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ANALYSE : Grand débat : ce que risque (ou peut gagner) Emmanuel Macron dans ce grand déballage

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Le Grand Débat National débute alors que les gilets jaunes sont mobilisés depuis le 17 novembre 2018.

Le Grand Débat National débute alors que les gilets jaunes sont mobilisés depuis le 17 novembre 2018. (©Maxime Gil / Actu Toulouse)

La chronique continue. Les gilets jaunes sont toujours mobilisés. Tous les samedis, depuis plus de deux mois, les mêmes images défilent sur les écrans. Des dizaines de milliers de manifestants descendent dans la rue. Emmanuel Macron a débloqué des milliards d’euros et reculé sur la fiscalité « carburants ». Le contre-feu n’a pas éteint l’incendie. Le foyer perd en intensité. La mobilisation est passée de plus de 300 000 personnes à moins de 100 000. Le soutien de l’opinion s’effrite et reste tout juste majoritaire.

LIRE AUSSI : Acte IX des Gilets jaunes à Toulouse : mobilisation en hausse et débordements en fin de manifestation

Une colère trop forte…

Malgré tout, la crise est loin d’être derrière nous. La colère est trop forte et profonde pour s’évaporer sous l’effet du temps qui passe et de la lassitude qui gagne. Pour trouver une issue, Emmanuel Macron a inventé un Grand débat national. Une telle consultation est unique sous la Ve République. Il n’existe pas de précédent.

LIRE AUSSI : Grand débat national : ce qu’il faut savoir sur son organisation

C’est plutôt cohérent car la crise actuelle est également inédite. La France a connu les barricades de mai 68. Elle a vécu une (quasi) guerre civile en 1962, avec les attentats de l’OAS. Mais les « gilets jaunes » sont une Jacquerie aussi nouvelle qu’inattendue.

Vers 4 à 5 millions d’avis attendus

À situation extraordinaire, réponse exceptionnelle avec un débat hors-norme. Évidemment, il est trop tôt pour tirer une conclusion. Néanmoins, les interrogations sont nombreuses. La première concerne la participation. 40 % des Français se disent prêts à participer. 4 à 5 millions de personnes pourraient donner leur avis sur internet ou se déplacer.

Si ce score est atteint, Emmanuel Macron pourra être satisfait. Ce sera une sorte de « validation » de la méthode. Mais, surtout, politiquement, le chef de l’État reprendra la main. Il pourra invoquer le Grand débat pour « marginaliser » les Gilets jaunes. Des Gilets jaunes qui affirment d’ailleurs (massivement) ne pas vouloir participer.

LIRE AUSSI : Grand débat national : à Toulouse, des formulaires à disposition dans les mairies de quartier

Un socle de 25 à 30% de soutien

Emmanuel Macron continue à bénéficier d’un socle de 25 à 30 % de soutien. Quelle que soit l’issue de la consultation, le chef de l’État peut espérer le solidifier et même l’étendre. Le retournement de l’opinion vis-à-vis remonte à l’explosion des violences. En se drapant dans la tunique de celui qui écoute et tend la main, Emmanuel Macron « repousse » les gilets jaunes dans le camp des « factieux ».

Le Grand débat, avant même son lancement, constitue un « atout » tactique pour l’Élysée. L’exercice a toutefois des limites. Le véritable enjeu c’est « quelles conclusions et quelles actions ». Et là c’est loin d’être évident.

LIRE AUSSI : Manifs des gilets jaunes à Toulouse : la facture s’élève à 2,6 millions d’euros pour la collectivité

Usine à gaz ?

Le Grand débat est une formidable usine à gaz. Les tuyaux partent dans tous les sens : citoyens, associations, élus, réunions en mairies, site internet, citoyens tirés au sort… Mais ce sont surtout les demandes qui risquent de partir en l’air. Les maires ruraux ont remis une synthèse des « cahiers de doléances ».

LIRE AUSSI : Toulouse : un gilet jaune met à disposition un cahier de doléances en ligne

Les revendications partent tous azimuts. Emmanuel Macron a cadré le Grand débat. Mais le premier défi est que le débat débouche sur des propositions concrètes et surtout « transformables » en actes.

Attention au grand déballage

L’Élysée promet que la parole des Français va se transformer en décisions. C’est facile à promettre. Beaucoup plus compliqué à faire. Et c’est pourtant vital. Le Grand débat ne doit pas tomber dans un grand déballage, sans utilité ni finalité.

Autrement, le remède va aggraver le « mal ». Emmanuel Macron est au cœur de la crise des gilets jaunes. Il est directement visé et accusé de faire preuve d’arrogance, de mépris. Sans résultats concrets et tangibles, perceptibles et réels, le Grand débat se réduira à un « causes toujours ».

Mais, surtout, la consultation nationale peut renforcer le profil « punching-ball » d’Emmanuel Macron. Pour l’Élysée, le Grand débat c’est une tentative de sortie de crise. Mais la planche de salut peut se transformer en nouveau fagot dans le bûcher. Verdict dans les prochains mois.

LIRE AUSSI : Impact des manifs des Gilets jaunes à Toulouse : un « plan Marshall » pour soutenir les commerçants

Laurent Dubois


Val-d’Oise. Victime d’une crise cardiaque dans les rues d’Eaubonne, la nonagénaire secourue par un témoin

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Les pompiers ont relancé le coeur de la victime avant de la transporter à l'hôpital d'Eaubonne.

Les pompiers ont relancé le coeur de la victime avant de la transporter à l’hôpital d’Eaubonne. (©Illustration Actu.fr)

Il était 11h19, mardi 15 janvier, lorsque les pompiers ont été dépêchés pour porter secours à une victime sur la voie publique, à Eaubonne (Val-d’Oise). Une femme de 90 ans venait d’être victime d’un arrêt cardio-respiratoire sur l’avenue d’Alsace-Lorraine.

Un témoin a porté les premiers soins à la victime. Il a effectué un massage cardiaque  dans l’attente de l’arrivée des secours. Ces derniers ont réussi à relancer le coeur de la nonagénaire avant de la transporter à l’hôpital d’Eaubonne.

Basket. Caen réalise le hold up parfait à Quimper !

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Paul-Lou Duwiquet, qui jouait à Quimper la saison dernière, s'est démené pour le CBC.

Paul-Lou Duwiquet, qui jouait à Quimper la saison dernière, s’est démené pour le CBC. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Cette fois, le money time fut caennais ! Si souvent décevant dans le quatrième quart-temps, et parfois même absent dans le finish, Caen a cette fois profité de cette période pour décrocher sa quatrième victoire de la saison à Quimper, ce mardi 15 janvier 2019 (79-85).

L’affaire était pourtant mal engagée. Contraint de courir après le score dès la fin du premier quart-temps, Caen comptait treize longueurs de retard à la 35ème minute de jeu (72-59). Les Caennais déploraient déjà ce déficit à la mi-temps (54-41, 20′), en raison notamment des nombreux ballons perdus très vite concrétisés par Quimper en contre-attaque.

LIRE AUSSI : Basket. Antoine Michon (Caen BC) : « L’entraîneur assume beaucoup plus de choses que ce dont il est responsable »

Duwiquet, Tobert et Ramseyer ont préservé l’espoir

À l’abord du money time, Caen n’avait mené qu’une poignée de minutes en début de match. Efficaces à trois points, les Normands s’étaient aussi appuyés sur Tolbert (10 points), Duwiquet (13 points) et l’incontournable Ramseyer (15 points) pour continuer d’y croire dans le troisième quart-temps (57-57, 28′). Le CBC défendait surtout (beaucoup) plus fort.

Ses efforts, au moins sur le plan défensif puisque l’attaque restait trop statique, ont paru voler en éclats au début du dernier quart. Tolbert et Norelia sont rapidement sortis pour cinq fautes, King et Prost ont fait briller leur adresse longue distance et Caen paraissait définitivement détaché. Et puis…

Brooks et Salmon ont tout relancé

À un peu plus de quatre minutes de la fin, un tir à trois points compliqué de Brooks, encore très décevant auparavant (3 d’évaluation), a totalement relancé les visiteurs (72-67, 36′). Dans la foulée, Salmon a frappé deux fois derrière la ligne des 6m75 (74-73, 37′) face à des Finistériens déboussolés. Ramseyer est resté intraitable, redonnant l’avantage aux siens, puis Clerc (15 points) a mis fin au suspense, malgré le retour à deux points des locaux (77-79, 39′). Les lancers de fin de match, rentrés par Clerc et Duwiquet, n’ont rien changé à la donne.

Caen renoue avec la victoire et revient sur son adversaire du soir. La place de lanterne rouge devrait revenir à Chartres. De quoi mieux respirer avant de recevoir Gries vendredi 18 janvier !

Quimper 79 – 85 Caen

26-22 / 28-19 / 11-16 / 14-28

Quimper : Choplin 9, Cohn 7, Mondésir 9, Joaquim 16, King 17, Prost 15, Douvier, Djimrabaye 6.

Caen : Clerc 15, Brooks 9, Duwiqet 13, Salmon 15, Ramseyer 15, Tolbert 10, Marinov 2, Norelia 6. 

Grand débat national : y aura-t-il un (vrai) débat à Toulouse, quatrième ville de France ?

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Censé éteindre la crise sociale née avec le mouvement des gilets jaunes en France, le Grand débat national peine à se concrétiser à Toulouse

Censé éteindre la crise sociale née avec le mouvement des gilets jaunes en France, le Grand débat national peine à se concrétiser à Toulouse (©Illustration / La Renaissance Le Bessin / Actu.fr)

Annoncé depuis plusieurs semaines, le Grand débat national a été officiellement lancé par le chef de l’État mardi 15 janvier 2019 en France, et pour une durée de deux mois, mais il a visiblement du mal à décoller à Toulouse et en Haute-Garonne. Et pour cause : le jour même du lancement, on ne sait toujours pas s’il y aura – ou non – un vrai débat dans la Ville rose… Et c’est le flou le plus total autour de l’organisation.

Y a-t-il un pilote dans le débat ?

Qui pilote le débat, localement ? Cette question prête visiblement à confusion. Du côté de la préfecture, on indique que « l’État n’est pas organisateur » (sic) et « n’a qu’un rôle de facilitateur ». Et on renvoie vers la mairie de Toulouse et le site web du Grand débat national (qui n’était pas encore actif mardi, ndlr). Sauf que comme la plupart des maires, Jean-Luc Moudenc a exactement la même rhétorique : le maire de Toulouse « ne se veut pas organisateur, mais facilitateur de l’organisation du débat ». L’Association des maires de France (AMF) a d’ailleurs défini une position identique : les maires seront « acteurs, mais pas organisateurs ».

Le site web du gouvernement, qui évoque le Grand débat, indique : « À l’initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un grand débat national sur quatre thèmes qui couvrent des grands enjeux de la nation ». Il rappelle le lancement, « sur l’ensemble du territoire, des débats locaux, afin qu’un grand dialogue national s’engage entre tous et que chaque citoyen puisse y contribuer ». Et il précise :

Chacun peut organiser un débat que ce soit à l’échelle du quartier, du village ou de la région. Afin de recueillir au mieux la parole citoyenne sur le terrain, la mission du grand débat national propose des kits d’organisation et des présentations des thématiques pour la tenue des débats et des stands.

Franceinfo assurait pourtant dès dimanche que le ministère de l’Intérieur avait envoyé une lettre aux préfets pour leur demander de désigner un « référent » par département. Le courrier n’est-il pas arrivé jusqu’à Toulouse ? Le directeur de cabinet du ministre y précisait que les référents départementaux auront pour mission de « s’assurer que les réunions d’initiative locale pourront bien se tenir, dès le 15 janvier, dans un lieu mis à disposition de préférence par une collectivité locale ou une structure associative, et dans des conditions de sécurité ». Lesdits référents étaient également invités à « se mettre en relation avec les élus et à leur écoute pour leur faciliter l’organisation matérielle des réunions ». Il en appelait à « une implication forte de la part des préfets pour le lancement du processus (car) la crédibilité de ce Grand débat national peut se jouer dans les premiers jours de sa mise en œuvre ».

Le Premier ministre a aussi évoqué « des réunions d’initiatives locales », qui, disait-il, « permettront à chacun de débattre au cours de réunions publiques, de se faire entendre et de convaincre ».

Mais le jour J, pas l’ombre d’un référent, d’un comité de pilotage, ou autre structure organisatrice du débat en Haute-Garonne… 

Un débat par formulaire

Comment va se dérouler ce débat, localement ? Ça aussi, ce n’est visiblement pas tranché. « Nous n’avons pas encore de consigne de l’État », indique-t-on du côté du Capitole.

Seule certitude : la mairie a annoncé la mise à disposition, à Toulouse, de « formulaires d’expression citoyenne » dans « 30 lieux de débat ». La municipalité a prévu de mettre à disposition quatre types de formulaires, « un pour chaque thème identifié par Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français ». Ce sont ces quatre formulaires qui vont être distribués dans les 30 sites définis par la mairie…

LIRE AUSSI : Grand débat national : à Toulouse, des formulaires à disposition dans les mairies de quartier

À savoir que tout un chacun, habitant de Toulouse ou non, peut se procurer et remplir ces documents, qui sont en accès libre dans ces 30 lieux. Il peut les renseigner sur place, ou les emporter chez lui et les ramener remplis… Jean-Luc Moudenc avait toutefois pris soin de signaler lundi soir que « les contributions des Toulousains seront, ensuite, directement transmises à l’organisateur du Grand débat » et que « la collectivité n’en conservera pas copie ».

Les services municipaux s’affairaient, mardi après-midi, à distribuer ces documents, dans l’optique que « tout soit en place mercredi matin ».

Quid du débat « physique » ?

Mais outre ces formulaires, y aura-t-il un « vrai » débat à Toulouse ? Une réunion publique ? À la mairie, on reste sur la même ligne : « C’est à l’État de le dire. On est dans l’attente de savoir ce qu’il veut faire. Si besoin, la collectivité mettra des salles à disposition. La mairie sera facilitateur ». À la préfecture, on renvoie… vers la mairie.

En clair : au soir du lancement dudit débat national, on ne sait pas s’il y aura un débat oral dans l’un des 30 lieux définis à Toulouse, ou si ce ne seront que 30 « boîte aux lettres » des revendications populaires.

Si débats il y a, qui va les animer ?

Dernier point d’achoppement entre la mairie et l’État : l’entourage de Jean-Luc Moudenc s’interroge sur « les conditions dans lesquelles seront organisés les éventuels débats », surtout pour savoir « qui va les animer ». Pour la municipalité, cela ne fait aucun doute : ce n’est pas aux élus de s’y coller… « Il faut que ça reste une initiative étatique, pour en assurer toute l’impartialité », souffle-t-on au Capitole. « Il faut que ce soit a minima pris en charge par la commission du débat public ». Commission qui était, jusqu’ici, surtout occupée à se réorganiser depuis le départ imprévu de sa présidente, Chantal Jouanno, qui a fini par jeter l’éponge après la polémique sur son salaire…

Si Emmanuel Macron, qui a officiellement lancé le débat mardi dans l’Eure, espérait se défausser de l’organisation des débats locaux – et de leurs conclusions – sur les maires, à Toulouse, le message est clair : Jean-Luc Moudenc veut bien prêter les clés, mais il ne prendra pas les coups pour l’Élysée…

Manche : Sept jeunes collectent des fonds et des maillots pour les footballeurs sénégalais

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Après l’Amérique du Sud durant l’été 2018, les Football Globe-trotters partiront au Sénégal durant 15 jours en juillet 2019.

Après l’Amérique du Sud durant l’été 2018, les Football Globe-trotters partiront au Sénégal durant 15 jours en juillet 2019.

Les Football Globe-trotters ont décidé de retourner sur le terrain,  Le club des 7 est motivé comme jamais depuis novembre 2018 et le lancement de son nouveau « Projet Sénégal ».

La deuxième quinzaine de juillet 2019, ces jeunes Manchois âgés de 18 à 22 ans seront en Afrique pour soutenir le club de foot de Joal-Fadiouth, 40 000 habitants, sur la côte ouest du pays.

Buts, poteaux, bancs, équipements…

Selon Baptiste Fauvel, originaire de Barneville-Carteret :

Là-bas, il n’y a aucun terrain de foot digne de ce nom. C’est Jacques, un copain qui a joué en Division 1 sénégalaise, qui m’a parlé de cette ville où il a grandi. Il habite à Hanovre, et il nous a mis en contact avec un entraîneur sur place, Étienne N’Diaye. Le club manque de moyens et ne peut satisfaire les envies des 80 enfants. On va donc leur apporter des maillots (la collecte se poursuit), mais aussi des chaussures grâce à trois étudiants de l’IUT de Cherbourg qui les ont collectées notamment auprès d’équipes locales.

Et ce n’est pas tout ! La solidarité est encore plus forte dans cette action car nos Football Global-trotters (originaires de Valognes, Coutances, Isigny et Barneville) ont lancé une collecte de fonds. L’argent servira à financer la construction et l’installation de deux buts avec les filets, des poteaux de corner, des bancs de touches, des équipements pour l’entraînement et une machine pour tracer les lignes du terrain.

Ils recherchent des maillots de joueurs pros

Et le Barnevillais de continuer :

On recherche des partenaires, on doit récolter au minimum 4 500 €, on en est déjà à 1 600 € avec notre propre apport. On vient aussi de remporter 200 € grâce à notre 2e place au concours J’aime mon asso du Crédit Agricole. On va organiser des événements : une soirée au Kissing club le 28 juin, sans doute un tournoi de foot, et… une grande vente aux enchères de maillots de joueurs pros dédicacés, qui se tiendra en mars sur notre page Facebook. Chacun active ses contacts pour la récolte.

Le sport comme vecteur de lien social

Autres aspects du voyage solidaire en juillet : la mise en place d’ateliers autour des sports collectifs, la participation aux entraînements des enfants, et l’organisation d’un tournoi :

Le credo de notre association est d’utiliser le sport comme moyen de socialisation et d’espoir pour les populations défavorisées aux quatre coins du monde. Notre aventure, comme en Argentine, sera filmée et proposée sur notre site internet sous la forme d’une web-série.

Site : www.footballglobetrotters.com, sur Facebook, Instagram et Twitter. Tél. 06 37 93 78 06 ; e-mail : footballglobetrotters@outlook.fr.

Yannick Moreau a été élu président de l'agglomération des Sables-d'Olonne

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Yannick Moreau reste président de l'agglomération des Sables-d'Olonne.Jean-Paul Dubreuil, à sa droite, est premier  vice-président.

Yannick Moreau reste président de l’agglomération des Sables-d’Olonne. Jean-Paul Dubreuil, à sa droite, est premier vice-président. (©Journal des Sables)

Les conseillers communautaires réunis ce 16 janvier étaient invités à élire le nouveau président de l’agglomération des Sables-d’Olonne.

Cette élection avait été rendue nécessaire par la création de la ville nouvelle des Sables-d’Olonne le 1er janvier dernier.

Elu maire des Sables-d’Olonne le 2 janvier, Yannick Moreau était candidat à sa propre succession à la tête de l’agglomération.

Yannick Moreau a été élu maire des Sables-d’Olonne

Seul candidat, il a été réélu ce mercredi 16 janvier avec 36 voix en sa faveur et six votes blancs.

La soirée a été marquée par quelques tensions : Joël Mercier, ancien maire du Château-d’Olonne, et Didier Gallot et Brigitte Tesson, anciens maire et première adjointe des Sables-d’Olonne, estimaient être en droit de conserver leur vice-présidence. Yannick Moreau n’ayant pas souhaité suivre cette voie, ils ont quitté la séance, ainsi que Simon Avril et Françoise  Rezeau.

13 vice-présidents

Le conseil a ensuite procédé à la désignation des 13 vice-présidents qui entoureront Yannick Moreau.

Jean-Paul Dubreuil, maire de Sainte-Foy, a été élu premier vice-président. Les autres vice-présidents sont : 

  • Chantal Mérel (Les Sables-d’Olonne/Le Château-d’Olonne)

  • Alain Blanchard (Les Sables-d’Olonne/Olonne-sur-Mer)

  • Armel Pécheul (les Sables-d’Olonne)

  • Florence Pineau (Les Sables-d’Olonne/Olonne-sur-Mer)

  • Albert Bouard (maire de Saint-Mathurin)

  • Lucette Rousseau (Les Sables-d’Olonne/Olonne-sur-Mer)

  • Alain Taupin (maire de Vairé)

  • Gérard Hecht (Les Sables-d’Olonne/Le Château-d’Olonne)

  • Fabrice Chabot (maire de L’Île-d’Olonne)

  • Loïc Péron (Les Sables-d’Olonne)

  • Jean-Pierre Chapalain (Les Sables-d’Olonne/Le Château-d’Olonne)

Morbihan : interpellation d'un homme soupçonné d'avoir dégradé les exploitations de 12 maraîchers

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Cet ancien légionnaire, qui souhaitant un remaniement ministériel qui n'a pas eu lieu, a découpé un barreau du portail métaillique de la gendarmerie de Mussidan (Landes) à la disqueuse.

Un homme a été interpellé ce mercredi matin, 16 janvier à Vannes, il est soupçonné d’être impliqué dans des actes vandales auprès de maraîchers du Morbihan. (©Photo d’illustration – Le Républicain Sud-Gironde)

Depuis mi-décembre, une série d’actes de vandalisme a été constatée dans le Morbihan. Une douzaine de maraîchers est concernée. Ce mercredi matin, 16 janvier, un homme a été interpellé par les gendarmes à Vannes.

Les maraîchers du sud du département du Morbihan, sont visés depuis plusieurs semaines par une série d’actes de vandalismes. Selon Le Télégramme, le périmètre concerné est de 60 km, allant de Marzan à Auray.

Des serres lacérées, des légumes arrachés…

Ce mercredi matin, 16 janvier, un homme a été interpellé par la gendarmerie de Vannes. Il est soupçonné d’être à l’origine des actes de lacérations de serres, d’arrachages de légumes, et d’avoir incendié 150 round-ballers à Séné début janvier.

L’interpellation s’est déroulée sans heurts, vers 8 h 30, dans la zone de Luscanen.

Placé en garde à vue, mais pas entendu

L’individu de 53 ans a été placé en garde à vue « mais n’a pu être entendu », a indiqué le procureur de la République, François Touron, ajoutant que l’homme avait intégré une structure psychiatrique. 

Quand son état le permettra, il sera entendu. En attendant, l’enquête se poursuit.

Frappé violemment au visage, un homme retrouvé mort à Pont-Audemer

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Frappé violemment au visage, un homme a été découvert mort dans un appartement à Pont-Audemer.

Frappé violemment au visage, un homme a été découvert mort dans un appartement à Pont-Audemer (© Photo d’illustration).

Un homme âgé de 47 ans a été retrouvé mort dimanche 13 janvier au matin dans un appartement de Pont-Audemer (Eure), rue Place de la ville, à proximité de la rue de la République et donc en plein centre-ville. Deux suspects nés en 1955 et 1980, dont le locataire de l’appartement, ont été placés en garde à vue et présentés au parquet d’Evreux qui devrait demander l’ouverture d’une information judiciaire. Ils pourraient prochainement être mis en examen.

Beaucoup de sang dans l’appartement

Selon nos informations, la victime a été très violemment frappée au visage. Une quantité importante de sang a été retrouvée dans l’appartement. Une autopsie doit être pratiquée ce jeudi 17 janvier pour connaître les causes réelles de la mort. La veille, les trois individus ont passé la soirée ensemble dans l’appartement de l’un des suspects. Une soirée particulièrement alcoolisée qui ensuite aurait dégénéré en bagarre.

L’enquête en cours menée par la compagnie de gendarmerie de Pont-Audemer (Eure) devra déterminer si l’un des suspects (ou les deux) sont bien les auteurs de cette agression et si les coups portés ont été donnés dans l’intention de tuer.


Les "Doigts d'Or"à Lille : les oscars du capitalisme, une cérémonie à l'humour noir

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Alessandro Di Giuseppe est l'irrévérencieux patron du Pap'40.

Alessandro Di Giuseppe est l’irrévérencieux patron du Pap’40. (©Nicolas Demollien)

Vendredi 18 janvier 2019 auront lieu à Lille (Nord) une cérémonie impertinente : les 6e « Doigts d’Or ». Ces oscars du capitalisme misent sur l’humour pour faire passer un message. Ils ont lieu à 19 h 30 à la salle Alain Colas, 53 rue de la Marbrerie (près du métro Marbrerie). Le spectacle est complet, avec 600 places réservées ! Mais il y a d’autres dates. Mardi 22 janvier 2019, c’est à Liévin (Pas-de-Calais) qu’il sera donné.

Le symbole de cette cérémonie, c’est un doigt d’honneur. Tout un symbole.

Ces oscars du capitalisme 2018 seront présentés par le PAP’40 et le cardinal Triple A, de l’Église de la Très Sainte Consommation. Le PAP’40, c’est le personnage en soutane, sans foi ni loi, sauf celle du porte-monnaie, incarné par le Lillois Alessandro Di Giuseppe. 

Première tournée en France

« Cette cérémonie a 6 ans. L’an dernier, on l’a aussi vécue à Paris. Mais cette année, on a voulu aller plus loin pour toucher un public plus large : une tournée de 18 villes en France et une en Belgique marque cette édition 2019 », explique-t-il.

Dans les autres villes, c’est exactement le même spectacle qui sera partagé, mais Lille aura la primeur des nominations !

C’est un véritable spectacle que sont ces oscars du capitalisme !

C’est une sorte de zapping des images marquantes de l’année, souvent choquantes. On essaie d’en rire, même si c’est parfois difficile… »

C’est l’ironie qui a été choisie, « avec une dimension carnavalesque : on incarne celui qu’on dénonce ».

A lire aussi : Alessandro Di Giuseppe analyse son score de 3,55 % à Lille

Le rire de résistance

« L’idée, c’est d’alerter, d’informer sur l’état de notre monde, note Aurélien Ambach-Albertini, alias le cardinal Triple A. On fait parfois l’autruche car c’est trop angoissant. Le faire ensemble et se servir du rire de résistance permet d’exorciser les mauvaises nouvelles. »

Il parle même de « coup de pied au cul, pour inviter à réfléchir et à faire plus d’effort pour changer le monde »

Aussi, la cérémonie veut donner quelques notes d’espoir, en rendant hommage, toujours sous forme ironique, à ceux qui agissent positivement. Par exemple, Nicolas Hulot est baptisé « traître utopiste » et Greenpeace « organisation éco-terroriste ». Il faut comprendre l’inverse bien sûr !

Liste des nommés de la 6e Cérémonie des Doigts d’Or

Doigt d’or du meilleur mâle :
Jean-Vincent Placé dans Very bad trip
Donald Trump dans Pretty woman
Jair Bolsonaro dans Irréversible
Jean-Claude Vandamme dans Street fighter

Doigt d’or de la meilleure réplique :
Emmanuel Macron dans Le mépris
Emmanuel Macron dans Le mépris II
Emmanuel Macron dans Le mépris III
Emmanuel Macron dans Le mépris IV (“traverser la rue”)
Emmanuel Macron dans Le mépris V

Doigt d’or du meilleur acteur :
Theresa May dans Dirty Dancing
Cyril Hanouna dans Menteur, menteur
François de Rugy dans Rugy, un ami qui vous veut du bien
Alexandre Benalla dans Alexandre le bienheureux
Emmanuel Macron dans Les raisons de la colère

Doigt d’or de la meilleure bravoure policière :
La police dans Welcome
La police dans Supersize me
La police dans Les 400 coups
Didier Andrieux dans Mortal combat
Alexandre Benalla dans Gladiator

Doigt d’or du meilleur management :
Le robot DRH qui dit bye bye
Le licenciement bye sms
The Voice bye Pôle emploi
Le licenciement bye Whirpool
Le licenciement bye Castorama
L’humiliation bye la Chine

Doigt d’or de l’ennemi public n°1 :
Cédric Herrou – paysan irresponsable
Greenpeace – organisation écoterroriste
Jean Gadrey – économiste atterrant
Nicolas Hulot – traître utopiste
François Ruffin – député pyromane
Aurélien Barrau – astrophysicien dans la lune (paris)
Greta Thunberg – adolescente attardée
Edwy Plenel – Mediapartisan
Olivier Besancenot – facteur timbré

Extrême doigt d’or :
Emmanuel Macron dans Les sentiers de la gloire
Gérard Collomb dans Casse-toi tu pues et marche à l’ombre
Nicolas Bay dans Bienvenue chez Les Ch’ti nazis
Matteo Salvini dans Affreux, sales et méchants
Victor Orban dans La grande invasion
Eric Zemmour dans Intouchable

Parmi les nommés, on peut noter un Nordiste : l’économiste Jean Gadrey.

Alessandro Di Giuseppe est le responsable de l'Eglise de la Très Sainte consommation.

Alessandro Di Giuseppe est le responsable de l’Eglise de la Très Sainte consommation. (©AS Hourdeaux/Croix du Nord)

Cette année, Oldelaf & Alain Berthier, Jean Gadrey, Autothune, Anne Conti, Stef de Morano (Virage à droite), Charlotte Talpaert, Muriel Cocquet, Hacid Bouabaya & Sarah Blanquart seront présents à Lille. Et sur les autres dates, d’autres têtes d’affiche seront sur scène, comme l’entarteur Noël Godin à Bruxelles, et Alex Vizorek à Paris.

Découvrez la bande-annonce ici !

Les personnes nominées ne seront pas présentes, sauf exception (comme Jean Gadrey). Sont-elles au courant de leur nomination ? « On les a taggués via twitter », s’amusent les organisateurs.

Pour l’édition 2020, le projet est d’envoyer les fameuses statuettes aux personnes concernées !

Le spectacle est complet à Lille. Billetterie en ligne pour les autres dates avec toutes les informations pratiques (montant libre, à partir de 8 euros) : Cérémonie des Doigts d’Or à Lille

Autres dates
Mardi 22 janvier à Liévin, au Lieu auto géré du Bassin Minier.
Mercredi 23 janvier à Bruxelles, au Garcia Lorca
Jeudi 24 janvier à Amiens, espace Dewailly
Vendredi 25 janvier à Paris, salle Jean Dame.
Lundi 28 janvier à Besançon, au Scénacle.
Mardi 29 janvier à Lyon au Palais de la Mutualité.
Mercredi 30 janvier à Grenoble à la Basse-Cour.
Jeudi 31 janvier à Avignon, au Théâtre de la Rotonde
Vendredi 1er février à Marseille, au Dali Ling
Dimanche 3 février à Lautrec au café Plum.
Lundi 4 février à Montpellier, à la Carmagnole.
Mardi 5 février à Toulouse, hangar de la Cépière.
Mercredi 6 février à Bayonne, à la Luna Négra
Jeudi 7 février à Bordeaux à la Maison cantonale de la Bastide.
Vendredi 8 février à Limoges, médiathèque de Rihac-Rancon.
Mardi 12 février à Angoulême, cinéma de la Cité
Mercredi 13 février à Nantes, à la Manufacture.
Jeudi 14 février à Rennes, Maison internationale.

Arjowiggins à Bessé-sur-Braye : devant l'usine, les salariés se mobilisent

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Les salariés d'Arjowiggins se sont rassemblés mercredi 16 janvier devant leur usine à Bessé-sur-Braye, en Sarthe.

Les salariés d’Arjowiggins se sont rassemblés mercredi 16 janvier devant leur usine à Bessé-sur-Braye, en Sarthe. (©Le Petit Courrier – L’Echo de la Vallée du Loir)

Ce mercredi 16 janvier 2019, les salariés d’Arjowiggins ont organisé un rassemblement dans le calme, devant leur usine de Bessé-sur-Braye, dans la Sarthe.

Personnel administratif, représentants de la direction, de la DRH, responsables d’atelier, ouvriers, tous étaient dehors montrant leur solidarité et leur détermination à croire en l’avenir d’Arjowiggins Graphic, placé en redressement judiciaire mardi 8 janvier.

« Je n’ai jamais vu une ambiance pareille »

On s’embrasse, on se salue, on s’interpelle…

« Il y a une entente totale entre nous et entre les représentants de nos syndicats aussi. Je n’ai jamais vu une ambiance pareille et je travaille ici depuis presque 30 ans » témoigne une employée.

Des interrogations surgissent ça et là. Autour du barbecue, les langues se délient.

150 personnes ont été embauchées ces derniers 18 mois, s’étonne Mathieu, 39 ans d’ancienneté à la papeterie.

LIRE AUSSI : Les machines d’Arjowiggins sont à l’arrêt, mais les salariés ne baissent pas les bras

Pour d’autres, le silence des machines est déroutant.

Je travaille dans un milieu sonore qui varie entre 85 et 100 décibels, alors tout ce silence, c’est déroutant.

Une « aberration »

Plus loin, une exclamation se fait entendre :

C’est une aberration de voir se dégrader une entreprise comme celle-là. Elle a un carnet de commande sur 15 jours, 350 tonnes de produits à vendre, des équipes motivées pour travailler.

Sur beaucoup de visages, l’incompréhension persiste. « Elle a été plusieurs fois revendue, a bravé des difficultés financières dont elle s’est toujours sortie. Que s’est-il passé ? ».

Et toujours un même regret, qu’aucune information ne transpire de Paris. « Les mandataires judiciaires ne communiquent rien à personne » explique-t-on.

 Je voudrais saluer notre comité de direction qui est exemplaire. Ils font tout pour nous aider.

« On reste unis »

Devant ce rassemblement, Anne représentante du personnel, explique que la volonté de tous est de vouloir « montrer que nous sommes une grande famille. Que les difficultés, on les affronte ensemble, côte à côte. On reste unis et solidaires ».

Vers 11 h, une délégation d’élus de la Sarthe et du Loir-et-Cher se sont joints aux échanges pour soutenir les employés. 

LIRE AUSSI : Arjowiggins : une délégation intersyndicale reçue par la présidente de la Région Pays de la Loire

Dans l’après-midi, les représentants syndicaux sont venus rendre compte aux salariés de leurs échanges du jour avec la présidente de la Région, Christelle Morançais.

Verdict le 4 février

Tous les regards sont maintenant tournés vers les administrateurs judiciaires qui rendront un premier verdict le 4 février, date jusqu’à laquelle les éventuels repreneurs peuvent se faire connaître, avant de statuer sur le sort de la papeterie le 27 février.

LIRE AUSSI : En Sarthe, « des manifestations d’intérêt » pour la reprise d’Arjowiggins

Yvelines. L'agresseur sexuel récidiviste avait tenté de violer une joggeuse en forêt de Saint-Germain

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Un récidiviste de 32 ans sera jugé à partir de demain pour avoir tenté de violer une joggeuse à Achères, l'été 2016. Le prévenu, âgé de 32 ans, devra répondre de ses actes devant les jurés de la cour d'assises des Yvelines.

Un récidiviste de 32 ans sera jugé à partir de demain pour avoir tenté de violer une joggeuse à Achères, l’été 2016. Le prévenu devra répondre de ses actes devant les jurés de la cour d’assises des Yvelines. (©78 actu)

Demain jeudi 17 janvier, s’ouvre pour deux jours aux Assises des Yvelines le procès d’un homme de 32 ans poursuivi pour tentative de viol et agression sexuelle sur une joggeuse âgée aujourd’hui de 29 ans. Les faits s’étaient produits en juillet 2016, dans la forêt de Saint-Germain (Yvelines).

Christopher est incarcéré à Bois-d’Arcy dans l’attente de son procès depuis cette date.

Il est 14h10, ce 4 juillet 2016, lorsque les policiers du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine sont appelés en mairie d’Achères, où la victime présumée d’un viol, en état de choc, a trouvé refuge.

La jeune femme raconte avoir été agressée alors qu’elle faisait son jogging sur un chemin situé à proximité de l’avenue Paul-Vaillant-Couturier, en lisière de la forêt de Saint-Gerrmain-en-Laye.

Cet été-là, la jeune femme passe ses vacances d’été chez ses parents, à Achères.

Il lui ordonne de se laisser faire, elle lui mord la main

Le matin même de cette agression, le suspect, qui habite la commune de Courbevoie (Hauts-de-Seine), était allé chercher en voiture un ami travesti sur son lieu de prostitution, au Bois-de-Boulogne. Il l’accompagne ensuite chez un client à Achères. Christopher monte dans l’appartement avec « Katia », son ami prostitué. Sur place, les choses dérapent. Le trio se livre à une partie fine.

En plein ébats, le trentenaire, toujours aussi imprévisible, se rhabille et quitte les lieux.

Il se trouve en lisière de forêt, à proximité de l’appartement, et allume un joint.

Il est environ 13h lorsque la sportive, en plein footing, passe devant son agresseur en trottinant.

Pris d’une pulsion irrépressible, l’homme se jette sur elle. La victime est plaquée au sol sur le dos et entraînée dans un fourré. Son agresseur passe sa main sur son visage et lui ordonne de se laisser faire. Elle le mord pour se défendre.

Il tente également à plusieurs reprises de lui retirer son pantalon, et procède à des attouchements. « Laisse-moi », crie sa victime, tout en se débattant.

L’arrivée fortuite de trois jeunes filles sur ce chemin fera fuir l’assaillant.

Déjà condamné 7 fois, dont une fois pour viol sur mineur

La victime, qui souffre de contusions, se verra également prescrire 15 jours d’ITT pour le choc post-traumatique subi.

Christopher sera interpellé moins d’une heure après les faits par la police, non loin de la forêt. Il a la braguette ouverte et son pantalon est maculé de terre. Il assure avoir fait « une bêtise » avec une femme, croisée par hasard.

L’homme a déjà sept mentions sur son casier judiciaire. L’état de récidive a été retenu. Il a notamment déjà été condamné par la Cour d’Appel de Paris à de la prison ferme pour agression sexuelle, et une seconde fois pour viol sur mineur.

Lors de sa première audition, Christopher reconnaît les faits, tout en les minimisant.

Il indique aux enquêteurs « ne pas avoir envie de retourner en prison pour des histoires de sexe » et met son comportement sur le compte de sa consommation de cannabis.

L’enquête sociale déterminera que le trentenaire, qui est né en Guadeloupe, a grandi dans un environnement familial compliqué, émaillé de violences conjugales (son père frappait sa mère). Il présente un profil inquiétant, voire dangereux, mais est tout de même jugé responsable de ses actes après deux expertises psychiatriques.

Le verdict est attendu vendredi soir dans la soirée.

Gironde : "Pièces à conviction", sur France 3, dénonce des agressions sexuelles et des violences au centre Enfance et Famille d'Eysines

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Ce mercredi soir, France 3 diffuse un documentaire pointant du doigt des faits de violence et d'agressions sexuelles dans le centre de l'enfance d'Eysines (Gironde).

Ce mercredi soir, France 3 diffuse un documentaire pointant du doigt des faits de violence et d’agressions sexuelles dans le centre de l’enfance d’Eysines (Gironde). (©Capture d’écran – France 3)

C’est un documentaire choc que va diffuser ce mercredi soir France 3, dans son émission « Pièces à conviction« . 

Intitulé « Enfants placés : les enfants de la République », le documentaire rapporte la violence émanant du centre Enfance et Famille d’Eysines (Gironde).

Et si les dysfonctionnements de ce centre avaient déjà été pointés du doigt il y a deux ans, les images prises par un journaliste en caméra cachée donnent des frissons. 

Des scènes de violence

Réalisé par Sylvain Louvet, pour l’agence de presse CAPA, le documentaire a été en partie tourné dans le centre d’Eysines, où le journaliste s’est infiltré en se faisant embaucher en tant qu’éducateur. 

Le reportage montre des scènes de violence entre enfants mais aussi entre éducateurs et enfants. 

À cela s’ajoutent plusieurs témoignages accablants, dans lesquels certains éducateurs font part de plusieurs agressions sexuelles et de viols entre mineurs

 

Pièces à conviction : le drame des enfants placés

"Pour certains, c'est pire ici"Des enfants victimes d'abus sexuels et leurs agresseurs mineurs restent parfois placés plusieurs mois dans le même foyerD'autres extraits de l'enquête de Pièces à conviction ici : https://bit.ly/2ssyvUB

Publiée par Franceinfo sur Mercredi 16 janvier 2019

 

Interviewé par France Bleu Gironde, le réalisateur Sylvain Louvet n’a pas caché sa surprise, quelques jours après le début du tournage : 

Je ne pensais pas qu’en si peu de temps, nous allions être témoins d’autant de faits de violence. Je ne parle pas spécifiquement de faits de violences d’éducateur à enfant mais de faits de violence dans la globalité

Un enquête ouverte

Le centre d’Eysines et le conseil départemental de la Gironde, institution qui assure la gérance de ce centre, ont saisi la justice, après avoir visionné des images du documentaire. Une enquête a été ouverte

Emmanuelle Ajon, vice-présidente du département chargée de la protection de l’enfance et de la promotion de la santé, s’est dite « choquée » après le visionnage des vidéos. « C’est un véritable drame », a-t-elle commenté dans une interview pour France Bleu Gironde

Par ailleurs, le département de la Gironde promet de prendre les mesures qui s’imposent, même si l’institution ne cache pas son impuissance, certains cas faisant davantage partie de la psychiatrie que de l’aide sociale. 

Le département organise une conférence de presse à propos de la protection de l’enfance en Gironde, ce jeudi 17 janvier.

Enfants placés : les sacrifiés de la Républiques

🔵Enfants placés : les sacrifiés de la République. 💥Une enquête de Sylvain Louvet pour l'Agence CAPA qui brise le silence avec @Lyes Louffok#Enfantsplacés #enfantsmaltraités #ASE http://www.allo119.gouv.fr Une soirée exceptionnelle Mercredi à 21h sur France 3, le reportage sera suivi d’un débat animé par Virna Sacchi pro

Publiée par Pièces à conviction sur Vendredi 11 janvier 2019

Pièces à conviction, mercredi 16 janvier, à 21h, sur France 3

Les élèves privés de cours de techno et d'espagnol depuis la rentrée à Mitry-Mory

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Au total, six classes sont impactées pour les cours d'espagnol et treize pour les cours de technologie. ©drivepix - Fotolia

Au total, six classes sont impactées pour les cours d’espagnol et treize pour les cours de technologie. ©drivepix – Fotolia

Deux professeurs sont absents depuis la rentrée et ne sont pas remplacés. Une situation « inconcevable » pour les parents d’élèves qui demandent des solutions au Rectorat.

« Nous dénonçons le non-remplacement d’enseignants depuis le début de l’année. Les élèves subissent l’absence de ces deux enseignants et l’inaction du Rectorat », déclare Sébastien Carpentier, parent d’élèves élu. Pourtant, ils ont déjà envoyé plus de huit mails à l’institution qui ne répond plus aux sollicitations des parents. Ils demandent un remplacement « en urgence ».

Une situation inadmissible

Plusieurs classes de 3e sont impactées par l’absence du professeur de technologie, épreuve qui pourrait être tirée au sort pour le diplôme du brevet, au mois de juin. « Cette situation est inadmissible. Les élèves sont doublement pénalisés. Pour beaucoup, ils ne bénéficient ni des cours d’espagnol, ni des cours de technologie », expliquent les parents d’élèves.

Au total, six classes sont concernées pour les cours d’espagnol et treize pour les cours de technologie. Au collège, les autres professeurs de ces deux enseignements ne peuvent accueillir les autres élèves car les classes sont déjà surchargées dans cet établissement.

Ils se réservent le droit de porter plainte

Les deux professeurs ont bien été affectés au mois de septembre mais des problèmes de santé les empêchent de travailler. « Nous considérons cet état de fait comme un « manquement à l’obligation de l’Education nationale de dispenser des heures d’enseignement obligatoire aux élèves et responsabilité de l’État » », ajoutent les parents d’élèves.

En attendant toujours des réponses de la part du Rectorat et des solutions pour les élèves, les parents d’élèves se réservent le droit de porter plainte « auprès du tribunal administratif de Melun pour faute liée au manquement par le ministère de l’Education nationale à son obligation d’assurer l’enseignement de toutes les matières obligatoires inscrites au programme d’enseignement ».

Vidéo. Travaux de l'école du Sacré Cœur à Forges-les-Eaux : la rue de la République coupée à la circulation

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Dans la rue, les travaux obligent à couper la circulation

Dans la rue de la République à Forges-les-Eaux, les travaux obligent à couper la circulation (©L’Eclaireur La Dépêche)

Les travaux de la rue de la République ont commencé. La rue a été coupée à la circulation sur un court tronçon allant de la poste à la place Brevière mercredi 16 janvier. 

Trois camions ont en effet déchargé devant le 17 du Sacré-Cœur de Forges-les-Eaux des dizaines de  pans de murs en bois.

Profitant de l’absence des écoliers, une première grue a fait passer par dessus le toit de l’école privée, chaque morceau du jeu de construction géant.

Les blocs ont été immédiatement récupérés par une seconde grue de moindre longueur de flèche de l’autre côté du porche pour être empilés sur la dalle du futur espace maternelle maintenant sèche.

D’autres travaux sont prévus lors de vacances scolaires pour la totale sécurisation des lieux en périodes de cours . 

Vidéo du chantier

Nogent-le-Rotrou : deux blessées dans un accident

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Deux blessés dans un accident.

Deux blessés dans un accident. (©Actu.fr)

Aujourd’hui,mercredi 16 janvier 2019, à 17 h30, un accident a impliqué deux véhicules  sur la D923 entre Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) et la Ferté-Bernard (Sarthe).
Deux blessées ont été évacuées sur le centre hospitalier de la capitale du Perche.
Il s’agit d’une mère de famille âgée de 38 ans et sa fille, 14 ans.

Cantal. Un blessé grave à la suite d'un incendie à Aurillac

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Un incendie qui s'est déclaré mercredi 15 janvier à Aurillac.

Un incendie qui s’est déclaré mardi 15 janvier à Aurillac. (© photo d’illustration.)

Mardi 15 janvier, vers 19h, les pompiers sont appelés pour un incendie qui s’est déclaré dans un immeuble situé avenue du commandant Monraisse, à quelques encablures de Pôle emploi. Un feu qui s’est déclaré au rez-de-chaussée de l’immeuble. Une épaisse fumée s’est rapidement propagée. 

Une personne en urgence absolue

12 personnes ont dû être évacuées à la suite de l’incendie. Une personne en urgence absolue (intoxiquée à cause de la fumée) et deux personnes blessées ont été aussitôt transportées à l’hôpital. Les neuf autres personnes ont été légèrement blessées. « Au total, environ 35 pompiers sont intervenus, venant d’Aurillac et de Saint-Cernin notamment. Une échelle aérienne a été déployée pour l’intervention » indique le capitaine Cambon du centre de secours d’Aurillac.

Le Smur était aussi présent. Les douze personnes ont été relogées par la mairie ou par leurs propres moyens.

Une enquête est en cours pour déterminer si la cause est accidentelle ou criminelle. D’après nos informations, l’incendie s’est déclaré par le fait de la main de l’homme.

Toulouse : des manifestants s'introduisent au Starbucks, à l'initiative du collectif Y'a pas d'arrangement

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Quelques dizaines de personnes ont investi le Starbucks de Toulouse, mercredi 16 janvier 2019.

Quelques dizaines de personnes ont investi le Starbucks de Toulouse, mercredi 16 janvier 2019. (©Twitter / Guillaume Pannetier)

Le collectif Y’a pas d’arrangement ainsi que des gilets jaunes de Toulouse avaient annoncé « une nouvelle action offensive et pacifique », mercredi 16 janvier 2019 dans la Ville rose.

Quelques dizaines de manifestants

Le rendez-vous avait été donné place Esquirol, à 18 heures. Aucune information n’avait filtré quant à la teneur de l’action. C’est finalement le Starbucks, situé à la sortie du métro Jean-Jaurès, qui a été la cible des manifestants.

Quelques dizaines de personnes se sont introduites dans cette chaîne, certaines habillées d’un gilet jaune. Des confettis ont été jetés dans l’enseigne et une banderole « Macron démission » a également été déployée. 

Impôts, écologie et salaires dans le viseur

Mais plus que le Président de la république, c’est Starbucks qui était dans le viseur des manifestants : « Starbucks ne paie pas d’impôts en France », « Les gobelets Starbucks ne sont pas recyclables », « Le salaire moyen des baristas de Starbucks est de 1100€ » était notamment inscrit dans un flyer, distribué pendant l’opération.

Des camions de police ont été déployés sur place, mais l’établissement n’a pas été fermé, tandis que les manifestants commencent à se disperser.

A Primark en décembre

Jeudi 13 décembre 2018, le collectif avait mené une opération similaire à Primark, en investissant le magasin durant quelques minutes.

LIRE AUSSI : Action surprise des gilets jaunes à Toulouse : des manifestants investissent Primark

Cantal. La jardinerie Foucault s'implante à Aurillac

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L'implantation de la future jardinerie sur la zone commerciale de la Ponétie.

L’implantation de la future jardinerie sur la zone commerciale de la Ponétie, dans le bâtiment qui jouxte Chaussea. (©NG.)

La zone commerciale de la Ponétie est en train de connaître une mutation dans la mesure où plusieurs enseignes viennent s’y installer (cf notre édition de ce jeudi 17 janvier). Et parmi elles, on retrouve la jardinerie Foucault qui va s’implanter à côté de Chaussea, là où était Mr Bricolage. 

Ouverture prévue au printemps

Laurent Foucault, patron de la jardinerie, attend l’ouverture qui devrait « intervenir au printemps prochain. C’est une zone dynamique. Les clients pourront retrouver le même achalandage qu’à Omps. On mettra aussi l’accent sur la production locale. »

Travaux de la gare de Lisieux : la passerelle sera installée en mars

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La passerelle est arrivée à la gare de Lisieux (Calvados) en trois « blocs ».

La passerelle est arrivée à la gare de Lisieux (Calvados) en trois « blocs ». (©Le Pays d’Auge)

C’est un des chantiers les plus importants de Lisieux (Calvados) : celui de la gare. Lancés en 2017, les travaux ont été marqués en 2018 par le rehaussement des quais, la mise en place de bandes d’éveil à la vigilance en bord de quais, le changement de l’éclairage et de la signalétique. 

L’année 2019 sera consacrée à ce qui sera la phase la plus « spectaculaire » : la pose de la passerelle pour relier les quais, la condamnation du souterrain et la rénovation du bâtiment « voyageurs ».

LIRE AUSSI : Le visage de la future gare de Lisieux continue de se dessiner

Le trafic interrompu pendant deux jours

Concernant la passerelle, elle est arrivée à la gare en trois « morceaux » (le dernier, jeudi 10 janvier 2019). Les imposants blocs de métal sont pour le moment installés au niveau du parcotrain et du parking Lisieux-Normandie.

Les ouvriers continuent de travailler sur ces modules, avant la mise en place de la passerelle prévue en mars 2019, à l’aide d’une grue. Les vendredi 22 et samedi 23 mars 2019, le trafic sera totalement interrompu. La passerelle sera équipée de 4 ascenseurs

LIRE AUSSI : Travaux de la gare de Lisieux : des élus déçus par la passerelle

Toujours en 2019, le bâtiment sera modernisé et mis aux normes. Il sera entièrement rénové : la façade, les sols, les menuiseries, les accès, la toiture. De nouveaux guichets seront mis en place, le Relay sera développé.

Livraison début 2020

Les travaux seront livrés début 2020. Ceux concernant la pose de la passerelle coûteront 13,2 millions d’euros. La Ville de Lisieux et la communauté d’agglomération débourseront chacune 132 100 €.

LIRE AUSSI : Rénovation de la gare : « Lisieux à venir » peste contre la passerelle non couverte

L’ardoise des travaux de modernisation du bâtiment voyageurs se chiffre à 4,2 millions d’euros. La Ville et l’agglo payeront plus de 700 000 € chacune.

Nouveau. La Tart'O Mètre débarque à Villeneuve d'Ascq !

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Le concept Tart'O Mètre débarque à Villeneuve d'Ascq, dans la métropole de Lille (Nord).

Le concept Tart’O Mètre débarque à Villeneuve d’Ascq, dans la métropole de Lille (Nord). (©Tart’O Mètre)

Alerte gourmande ! Un nouveau concept débarque à Villeneuve d’Ascq, près de Lille (Nord), et on en a déjà l’eau à la bouche. Il s’appelle Tart’O Mètre et ouvrira à la mi-février. A noter que le même concept sera développé aussi à Bruay-la-Buissière, dans le Pas-de-Calais.

A la tête du projet : le boulanger-pâtissier Rémy Martin et le restaurateur Mickaël Hennion.

L’idée est de pouvoir commander plusieurs recettes différentes, en centimètres. Nous irons de 5 cm en 5 cm pour le sucré, de 10 en 10 pour le salé », sourit ce dernier.

Lire aussi : Nouveau. Les Francs Burgers débarquent à Lille !

Fait maison

Eh oui, plus la peine de se tordre le cerveau pour choisir, vous pourrez prendre tout ce que vous voulez, à la quantité que vous voulez.

Il y aura dix recettes salées fixes et une qui changera chaque mois, ainsi que quatre salées et une recette mensuelle », détaille Mickaël Hennion.

Le tout entièrement réalisé par les deux professionnels. Ce nouveau concept sera mis en place au sein de l’établissement L’Assiette au Boeuf  (98, avenue de Flandre) que gère Mickaël. Vous pourrez manger sur place ou choisir la formule à emporter.

A partir de 15 h, la salle du restaurant sera transformée en salon de thé, il sera possible d’y consommer les délices sucrés accompagnés de boissons chaudes. Confiseries et glaces artisanales seront aussi proposées.

Vivement !

Trois personnes à temps complet vont être embauchées pour le développement de ce concept. Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

😁 COMING SOON 📯Retrouvez prochainement une toute nouvelle boutique, un concept unique où la gourmandise et démesure…

Publiée par Tart'O Mètre Villeneuve d'Ascq sur Samedi 12 janvier 2019

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