois jours plus tard, elle quitte le domicile conjugal car elle ne veut pas supporter de violences » rappelle l’avocate. Puis elle évoque le passage à l’acte du 3 mars 2017, un geste incompréhensible à ses yeux, au regard du parcours de vie de l’accusé. Maître Goudenege-Chauvin espère que Jean-Paul Gouzou pourra ressortir vivant de prison, pour dire à ses enfants, les yeux dans les yeux : « Je vous demande pardon ».

À la question du malheur, il a répondu par un malheur plus grand encore !

Suit l’intervention attendue de maître Édouard Martial. Dans un premier temps, il évoque la palette des crimes, plus horribles les uns que les autres. Il ponctue cette funeste énumération d’un : « Oui, c’est possible ! » Le crime revêt toutes les formes d’horreur. Et l’avocat d’exprimer l’interrogation qui vient à l’esprit de tous : comment celui qui est mon voisin, qui me ressemble, avec qui j’ai peut-être pris un verre, a-t-il pu basculer dans cette horreur ?

Il se tourne vers l’accusé : « celui que je défends reste un mystère pour moi ; son crime échappe à l’esprit logique ». Comment en effet, ce 3 mars 2017, cet homme qualifié de « très intelligent » a-t-il pu se comporter de la sorte ? Pourquoi à la question du malheur qui se posait à lui, il a répondu par un malheur, plus grand encore ?

L’avocat reprend le fil de l’affaire au moment où Jean-Paul Gouzou et son épouse, après avoir traversé une période de tensions durant la phase de séparation, faisaient part l’un et l’autre d’une situation apaisée…

À ce moment-là survient un nouvel événement dans la vie de Jean-Paul Gouzou : le dépistage d’un cancer. L’avocat se demande comment son client a pu réagir à une pareille nouvelle. À présent seul, avec la maladie qui le surprend, l’annonce du départ de ses enfants pour le Mali, l’a désemparé. « Si vous vous étiez retrouvé dans cette situation et que celle avec qui vous êtes en train de vous séparer vous annonce qu’elle part au Mali avec les petits de 2 ans, 4 ans et 6 ans. Et qu’en faisant des recherches, vous vous rendiez compte qu’il est déconseillé par le Ministère des affaires étrangères de se rendre dans ce pays, en raison de l’insécurité qui y règne, quelle serait votre réaction ? » S’ajoute à cette interrogation le fait que Djeneba faisait partie de l’ethnie des Dogons au sein de laquelle l’excision reste une pratique courante. « Moi je suis inquiet, je tremble ! » s’exclame maître Martial. Il ajoute : « Oui il a raison d’être inquiet Jean-Paul Gouzou». Il avait saisi le juge aux affaires familiales, espérant obtenir une interdiction pour les enfants de quitter le territoire national. C’est l’inverse qui s’est produit. Djeneba a reçu l’autorisation de se rendre au Mali pour un séjour d’une quinzaine de jours. Jean-Paul Gouzou se demande alors comment faire pour que les enfants ne partent pas. « Il ne lui reste que le cerveau pour venir à la rescousse de son inquiétude grandissante ; mais celui-ci est déjà affecté par l’annonce de la maladie. « Ça cogne dans sa tête ! Et c’est comme ça que lui vient l’idée de la tuer ! »

Quand il commence à se développer, le crime ne s’arrête pas !

« Il a tué et doit en répondre ; il a détruit l’avenir de ses enfants, il s’est condamné et il a perdu la propriété de ses parents… Intelligent ? » se demande maître Martial. Ce n’est pas une intelligence qui s’est exprimée, mais le raisonnement « définitivement tordu » d’un homme enfermé dans ses certitudes, sa propre histoire, incapable d’ouvrir les portes ! Le drame de Jean-Paul Gouzou, c’est qu’il ne sait pas recevoir ; c’est un « amputé de la vie » qui ne sait pas davantage partager ses sentiments… À celle qui lui a tant manifesté son amour, s’il s’était donné la peine de lui demander qu’est-ce qui la faisait souffrir, peut-être que tout se serait passé différemment. Il n’a même pas été capable de la menacer, de lui faire peur, pour la dissuader de partir au Mali. Dans sa tête c’était comme une cocotte-minute prête à exploser… Quand il commence à se développer, le crime ne s’arrête pas ! Aujourd’hui, Jean-Paul Gouzou a tout perdu. Son raisonnement était faussé. Les conséquences de son geste ne peuvent plus lui échapper à présent. Alors que dans cette maison, ils pouvaient tout avoir pour être heureux. « L’horreur de ce que vous avez fait vous poursuivra jusqu’au dernier souffle ! » termine-t-il.

Et Jean-Paul Gouzou de livrer ses dernières paroles ; une confession publique, en quelque sorte : Je ne sais pas ouvrir mon cœur, je ne pensais pas lui faire de mal quand je criais sur elle. Si j’avais su faire, on aurait parlé. J’ai le verbe haut, mais je ne suis pas méchant. Je voudrais revoir mes enfants. Je demande pardon à Djeneba et à sa famille ! »

La cour et les jurés se sont retirés avant de réapparaître pour le prononcé du verdict par le président Cyril Vidalie peu avant 16 h 30 : 25 ans de réclusion criminelle. La qualification d’assassinat a été retenue. À l’issue de l’audience civile, il a été prononcé la déchéance de paternité de Jean-Paul Gouzou. Les intérêts civils seront arrêtés ultérieurement.

Jean-Paul Gouzou dispose de 10 jours francs pour interjeter appel.

JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE

La synthèse de ce procès sera publiée dans La Vie Quercynoise de jeudi 24 janvier 2019.

Nouveau : le Coiffeur Chez Max à Caen voit plus grand et plus luxueux avec Max GOLD !

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Maxence Blin avec l'équipe de Chez Max GOLD qui s'installe en ce début d'année 2019 en centre-ville de Caen (Calvados).

Maxence Blin avec l’équipe de Chez Max GOLD qui s’installe en ce début d’année 2019 en centre-ville de Caen (Calvados). (©DR)

Il était à la périphérie, le voilà en centre-ville. Maxence Blin, à la tête des enseignes « Coiffeur chez Max » à Louvigny, Saint-André-sur-Orne et à Venoix, vient de lancer sa première boutique en centre-ville de Caen (Calvados).

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Du haut de ses 22 ans, il a déjà marquer de son nom le marché caennais de la coiffure ! Après deux années d’exercice, il vient donc d’ouvrir un quatrième salon, en centre-ville. Dans une ambiance presque confidentielle, tout y est rapporté au luxe et il ne s’en cache pas :

Ce nouveau salon s’adresse à une clientèle de passage en centre-ville, il s’agit de la continuité de mes salons, mais en amélioré. 

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Ses salons se distingue par une esthétique soignée qui parle aux hommes qui aiment prendre soin d’eux. L’identité propre de ses boutiques lui permet de se distinguer sur le marché très concurrentiel de la coiffure. Dans sa boutique du centre-ville, un grand billard attend les joueurs fraîchement coiffés. Et il n’hésite pas à user des réseaux sociaux pour assurer sa communication. Il lui arrive régulièrement d’accueillir dans ses salons des joueurs du Stade Malherbe Caen ou du Caen Basket Calvados.

Pratique. Chez Max Gold. 11 boulevard Maréchal Leclerc. Du lundi au samedi en continu. 02 31 85 72 99.


Champions Cup : Pour le Stade Toulousain, ce sera le Leinster ou le Racing 92 en quarts !

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Le Stade Toulousain d'Antoine Dupont pourrait retrouver le Leinster en quarts de finale.

Le Stade Toulousain d’Antoine Dupont pourrait retrouver le Leinster en quarts de finale. (©Icon Sport)

On y voit plus clair dans la course aux phases finales ! Après une riche après-midi, ce samedi, le 6e journée de Champions Cup a quasiment rendu son verdict. Avant même les deux rencontres de la poule du Stade Toulousain, prévues demain dimanche, Actu Rugby est en mesure de vous annoncer les adversaires potentiels des « Rouge et Noir » en quarts de finale.

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Partons d’un premier postulat : En déplacement chez les London Wasps, lanterne rouge du groupe, le Leinster devrait l’emporter pour s’assurer de finir en tête de la poule. Le Stade Toulousain ne pourrait alors se qualifier qu’en tant que meilleur second et jouer son quart de finale à l’extérieur. Cette hypothèse est, sauf énorme surprise, celle qui va se produire ce dimanche.

Oublier le bonus offensif contre Bath pour éviter le Leinster ?

Et c’est là que les Haut-Garonnais pourraient se retrouver dans une situation inconfortable. En cas de victoire des « Rouge et Noir » contre les Anglais de Bath, c’est l’éventualité du bonus offensif qui déciderait de l’adversaire de Toulouse au prochain tour.

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Voici les deux cas de figure possibles pour le Stade Toulousain ce dimanche : En cas de victoire bonifiée contre Bath tout d’abord, les joueurs d’Ugo Mola retrouveraient les Irlandais du Leinster en quarts, sur la pelouse de la RDS Arena, où il furent balayés 29-13 la semaine dernière. 

En cas de victoire non bonifiée cette fois, c’est l’Ulster qui se déplacerait chez son voisin irlandais, laissant alors le Stade Toulousain se rendre sur la pelouse du Racing 92 pour un choc franco-français. Reste à savoir si les coéquipiers de Maxime Médard prendront le risque de rester dans les clous d’une victoire non-bonifiée afin d’éviter le Leinster sur sa route…

Acte X des Gilets jaunes : avec 10 000 manifestants, Toulouse bat un record de mobilisation

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Toulouse a battu un nouveau record pour l'acte X avec 10 000 manifestants.

Toulouse a battu un nouveau record pour l’acte X avec 10 000 manifestants. (©Actu Toulouse/Maxime Gil)

Nouveau samedi de tensions dans le centre-ville de Toulouse, samedi 19 janvier 2019. Pourtant, cet acte X de la mobilisation des Gilets jaunes contre la politique d’Emmanuel Macron s’était déroulé dans le calme, au travers d’une marche qui a conduit les manifestants à faire la boucle autour de Jean-Jaurès, via Arnaud-Bernard, le Capitole et les boulevards.

Même l’humour était de sortie dans cet acte X !

Avec la présence de « Fly Rider »

Un début de manifestation où l’on a aperçu l’une des figures nationales du mouvement des Gilets jaunes, Maxime Nicolle, alias « Fly Rider ». Les mêmes demandes sont revenues dans les chants de la manif toulousaine : « la démission d’Emmanuel Macron », plus de « justice sociale et fiscale » et la mise en place du « Référendum d’initiative citoyenne », entre autres.

La manifestation intersyndicale était déclarée, contrairement à celle des Gilets jaunes, indique la préfecture.

Le Capitole souillé

Mais le beau tableau s’est écroulé. Si la foule s’est massée dans le calme place du Capitole, sans débordements, le passage du cortège a laissé des traces : le Capitole a été tagué, des banderoles ont été déployées durant quelques minutes et de la peinture noire a été jetée sur la façade du bâtiment emblématique de la Ville rose.

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Avant un passage devant le Monument aux morts de François-Verdier, vers 16h40, où l’on a pu assister à des échauffourées et des tirs de lacrymogène, des vitrines de commerces, des banques surtout, ont été la cible des casseurs, et des distributeurs dégradés, rue de Metz.

Là aussi, l’impression d’un même scénario qui se répète a refait surface aux yeux des Toulousains.

La situation dégénère à 17h

La situation a tourné au vinaigre boulevard de Strasbourg, puis à Jean-Jaurès, aux alentours de 17h. Le slogan « Tout le monde déteste la police ! » a commencé à résonner de plus en plus.

C’est à ce moment de la journée que la préfecture, qui avait compté 5000 personnes au milieu de l’après-midi, a revu son comptage à la hausse avec 10 000 personnes (comme la police). Soit un nouveau record, devant les 6000 à 10 000 personnes recensées pour l’acte XIX le samedi 12 janvier 2019.

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De la fumée dans la station Jeanne d’Arc

Les affrontements se sont déroulés sur les boulevards. Du côté de Jeanne d’Arc, de la fumée s’est échappée de la station de métro, avec de nombreuses personnes incommodées. La circulation de la ligne B a été interrompue durant une heure.

Une Banque Populaire saccagée

Dans la soirée, les affrontements se sont poursuivis aux quatre coins du centre-ville. Là, les commerces ont de nouveau été la cible des attaques des casseurs. Rue Alsace-Lorraine, aux alentours de 18h30, la Banque Populaire a vu ses vitres brisées, un distributeur détruit et des piles de documents de travail ont été jetées et éparpillés dans la rue.

Sur un immeuble pas très loin, les casseurs ont tagué le message « Castanerfs à vif ».

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Selon notre journaliste sur place, le Crédit Agricole de Wilson a lui aussi été détérioré.

Des caméras de vidéosurveillance détruites ?

Le jeu de chat et de la souris s’est poursuivi dans la soirée dans une atmosphère de chaos à Saint-Georges, Wilson, rue Alsace… Selon la préfecture, outre les commerces, la manifestation a engendré des feux de poubelles et du mobilier urbain détérioré. De plus, des tentatives de destruction de caméras de vidéosurveillance ont été constatées.

250 casseurs, 24 interpellations

Selon un bilan provisoire de la journée, la préfecture de Haute-Garonne annonce 24 interpellations.

Les pouvoirs publics indiquent que « 250 casseurs » ont sévi dans les rues de la Ville rose, ce samedi. La manifestation a entraîné huit blessés légers.

Football (N3) : les Voltigeurs de Châteaubriant s'emparent de la première place

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Les Voltgieurs ont reçu Sablé ce samedi 19 janvier.

Les Voltigeurs de Châteaubriant ont battu, dans la douleur, Sablé-sur-Sarthe. (©L’Eclaireur de Châteaubriant)

Les Voltigeurs de Châteaubriant (Loire-Atlantique) ont reçu ce samedi 19 janvier 2019 la formation de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), pour le compte d’un match en retard (déjà reporté à trois reprises !) du championnat de National 3. L’enjeu était de taille : en cas de succès, les Voltigeurs s’emparaient de la première place.

Comme attendu, les locaux ont la possession du ballon dans le premier acte. Mais ils se montrent beaucoup moins précis que la semaine dernière, contre Challans. Sablé, un peu contre le cours du jeu, en profite à la 28e minute de jeu, avec un but d’Anthony Derouard, qui coupe au premier poteau un coup franc.

Un penalty relance les Voltigeurs

Les Voltigeurs réagissent peu avant la pause, mais les tirs de Lorys Fayolle (42e), David Vernet (42e) et Jean-Pierre Mendy (44e) ne trouvent pas le cadre.

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C’est finalement un coup du sort qui va relancer les locaux. Suite à un cafouillage dans la surface, un défenseur de Sablé touche le ballon de la main. David Vernet ne s’est pas fait prier pour égaliser sur penalty (54e), marquant au passage son neuvième but de la saison.

David Vernet le sauveur

Les deux formations ont ensuite, chacune tour à tour, l’occasion de tuer le match. Mais des deux côtés, on manque de précision.

Trop brouillons et manquant de réalisme, les Voltigeurs vont pourtant être récompensés en fin de rencontre. Sur un ballon mal dégagé par les visiteurs, David Vernet a surgi au deuxième poteau pour inscrire son deuxième but de la soirée (86e).

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Grâce à ce succès, les Voltigeurs s’emparent de la première place du groupe, une semaine avant de se rendre à La Suze.

Voltigeurs de Châteaubriant : Grégory Douard – Adrien Bommé (Stéphan Welsh, 59e), Clément Chevalier, Ismaïla Touré, François Gaudiche, Jean-Pierre Mendy – Guy Tapé (Babacar Leye, 84e), Lorys Fayolle – Fodiba Danso, Pierre Nunge (Loïc Binet, 69e), David Vernet.

Orianie, l'opéra-rock made in pays de Bray sera joué le 27 janvier à Neufchâtel-en-Bray

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Chant, musique, danse et passion composent le menu d'un opéra rock composé par Vincent Pépin, librement inspiré de Crime et châtiment de Dostoievski à Neufchâtel-en-Bray le 27 janvier 2019.

Chant, musique, danse et passion composent le menu d’un opéra rock composé par Vincent Pépin, librement inspiré de Crime et châtiment de Dostoievski à Neufchâtel-en-Bray le 27 janvier 2019. (© Splendide Hasard)

Du chant, de la musique, un peu de danse et beaucoup de passion : Orianie l’opéra-rock est une comédie musicale à l’ambiance rock à ne surtout pas manquer ! Elle a été entièrement (musiques, textes, décors, mais aussi production) créée par la compagnie Splendide Hasard, troupe de jeunes artistes locaux.

La troupe brayonne Splendide Hasard a réussi son pari : donner vie à sa propre comédie musicale, Orianie. Elle jouera son opéra-rock à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime) dimanche 27 janvier 2019.

Ce sera l’occasion de découvrir Rhodia, un jeune étudiant qui vit avec Anastasia dans les quartiers mal famés d’Orianie. Au gré de ses rencontres avec le dealer Aleone, le commissaire Porphyre et l’étonnant clochard Marmelade, il se retrouve au coeur d’une enquête qui l’enferme dans sa solitude. Tout au long de l’intrigue, les voix des personnages se lient au chant de Rhodia dans la tourmente qui le mène au crime puis à la désillusion.

Depuis trois ans, la troupe travaillait sur une création originale, un opéra-rock intitulé Orianie. Il s’agit d’une création librement inspirée de Crime et Châtiment de Dostoïevski, écrite et composée par Vincent Pépin, un des membres de la troupe. Cet opéra-rock composé par Vincent Pépin est une création collective, mêlant humour et tragédie, chant, théâtre et danse.

Sur scène, les spectateurs pourront voir une vingtaine d’artistes (8 chanteurs et 11 musiciens se donnent la réplique) sur scène.

Du violoncelle au trombone, de la harpe à la guitare électrique, les ambiances musicales se succèdent, entre thèmes classiques et rock. Les décors, lumières et effets complètent cet opéra-rock.

 

Orianie, l’opéra-rock de la compagnie Splendide Hasard : Théâtre Robert Auzelle, Neufchâtel-en-Bray, le 27 janvier à 17 h. Res L’art et la Manière 09 83 26 54 24.

Football. Le SM Caen est-il vraiment le champion pour relancer les équipes en difficulté ?

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Frédéric Guilbert trouve que son équipe de Caen relance bien trop souvent les adversaires en difficulté.

Frédéric Guilbert trouve que son équipe de Caen relance bien trop souvent les adversaires en difficulté. (©Léa Quinio/sport à Caen)

Voilà des années qu’on entend le même discours : Caen est un tremplin rêvé pour les équipes en difficulté. Affronter le Stade Malherbe serait la meilleure manière de renouer avec la victoire quand on peine à gagner ses matchs. Même Frédéric Guilbert le pense. « Je sais que vous allez me dire – parce que je connais vos questions – que Caen est une équipe qui relance les autres, a lancé Fred Guilbert vendredi en conférence de presse. Les faits sont là. Caen a relancé beaucoup d’équipes. »

LIRE AUSSI : Football. Pour reconquérir son public, Caen « doit se mettre minable » contre Marseille

Le latéral droit pense sûrement à Monaco et à sa victoire 0-1 au stade d’Ornano après une terrible série de seize matchs sans succès. C’était le 24 novembre 2018, et la contre-performance caennaise a forcément marqué les mémoires. Mais est-ce bien vrai que Caen passe son temps à relancer les adversaires en détresse, comme le sera Marseille dimanche au stade d’Ornano ?

Paris et Lille n’avaient pas besoin d’être relancés

Caen a concédé huit défaites cette saison. Il n’y avait évidemment nul besoin de relancer le PSG lors de la première journée (3-0)… C’était déjà un peu plus le cas à Saint-Etienne (cinquième journée, défaite 2-1), qui pointait alors juste derrière Caen après trois nuls et une lourde défaite 4-0 à Paris.

Au match aller contre Marseille (neuvième journée, défaite 2-0), les Provençaux venaient d’alterner victoires et défaites mais sortaient d’un lourd revers 3-0 à Lille. Ces mêmes Lillois qui n’avaient pas besoin d’être relancés quand ils ont conforté leur deuxième place en battant Caen 1-0 (onzième journée).

Brice Samba et les Caennais sont-ils moins bons contre une équipe qui reste sur une défaite ?

Brice Samba et les Caennais sont-ils moins bons contre une équipe qui reste sur une défaite ? (©Sport à Caen)

Rennes en a profité, pas Monaco

La première défaite à domicile, concédée contre Rennes à l’occasion de la douzième journée, répond un peu plus à ce besoin de relance. Les Bretons étaient alors quatorzièmes après une défaite à domicile contre Reims. Depuis, tout va mieux pour eux. Le revers suivant devant Monaco, on l’a vu, est l’illustration parfaite de l’équipe en faillite qui vient se refaire la cerise dans le Calvados. Même si ce fut toujours dur derrière. 

En revanche, Nîmes était dans une excellente dynamique avant de se rendre à Caen et d’y profiter de la profonde faiblesse des Rouges et Bleus en ce 5 décembre 2018 (1-2). Ensuite, les Crocos ont perdu quatre matchs de suite. Comme quoi, battre Caen peut faire l’effet inverse d’une relance ! Pourtant, ils avaient sacrément bien joué ce soir-là…

Saïf Khaoui stoppé par un maillot jaune de Lille.

Saïf Khaoui stoppé par un maillot jaune de Lille. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Enfin, la huitième et dernière défaite de Caen jusqu’à présent cette saison le fut contre Lille (1-3). En championnat, les Nordistes avaient perdu leur précédent match, même s’ils étaient toujours deuxièmes…

Cinq défaites contre des équipes battues lors du match précédent

Même si le constat est réducteur, parce qu’une dynamique ne se limite pas à un match, Caen a perdu cinq fois sur huit cette saison contre un adversaire qui sortait lui-même d’une défaite. Cela suffit-il à en faire la victime favorite des équipes en difficulté ? Pas sûr, même si le souvenir des saisons précédentes ne plaide pas forcément en sa faveur. Fabien Mercadal, dont le regard sur la question est neuf, a un avis assez tranché.

Il faut arrêter de penser qu’on relance plus les équipes en difficulté qu’ailleurs. Pour moi, ça n’a aucun sens ! À force de le dire, on se convainc de ça. Donc on n’en a pas parlé.

Il est évident que Caen n’a aucun intérêt à partir avec un désavantage psychologique contre une équipe qui reste sur neuf matchs sans victoire. Pourtant, beaucoup de ses supporters redoutent avant tout le réveil de Marseille au stade d’Ornano. D’ailleurs, cela fait plus de vingt ans que le SMC n’a pas battu l’OM dans son antre…

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