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Grand débat national : ce qu'il faut savoir sur son organisation

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En Seine-Maritime, les mairies qui ont ouvert des cahiers de doléances font le point, à l'approche du "Grand débat national" voulu par Emmanuel Macron. Les revendications collent à celles des Gilets jaunes.

Le gouvernement espère que tous les citoyens vont participer aux débats lors desdeux  prochains mois. (©Le Pays d’Auge)

Très attendu alors que le mouvement des Gilets jaunes tient bon dans les rues, deux mois après son éclosion, l’exécutif espère résoudre la crise avec un grand débat national, qui doit débuter ce mardi 15 janvier.

Dans sa « lettre aux Français », Emmanuel Macron a posé les bases dimanche, assurant qu’il qu’il « n’y aura pas de questions interdites », tout en précisant qu’il ne s’agissait « ni d’une élection, ni d’un référendum »

Mais comment, quand, où va se dérouler ce grand débat auquel la majorité appelle « le plus grand nombre » à participer ? On fait le point.

A LIRE AUSSI : Gilets jaunes : Emmanuel Macron lance le grand débat, Edouard Philippe embraye

Quand  ? 

Coup d’envoi ce mardi 15 janvier pour une durée prévue de deux mois, jusqu’au 15 mars. Objectif : que cette consultation nationale des citoyens débouche sur des réalisations concrètes « d’ici la mi-avril », selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

Emmanuel Macron lancera le chantier en personne par le biais d’un déplacement mardi 15 janvier dans l’Eure, première étape d’une série de visites présidentielles auprès des maires.

Le président multipliera ensuite les déplacements pendant deux mois pour inciter les Français à participer et « rendra compte directement » du débat dans le mois suivant sa fin.

La consultation a en réalité déjà commencé depuis décembre avec la mise en place de cahiers de doléances dans les mairies. A l’initiative de l’association des maires ruraux de France (AMRF), ces cahiers sont destinés aux citoyens qui souhaite partager par écrit leurs préoccupations. 

A LIRE AUSSI : Dans les rues de Grand Bourgtheroulde, enthousiasme et inquiétude avant la visite d’Emmanuel Macron

Qui organise ? 

C’était un peu le cafouillage depuis le retrait de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, une autorité indépendante. L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a jeté l’éponge mardi 8 janvier après la polémique sur son salaire.

Dans la panade après cette annonce surprise, le gouvernement a mis plus d’une semaine à trouver un plan B. On a finalement appris ce lundi 14 janvier qu’un duo de ministres a finalement été retenu pour piloter le débat : Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, et Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales.

Le ministère de l’Intérieur a également envoyé une lettre aux préfets leur demander de désigner un « référent » par département, selon franceinfo

Ce lundi soir, Edouard Philippe a annoncé qu’un collège de cinq « garants » allait être nommé pour « garantir l’indépendance » du grand débat :

Ce collège des garants sera composé de cinq membres – deux désignés par le Gouvernement et trois désignés respectivement par le Président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat et le président du Conseil économique, social et environnemental.

Le Gouvernement a indiqué également qu’il va proposer à toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée ou au Sénat « de participer à un comité de suivi, chargé de veiller au plein respect du principe de pluralisme ».

A LIRE AUSSI : Dans l’Eure, le ministre Sébastien Lecornu prépare la tournée des maires du Président de la République

Où et comment ? 

Le vœu du gouvernement est que des débats citoyens puissent se tenir un peu partout dans le pays : dans les mairies, sur des stands dans les marchés ou lieux de travail, lors de réunions publiques, par le biais d’une plateforme numérique (voir plus bas)…

« Chacun peut organiser un débat, à l’échelle du quartier, de la commune, de la région, d’une association en s’aidant d’un kit pour la tenue des débats proposé par la CNDP », précisait la Commission avant le retrait de Chantal Jouanno.  

Le Premier ministre a aussi évoqué « des réunions d’initiatives locales ». Elles « permettront à chacun de débattre au cours de réunions publiques, de se faire entendre et de convaincre ».

« Des stands de proximité seront installés dans des lieux de passages du quotidien », a précisé Matignon ce lundi soir dans un communiqué.

Ils permettront à ceux qui le souhaitent de donner leur avis sur les thématiques mises au débat.

A partir du 1er mars, des conférences citoyennes régionales seront organisées, « associant des Français tirés au sort dans chaque région à des représentants de diverses parties prenantes », a ajouté Edouard Philippe :

Ils pourront participer à l’élaboration de pistes concrètes, donner leur avis sur ce qui ressort des premières semaines du Grand débat national et nourriront ainsi la réflexion sur les suites à donner.

A LIRE AUSSI : Grand débat national et doléances : citoyens et Gilets jaunes s’accordent en Seine-Maritime

Quels thèmes ? 

Quatre grands thèmes ont été retenus : la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté et l’organisation de l’Etat et des services publics. 

Pour tenter d’éviter que ce débat ne se transforme en « grand déballage » et face à la pression notamment des antimariage pour tous, Benjamin Griveaux a précisé que les thèmes de l’IVG, de la peine de mort et du mariage pour tous n’étaient « pas sur la table » et qu’il n’était « pas question » de revenir sur ces « avancées conquises de haute lutte ». 

Dans sa lettre aux Français, Emmanuel Macron exclut de revenir sur la suppression de l’ISF, mais ouvre la porte à des réformes importantes comme le référendum d’initiative citoyenne ou la reconnaissance du vote blanc. Au total, le chef de l’Etat a fixé 35 questions à mettre sur la table.

Le pouvoir d’achat, « l’injustice fiscale » et l’appauvrissement des services publics en milieu rural sont arrivés en tête des préoccupations exprimées par les habitants des quelque 5000 petites communes où la consultation a été menée ces dernières semaines.

A LIRE AUSSI : Smic, ISF, déconnexion des élus… on a épluché les cahiers de doléances ouverts aux Gilets jaunes

Quel rôle pour les élus locaux ? 

Le gouvernement « compte sur les maires et les associations pour mettre en oeuvre ce débat », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Mais du côté de l’Association des maires de France (AMF), on s’en tient à une position : les maires seront « acteurs mais pas organisateurs ».

Si les maires seront acteurs du débat républicain ouvert à tous (…), ils ne sauraient porter seuls une responsabilité qui n’est pas la leur.

Vanik Berberian, le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), a de son côté salué ce lundi sur RTL dans la lettre du président « une rampe de lancement » du grand débat qui « pose bien le diagnostic », mais craint au final un simple « raccommodage ».

Au-delà des postures officielles, certains maires ont déjà pris l’initiative personnelle de ne pas participer

Qu’en pensent les Français ?

Selon de récents sondages, entre 32% et 41% des Français interrogés ont l’intention de « participer d’une manière ou d’une autre » au grand débat. Mais ils ne sont que 29% à penser qu’il aboutira « à des mesures utiles ». L’approbation des Français pour les « Gilets jaunes est, elle, en baisse, mais reste majoritaire.

Quant aux Gilets jaunes justement, beaucoup nient la légitimité de cette consultation, affirmant que le vrai débat est « dans la rue ».

Infos pratiques : A compter du 21 janvier, les contributions pourront être directement déposées sur le site www.granddebat.fr ou envoyées par courrier postal (Mission Grand Débat – 244, bd Saint-Germain, 75007 Paris).
Un numéro vert France Métropolitaine 0 800 97 11 11 et le 01 82 71 03 39 pour l’Outre-Mer est disponible.

Avec AFP


Melun. Pourquoi la piscine municipale est-elle encerclée de barbelés ? 

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Depuis 2015, des barbelés sont installés sur le grillage d'enceinte de la piscine municipale de Melun. Un dispositif qui a soulevé des interrogations dans les rangs de l'opposition

Depuis 2015, des barbelés sont installés sur le grillage d’enceinte de la piscine municipale de Melun. Un dispositif qui a soulevé des interrogations dans les rangs de l’opposition
(©La Rep 77/JVC)

La réouverture de la piscine a soulevé son lot de questions. Lors du conseil municipal de Melun, fin décembre, les élus ont évoqué le rapport de la chambre régionale des comptes concernant la piscine de Melun (voir l’encadré ci-dessous). Mais lors de la séance, c’est une autre question qui a soulevé le débat entre les élus : celle des installations de sécurité déployées autour de la piscine municipale.

« Univers pénitentiaire »

« Le grillage de l’enceinte de la piscine est équipé de barbelé rasoirs, a pointé Thomas Guyard (PCF), du groupe un Nouveau souffle à Melun. Je me pose la question de la légalité de ce type d’équipements car il me semble qu’ils lui donnent un aspect détestable, faisant plus penser à l’univers pénitentiaire qu’à un équipement sportif. »

Depuis l’entrée sur le quai du Maréchal-Joffre jusqu’au parking, la clôture d’enceinte est coiffée d’une double rangée de barbelés. « Le grillage est conforme à la législation, nous avons fait des vérifications », a répondu Renée Wojeik, adjointe au maire de Melun en charge des études et travaux. La raison ? L’été 2015 qui avait vu, selon l’élue, de nombreuses situations difficiles.

« En dépit de l’aspect, il faut aussi penser à protéger les gens qui fréquentent la piscine de manière légale, souligné l’élu. A cette période, les intrusions étaient monnaie courante et ce type de dispositif nous avais paru indispensable. » Pour Thomas Guyard, d’autres dispositifs pourraient toutefois être mis en place.

« Alcatraz »

L'opposition propose par exemple la mise en place d'arbres épineux pour les remplacer

L’opposition propose par exemple la mise en place d’arbres épineux pour les remplacer (©La Rep 77/JVC)

« Même si l’idée ne me paraît pas la meilleure, je peux comprendre la notion d’urgence, souligne Thomas Guyard. Peut-être est-il désormais possible de réfléchir à d’autres moyens comme de les remplacer par des arbres épineux qui renverraient une autre image ? »

Bénédicte Monville de Cecco (FI), du groupe Bien vivre à Melun, a interrogé la majorité sur le nombre d’intrusions qui ont entraîné l’installation de barbelés. « Un chiffre utile pour comprendre pourquoi on se baigne dans un fort qui ressemble à Alcatraz », a ironisé l’élue. Un chiffre qui, trois ans après les faits, n’a pas pu être remonté par les élus de la majorité durant la séance.

Accessibilité et satisfaction 
Un an après le rapport de la chambre régionale des comptes, des mesures ont été prises concernant la piscine de Melun. Parmi les recommandations, l’instance avait pointé la mise en accessibilité du site. C’est désormais chose faite puisqu’un ascenseur permet aux personnes à mobilités réduites de se rendre dans l’équipement et des sanitaires ont également été réalisés. Autre recommandation préconisée à l’époque, la mise en place d’un outil permettant de mesurer la satisfaction. Une enquête de satisfaction sera proposée aux usagers dans le courant du mois de janvier. Un cahier à idées sera par ailleurs installé à l’accueil et tous les utilisateurs pourront faire part de leurs suggestions sur le fonctionnement de l’établissement.

« A cette période, nous avions même dû faire appel à des renforts de sécurité, avec des vigiles pour sécuriser la piscine, a souligné Kadir Mebarek, adjoint en charge des finances. Je pense que nous partageons tous le même avis pour dire que c’est moche d’avoir des barbelés mais au delà des intrusions, il y a avait aussi eu des agressions alors les gens qui se baignent ont le droit à la tranquillité. »

Spectacle. L'humoriste normand Franck Dubosc présente « Fifty/Fifty» à Rouen et au Havre

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Franck Dubosc présente son nouveau spectacle « Fifty/Fifty » au Zénith de Rouen, puis aux Docks Océane, au Havre.

Franck Dubosc présente son nouveau spectacle « Fifty/Fifty » au Zénith de Rouen, puis aux Docks Océane, au Havre. (©Thierry Chion.)

On ne présente plus Franck Dubosc. L’humoriste normand est aussi connu pour ses one-man-show que pour ses rôles au cinéma. Patrick Chirac (Camping) ou encore Didier Travolta (Disco) sont autant de figures auxquelles il a donné vie sur grand écran. Dans Fifty/Fifty, il incarne un personnage qu’il connaît bien : lui-même !

Rendez-vous mercredi 16 janvier 2019, au Zénith de Rouen (Seine-Maritime), puis vendredi 18 janvier 2019, aux Docks Océane, au Havre (Seine-Maritime), pour découvrir ce nouveau spectacle.

LIRE AUSSI : Frank Dubosc de retour en Normandie en 2019, avec son nouveau show « Fifty-Fifty »

« J’ai 50 ans et j’aime ça !!! »

Dans ce nouveau spectacle, Dubosc se livre sans tabou et évoque ses 50 ans, son rôle de père et son statut de star.

À 50 balais, le plus dur, c’est que t’es un vieux pour les jeunes, et t’es un jeune pour les vieux, t’es fifty fifty… Mi-figue mi-raisin… Sec pour le coup , s’amuse l’humoriste.

VIDÉO. Franck Dubosc, la cinquantaine radieuse :

Avec sincérité et drôlerie, Franck Dubosc évoque le temps qui passe et son regard sur la société contemporaine : réseaux sociaux, vie des couples ou médecine… Les choses de la vie, en somme ! « J’ai 50 ans et j’aime ça !!! », souligne le comique. Un spectacle qui devrait en rassurer plus d’un(e)…

Infos pratiques :
Mercredi 16 janvier, au Zénith de Rouen, avenue des Canadiens, Grand-Quevilly, et vendredi 18 janvier, à 20h, aux Docks Océane, quai Frissard, au Havre.
Billetterie dans les points de vente habituels.
Tarif : à partir de 39 euros.

Une jeune tortue s'est échouée sur la plage de Bénerville-sur-Mer

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Une jeune tortue a été retrouvée morte sur la plage de Bénerville-sur-Mer.

Une jeune tortue a été retrouvée morte sur la plage de Bénerville-sur-Mer.

Lundi 14 janvier 2019, une jeune tortue s’est échouée sur la plage de Bénerville-sur-Mer (Calvados). L’animal a été retrouvé mort. Cet événement est plutôt rare sur nos côtes, comme le souligne François Gabillard, correspondant local pour les mammifères marins et les tortues : 

En Manche Est, il faut passer le département de la Manche donc ce sont des cas plus isolés. Il y a beaucoup plus d’échouages sur la côte Atlantique, en Bretagne ou en Manche occidentale.

Une jeune tortue

Comment cette tortue a-t-elle pu se retrouver sur la plage de Bénerville-sur-Mer ? Florence Dell’Amico, responsable du centre d’étude et de soins des tortues marines de l’Aquarium La Rochelle explique :

Ce sont souvent des tortues de petite taille qui s’échouent, donc juvéniles, qui sont censées être au large des côtes en train de dériver en Atlantique nord. Mais parfois, elles peuvent trouver des conditions favorables à leur alimentation.

La tortue sera envoyée au centre de soin de La Rochelle.

La tortue sera envoyée au centre de soin de La Rochelle. (©Le Pays d’Auge)

Congelée puis autopsiée

Les premières observations fournies par le centre des tortues marines de la Rochelle montrent qu’il s’agirait plutôt d’une tortue de Kemp ou d’une tortue olivâtre.

Récupérée par les services techniques de Bénerville-sur-Mer, la tortue a été confiée au centre des tortues marines de la Rochelle.

Une fois qu’on aura la tortue, elle sera congelée en attendant, on réalisera une autopsie pour déterminer les causes de son décès.

Toulouse : Les Chevaliers du Fiel font "plus que des allusions aux gilets jaunes" dans leur nouveau spectacle

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Francis Ginibre (g) et Eric Carrière (d) jouent leur nouveau spectacle mardi 15 janvier 2019 au Zénith de Toulouse.

Francis Ginibre (g) et Eric Carrière (d) jouent leur nouveau spectacle mardi 15 janvier 2019 au Zénith de Toulouse.

Actu Toulouse : Pouvez-vous nous présenter ce nouveau spectacle ?

Francis Ginibre : C’est une pièce de théâtre. C’est la suite de Noël d’enfer, avec toujours la famille Lambert. Cette fois, elle part pour le Mont Saint-Michel. Mais sur place, un couple d’Allemands vient se garer juste devant et leur couper la vue. Et là, c’est la 3e guerre mondiale qui commence.

Actu Toulouse : Quels sont les personnages ? Y en a-t-il des nouveaux par rapport aux récurrents ?

Francis Ginibre : Finalement, il n’y a qu’un seul personnage habituel. C’est le sourd et muet, qui est garde-chasse. En nouveaux, il y a un mage-ostéopathe escroc, un zadiste, un mécano marseillais, une vierge noire habillée en rose… au total, il y a une dizaine de personnages.

« Une histoire écrite sans alcool ni stups »

Actu Toulouse : Le spectacle fait-il référence à l’actualité ?

Francis Ginibre : On ne s’en prive jamais ! Il y a plus que des allusions aux gilets jaunes. Mais c’est une histoire très ficelée, écrite en 3 semaines / 1 mois par Eric (Carrière, l’autre humoriste, ndlr) et sans alcool ni stup ! On joue avec l’actualité mais aussi avec la salle, selon les réactions des gens, un rire… On veut rendre le spectacle vivant.

Actu Toulouse : Quel est votre ressenti sur le mouvement des gilets jaunes ?

Francis Ginibre : On ne peut que manquer de recul par rapport à tout ça. Le temps donnera les conséquences. Les gens veulent pouvoir revendiquer et on est tous solidaires de ça. Mais il faut trier le bon du mauvais et rester raisonnable. Mais pour l’instant, tout ça est trop chaud.

Actu Toulouse : Comment parvenez-vous à vous renouveler pour rester aussi longtemps en haut de l’affiche ?

Francis Ginibre : A chaque fois, on repart sur de nouvelles bases pour un nouveau spectacle. C’est jubilatoire quand Eric écrit. On est parvenu à imposer un univers qui n’appartient qu’aux Chevaliers du Fiel. C’est créer sa voie, se distinguer. Ce n’est pas possible de faire « dans le style de ». On est authentique. On parle aux gens comme eux parlent.

« Le camping-car, un phénomène de société »

Actu Toulouse : L’inspiration, elle vient d’où ?

Francis Ginibre : De la connerie humaine ! On se moque de plein de monde (fonctionnaires…) mais sans méchanceté. On est complice avec le public, on appuie là où ça fait mal. On est sincère avec nous-mêmes.

Actu Toulouse : Votre spectacle parle de camping-car. Avez-vous des souvenirs de camping-car ?

Francis Ginibre : Et bien non ! On est pas très camping-car. Eric a beaucoup travaillé sur le sujet. C’est un véritable phénomène de société. On les a suivis sur les routes parce qu’on voyait beaucoup de gens en camping-car mais c’est pas trop notre truc. Même le camping.

Actu Toulouse : Le thème général, c’est encore les vacances. Pourquoi ?

Francis Ginibre : C’est un sujet de bonheur pour tout le monde. Il y a toute l’excitation avant le départ et puis, quand on arrive sur place, les choses se compliquent. Et on s’intéresse surtout à ce phénomène.

Actu Toulouse : Mardi soir, c’est le Zénith de Toulouse. Quel est votre sentiment avant de monter sur scène ?

Francis Ginibre : On est chez nous, c’est là qu’on a débuté. On s’est toujours senti toulousains et on est profondément attachés à la ville. C’est toujours une émotion particulière : on est en famille, mais il ne faut pas décevoir. On a un public acquis mais exigeant.

Infos pratiques : 
Les Chevaliers du Fiel, « Camping-car for ever »
Mardi 15 janvier 2019 – 20h30
Zenith de Toulouse
Places à partir de 35,70€

Lille. La Dilet' propose une initiation à la... biérologie !

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A Lille (Nord), La Dilet' propose une initiation à la... bierologie !

A Lille (Nord), La Dilet’ propose une initiation à la… bierologie ! (©Illustration/Pixabay)

Vous pensez bien connaître la bière et avez envie de parfaire vos connaissances ? Ou vous débutez en la matière et avez envie de tout savoir ? A Lille (Nord) La Dilet’ (3,rue Ropra) propose un événement qui devrait vous plaire ce jeudi 17 janvier 2019 : une initiation à la… « biérologie » !

En gros, il s’agit d’un atelier d’initiation et de dégustation, le tout organisé avec la collaboration de Bières et Paroles

On essaie au quotidien de vous orienter au mieux pour choisir votre bière en fonction de vos goûts mais ce n’est pas toujours très facile », lance le bar sur les réseaux sociaux.

Cet atelier devrait vous permettre d’y voir plus clair.

De 19 h à 20 h 30, limité à 20 places. 15 € par personne. Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

Lire aussi : Lille Lomme. L’équipe de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu sera au Kinepolis mercredi 16 janvier

On a aussi une belle petite sélection de bières bouteille en Dilet’. La dernière, une Ipa de chez @brasserie_la_debauche…

Publiée par La Dilet' sur Vendredi 4 janvier 2019

Val-d’Oise. Intervention après une pollution de l’Oise à Beaumont-sur-Oise

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Les pompiers ont mis en place un barrage flottant comme ici, lors d'une pollution de l'Oise à Pontoise.

Les pompiers ont mis en place un barrage flottant comme ici, lors d’une pollution de l’Oise à Pontoise. (©Facebook Fanfan Fanfan)

L’alerte a été donnée dans la matinée du lundi 14 janvier. Une pollution de l’Oise a été constatée le long du boulevard Léon-Blum, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

Barrage flottant 

Sur place, les secours ont constaté que la nappe irisée s’étendait depuis le pont de la D929 sur une longueur de 3,6 km et une largeur de 5 mètres, en direction de la station d’épuration de Persan.

Alors que l’origine reste à déterminer, les pompiers ont mis en place un barrage flottant visant à contenir la pollution. Celui-ci restera en place jusqu’à mardi matin.

Finistère. Quimper : ils lancent une cagnotte pour aider la famille de Damien Le Burel

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Le corps de Damien Le Burel a été retrouvé le 9 janvier 2019 dans le port de Concarneau.

Le corps de Damien Le Burel a été retrouvé le 9 janvier 2019 dans le port de Concarneau. (©DR)

La solidarité s’organise après la mort de Damien Le Burel.

Le corps du jeune homme a été retrouvé le 9 janvier 2019 dans le port de Concarneau (Finistère). Il avait 25 ans. 

A LIRE AUSSI. Concarneau : le corps repêché dans le port est bien celui de Damien Le Burel

Venir en aide à la famille

A Quimper, un couple vient de lancer une cagnotte Leetchi pour venir en aide à sa famille. Et d’expliquer :

Même si rien de ramènera Damien, cette cagnotte est un bon moyen pour chacun de montrer toute l’affection qu’il avait pour lui et sa famille, et de participer, qu’il soit loin ou proche, connu ou inconnu à la reconstruction de sa famille.

Le 11 janvier, cet appel aux dons a été relayé sur le réseau social Facebook :

Pour aider sa mère et son frère, merci de partager.Cagnotte Leetchi ouverte à tous !https://www.leetchi.com/fr/Cagnotte/46981165/749f3818

Publiée par Jérémie Morelle sur Vendredi 11 janvier 2019

La disparition de Damien Le Burel avait été signalée, juste avant Noël, le 23 décembre 2018. 

Tifo géant à Lorient le week-end dernier

Etudiant en kinésithérapie, Damien Le Burel était aussi un passionné de football. Il avait notamment effectué un stage au FC Lorient. 

Il était également supporté du club de Ligue 2. Vendredi 11 janvier 2019, les supporters lui ont rendu un hommage en déployant un immense tifo dans les tribunes du stade du Moustoir lors du match à domicile face à Châteauroux. 

Damien Le Burel jouait pour sa part au sein du club de l’Hermine de Concarneau. 

 


Grand débat national à Grand-Bourgtheroulde : Emmanuel Macron attendu de pied ferme

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Emmanuel Macron inaugure, mardi 15 janvier 2019, ses rencontres avec les maires en France par un déplacement dans l’Eure dans la commune de Grand-Bourgtheroulde (Eure). (©Illustration / Le Perche)

Après sa lettre de six pages aux Français, diffusée dimanche 13 janvier 2019, dans les médias et sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron inaugure ses rencontres avec les maires en France par un déplacement dans l’Eure.

Le président de la République fera face, mardi 15 janvier 2019, à partir de 15h à 700 élus normands dans le gymnase de Grand-Bourgtheroulde. Cette localité de l’Eure de 3 800 habitants, située à une trentaine de kilomètres au sud de Rouen (Seine-Maritime) s’apprête à vivre une journée particulière.

LIRE AUSSI : Grand débat national, ce qu’il faut savoir sur son organisation

Un contexte social tendu

La venue du locataire de l’Élysée intervient dans un contexte social extrêmement tendu. Depuis deux mois, la crise des Gilets jaunes bouleverse le quinquennat d’Emmanuel Macron. Ce mouvement protéiforme est inédit de par sa durée, de par la violence qu’il génère également.

À ce jour, 10 personnes sont mortes sur des points de blocage, 1 700 ont été blessées. L’Inspection générale de la police nationale a été saisie pour 78 affaires par la justice et 200 cas lui ont été signalés. Chaque week-end, plusieurs villes de France (dont Rouen et Le Havre) sont le théâtre de graves heurts entre manifestants et forces de l’ordre, sous les yeux de badauds effarés. Les agressions contre les journalistes se multiplient. Malgré tous ces débordements, les Gilets jaunes restent majoritairement soutenus dans l’opinion publique.

Au lendemain d’un acte IX qui a vu 84 000 personnes (estimation du ministère de l’Intérieur) manifester dans toute la France, (2 500 à Rouen – source police), l’exécutif cherche une porte de sortie. Ce grand débat national, dont le mode d’emploi est à découvrir ici, est une solution avancée par l’Élysée pour calmer la grogne populaire.

De nombreux Gilets jaunes ne sont pas convaincus par la démarche et qualifient cette initiative élyséenne « d’enfumage », « une manière de gagner du temps pour éviter de répondre aux revendications ». Les opposants à Emmanuel Macron doutent de sa capacité à « changer de cap » et à infléchir sa politique envers les plus démunis.

Des avis mitigés sur le débat

Au Grand-Bourgtheroulde, les habitants sont partagés entre crainte d’éventuels débordements, et enthousiasme d’accueillir le président de la République. Des élus locaux affichent beaucoup de scepticisme en se demandant si la réunion du 15 janvier 2019 se résumera à une « grand-messe » ou si elle laissera place à des échanges fructueux.

D’autres, en revanche, voient dans ce grand débat national une réelle avancée de démocratie participative. Jean-Paul Legendre, président de l’association des maires de France dans l’Eure estimait la semaine dernière dans les colonnes du Courrier de l’Eure que lui et ses collègues souhaitaient être « des facilitateurs de ce débat, y compris auprès des Gilets jaunes ».

LIRE AUSSI : Dans les rues de Grand Bourgtheroulde, enthousiasme et inquiétude avant la visite d’Emmanuel Macron

Le rendez-vous entre Emmanuel Macron et les maires eurois prendra la forme d’un échange certes cadré et calibré, mais il serait étonnant qu’il ne se résume qu’à ça. Des maires communistes normands veulent ainsi profiter de l’occasion pour interpeller vivement Emmanuel Macron sur le malaise social d’une partie de la population française et « mettre le doigt où ça fait mal ».

Le débat sera animé par Sébastien Lecornu, ministre en charge des collectivités territoriales, ancien maire de Vernon et ancien président du département de l’Eure.

Dispositif de sécurité important

Si l’ambiance dans le gymnase pourrait être, à certains moments, tendue, celle, à l’extérieur, pourrait l’être encore davantage. Un important dispositif de forces de l’ordre sera mis en place pour éviter toute manifestation à proximité du gymnase où se trouvera Emmanuel Macron. Grand-Bourgtheroulde sera bouclée. Les unions départementales de l’Eure et de Seine-Maritime de la CGT appellent à manifester le 15 janvier à partir de 14h au rond-point de Maison-Brûlée (sortie autoroute A13).

LIRE AUSSI : Les élus communistes normands veulent bousculer le Grand débat du président Macron

L’inconnue porte sur la mobilisation des Gilets jaunes. Lors de l’acte IX à Rouen, certains appelaient à se rendre à Grand-Bourgtheroulde. Lundi 14 janvier, des Gilets jaunes appelaient sur les réseaux sociaux, à bloquer les ronds-points menant au Grand-Bourgtheroulde afin d’empêcher les maires de participer au débat. Le collège situé à proximité du gymnase fonctionnera normalement le 15 janvier.

Les autorités publiques veulent tout faire pour que cette journée se passe le plus normalement possible au Grand-Bourgtheroulde.

Pas certain toutefois qu’en cette journée particulière, la normalité soit de mise.

Trophée Jules Verne : Yann Guichard et Spindrift 2 sont passés en code vert, départ imminent de Brest

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Spindrift 2, en stand-by au port du Château, ici le jour de son arrivée à Brest, mardi 11 décembre 2018

Spindrift 2, en stand-by au port du Château, ici le jour de son arrivée à Brest, mardi 11 décembre 2018 (© Yannick Le Bris – ShipShape – Photos de navires).

Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage devraient s’élancer à bord de Spindrift 2, mardi 15 janvier 2019, après avoir quitté, dans l’après-midi, le port du Château à Brest, où il est en stand-by depuis mardi 11 décembre 2018, pour aller franchir la ligne de départ devant Ouessant.

Le code est passé au vert  pour partir à la conquête du trophée Jules-Verne, record autour du monde à la voile en équipage. Détenu depuis 2017 par Francis Joyon et ses hommes sur Idec en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes. 

Tout le monde était à poste lundi 14 janvier à Brest, pour terminer le ravitaillement en frais et pour les ultimes préparations du grand trimaran à ce tour du monde. 

LIRE AUSSI – Trophée Jules Verne : Francis Joyon boucle le tour du monde en 40 jours

Il s’agit d’une nouvelle tentative pour le skipper du trimaran géant noir et or et son équipage. 

LIRE AUSSI – Trophée Jules-Verne : faux départ pour Spindrift 2 de retour à Brest

«Nous sommes capables de battre le record»

Du côté de Spindrift racing, l’écurie de course au large et à la voile, la confiance semble de mise. Expliquant, dans un communiqué que «si le temps réalisé par Idec Sport en 2017 frôle les 40 jours (soit la moitié du tour du monde écrit par Jules Verne), descendre sous la quarantaine reste tout à fait réalisable avec Spindrift 2 si les conditions météorologiques sont favorables».

Yann Guichard y croit également : 

Nous sommes douze à bord contre quatorze en 2015, mais on a aussi un mât plus petit.
En dessous de vingt nœuds de vent, nous sommes moins performants en VMG (capacité d’un voilier à descendre dans l’axe du vent). Il nous faut donc des conditions un peu plus soutenues : les phases de transition risquent d’être un peu plus difficiles s’il faut faire du VMG.
Sur le papier, le trimaran a au moins le potentiel du multicoque de Francis Joyon, voire plus dans certaines conditions : avec une météo semblable à la sienne, nous sommes capables de battre le record. Maintenant, il faut que toutes les étoiles s’alignent… 

Franchissement de la ligne dans la nuit de mardi à mercredi

Et le skipper de revenir sur le départ programmé :

Nous sommes en stand-by depuis le 5 novembre 2018 et avons rallié Brest plus d’un mois plus tard qu’envisagé.
Il n’y a eu aucune opportunité de partir pour le tour du monde : je n’ai jamais vu un hiver comme celui-là !
Là, nous devrions franchir l’équateur après cinq jours environ : nous risquons de partir en avant d’un front, donc au près en bâbord, ce qui est un peu atypique. Car si nous attendons le passage du front, nous pourrions nous faire manger par l’anticyclone des Açores.

Nous devrions quitter les pontons du port du Château à Brest dans l’après-midi de mardi (15 janvier 2019) pour rejoindre Ouessant et partir au cœur de la nuit, entre minuit et trois heures : nous allons affiner tout cela…

En s’élançant dans la nuit de mardi à mercredi, l’équipage projette un passage de l’équateur après cinq jours de mer et un enchaînement dans l’Atlantique Sud qui pourrait lui permettre de franchir la longitude du cap de Bonne-Espérance en moins de douze jours… Or, c’est cet enchaînement que le routeur à terre Jean-Yves Bernot souhaite accrocher afin d’entamer l’océan Indien dans de bonnes conditions.

Être en avance à l’entrée de l’océan Indien

Yann Guichard conclut :

 Il restera l’inconnu du Pot au Noir mais à cette période, c’est souvent pas mal et là, nous voyons que les alizés sont plutôt parallèles entre le Nord et le Sud. Et l’Atlantique Sud n’est pas bloqué. Mais à dix jours, les prévisions sont moins fiables. Nous espérons être dans le bon timing pour attraper une dépression au large du Brésil. Il serait bien d’avoir une journée d’avance à l’entrée de l’Indien… Océan que Francis Joyon avait traversé dans des temps records : il sera difficile de faire mieux.

L’ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur) 
Jacques Guichard (chef de quart/barreur-régleur) 
Christophe Espagnon (chef de quart/barreur-régleur)
Xavier Revil (chef de quart/barreur-régleur) 
François Morvan (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur-régleur) 
Sam Goodchild (barreur/numéro un) 
Erwan Le Roux (barreur-régleur) 
Duncan Späth (barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur/numéro un) 
Jackson Bouttell (barreur/numéro un) 
Sans oublier le routeur, Jean-Yves Bernot. 

Hautes-Pyrénées : ils improvisent une partie de hockey sur un lac gelé et filment leur match

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Les cinq amis sont membres de l'équipe de hockey de Cauterets (Hautes-Pyrénées).

Les cinq amis sont membres de l’équipe de hockey de Cauterets (Hautes-Pyrénées). (©Kim Mezaz)

Dire qu’ils sont « givrés » est sûrement l’expression la plus appropriée. Mardi 8 janvier 2019, cinq amis ont eu l’idée un peu folle d’aller faire une partie de hockey sur glace en plein milieu du lac gelé de Gaube (Hautes-Pyrénées). A l’aide d’une caméra, ils ont pu filmer leur drôle de match.

Un lac gelé, perché à 1 725 mètres d’altitude

Pour réaliser cette incroyable performance, les cinq hockeyeurs ont pu compter sur les éléments :  « Pour aller patiner sur le lac, il faut du courage, de la folie et des conditions toutes particulières : un grand froid sur plusieurs jours et pas de neige. On a pris notre après-midi sans savoir si c’était faisable », explique Kim Mezaz, l’un des hockeyeurs.

La météo a permis de faire parfaitement geler le lac de Gaube, situé près de Cauterets (Hautes-Pyrénées). Sur une couche de glace d’une épaisseur se situant entre 20 et 30 centimètres, ces sportifs téméraires ont pu jouer toute une après-midi, à 1 725 mètres d’altitude.

Ces hockeyeurs de l'extrême ont joué sur le lac gelé de Gaube (Hautes-Pyrénées).

Ces hockeyeurs de l’extrême ont joué sur le lac gelé de Gaube (Hautes-Pyrénées). (©Kim Mezaz)

Une vidéo qui fait le buzz

Jeudi 10 janvier 2019, Kim Mezaz a publié la vidéo sur son compte Facebook. En peu de temps, les images sont devenues virales. La séquence de 90 secondes a été visionnée plus de 54 000 fois sur le réseau social. On y voit les cinq amis, membres du club de hockey sur glace de Cauterets, multiplier les gestes techniques à l’aide de leurs crosses et d’un palet :

On a joué comme des gosses toute l’après-midi. On y serait restés toute la nuit. La glace était parfaite. C’est mieux qu’une patinoire ! (Kim Mezaz)

Une pratique qui reste très dangereuse

Toutefois, ces adeptes du hockey sur glace tiennent à mettre en garde les personnes qui souhaitent imiter cette performance : « On déconseille quand même aux autres personnes de le refaire. C’est assez risqué surtout quand on ne connaît pas. Un des potes est tombé à l’eau à l’embouchure du lac. Donc prudence ! », prévient Kim Mezaz. 

Kim Mezaz et ses acolytes ont joué toute  l'après-midi.

Kim Mezaz et ses acolytes ont joué toute l’après-midi. (©Kim Mezaz)

Pour leur sécurité, ces hockeyeurs de l’extrême ont pris des précautions avec notamment une corde de sécurité. Ils connaissent également les dangers de la glace puisque la plupart d’entre eux sont moniteurs de ski. Ce n’est pas la première fois qu’ils réalisent ce type de match. Dans le passé, c’est le lac d’Ilhéou, près de Cauterets, qui leur avait servi de terrain de jeu.

Thibaut Calatayud

Ligue 1. Le Top/Flop des mercatos d'hiver du LOSC

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Découvrez les Tops et les Flops des derniers mercatos d'hiver du LOSC.

Découvrez les Tops et les Flops des derniers mercatos d’hiver du LOSC. (©Wikimedia Commons (à gauche) et Lille Actu)

Le LOSC a connu des fortunes diverses lors de ses derniers mercatos d’hiver. Des transferts réussis avec des joueurs qui auront marqué Lille à tout jamais comme Mavuba ou Obraniak.

Mais aussi quelques échecs cuisants, des noms oubliés comme Jaïro Ruiz ou Lukunku.

Découvrez notre Top/Flop.

Lire aussi : Mercato. Fodé Ballo-Touré quitte le LOSC et rejoint l’AS Monaco

Notre Top 10

 

Notre Flop 10

 

AU CINÉMA : « Les Invisibles », quand des femmes SDF interprètent leur propre aventure

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Noémie Lvovsky

Noémie Lvovsky, dans le film « Les Invisibles ». (©DR)

Il faut être très habile pour faire éclater de rire une salle alors que sur l’écran défilent les victimes féminines d’une société totalement fracturée, ces femmes Sans Domicile Fixe (SDF) que l’on a baptisées les invisibles et parmi lesquelles Louis-Julien Petit, le réalisateur, a fait un casting.

Jouer leur propre aventure

Il en a sélectionné une poignée et leur a demandé de quasiment jouer leur propre aventure, tout en les entourant de comédiennes professionnelles telles que Audrey Lamy, Corinne Masiero et Noémie Lvovsky, entre autres. Ces dernières interprètent des travailleuses sociales qui vont se révolter contre une administration qui ne fonctionne que via des statistiques et qui vient de décider de fermer leur centre d’accueil.

Tout d’abord souligner, ici combien ces femmes SDF qui ont bien voulu transcender leur misère devant une caméra sont un bel exemple de courage. Dire aussi que derrière ces destins malheureux se cachent à l’évidence de vrais talents.

Une vraie leçon de vie

C’est après avoir fréquenté au plus près, avec ses comédiennes pros, cet univers sans lendemains florissants, que le réalisateur s’est lancé dans le tournage. Le résultat est un film magnifique d’optimisme, sans compassion larmoyante aucune, comme un constat dont il vaut mieux rire que pleurer.

Certains moments « piquent » un peu car le cinéaste n’a pas fait beaucoup d’économies quant à la réalité qui nous entoure… Il n’empêche, son film, à peine de « fiction », est non seulement nécessaire mais il est aussi une vraie leçon de vie.

Robert Pénavayre

La bande-annonce :

Dix kilos de cannabis et des armes de guerre retrouvés dans l’appartement de Bezons

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Jugé lundi 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Pontoise, l’homme de 29 ans a été condamné à trois ans de prison ferme.

Jugé lundi 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Pontoise, l’homme de 29 ans a été condamné à trois ans de prison ferme. (©Illustration T.H.)

Une dette de 11 500€ contractée au poker. C’est ainsi que Chakib F. a expliqué avoir été contraint de stocker à son domicile plus de dix kilos d’herbe et de résine de cannabis mais également des armes de guerre ainsi que des munitions dans son appartement de Bezons (Val-d’Oise), en mai 2017.

Jugé lundi 14 janvier devant le tribunal correctionnel de Pontoise, l’homme de 29 ans a été condamné à trois ans de prison ferme.

100 000 euros à la revente

Le 4 mai 2017, les policiers se rendent au domicile de Chakib dans le cadre d’une autre affaire de vol. Mais le jeune homme est absent. En pénétrant dans le logement, les policiers sentent une forte odeur de cannabis. Durant leur perquisition, ils découvrent 1,8 kg de résine de cannabis mais également 8,3 kg d’herbe dissimulés dans la chambre. Une marchandise estimée à 100 000€ à la revente au détail.

Les policiers mettent également la main sur un couteau de découpe, quatre balances de précision, un cache visage, des gants et des sachets de conditionnement.

Des armes et des munitions

Mais la découverte des enquêteurs ne s’arrête pas là. Dans le séjour, ils retrouvent trois sacs contenant des armes. Un pistolet automatique approvisionné et des munitions, un pistolet mitrailleur de type Uzi avec quinze cartouches ainsi qu’un silencieux, mais également un fusil à pompe dont le numéro de série a été limé. L’expertise des armes montrera que si le Uzi n’était pas fonctionnel, les deux autres armes étaient en parfait état de marche.

Interpellé au cours de la journée par les hommes de la police judiciaire de Cergy, Chakib a indiqué avoir joué le rôle de nourrice. Il aurait ainsi été contraint de garder les armes et la drogue pour rembourser une dette de jeux remontant à 2015.

« Je n’avais pas le choix »

Sans donner le nom de son créancier, il raconte avoir retrouvé un portable dans sa boîte aux lettres puis reçu un appel pour lui annoncer que des sacs seraient déposés en bas de son immeuble.

Une livraison qui aurait été effectuée une semaine avant la descente de police par des individus dont il affirme ignorer l’identité. 

Je pensais qu’il n’y avait que de l’herbe. Quand j’ai vu les armes, j’ai tenté de dissimuler ça comme je pouvais, je n’avais pas le choix », insiste-t-il soulignant ses craintes de représailles contre sa famille.

« Une histoire rocambolesque »

Alors que la présidente du tribunal a évoqué « une histoire rocambolesque », la procureur de la République a estimé que le prévenu avait livré « une version édulcorée. J’ai beaucoup de mal à croire qu’il n’était qu’une simple victime dans cette affaire et qu’il n’avait pas le choix ». Et d’ajouter :

Il sort de prison, la dette est réglée, ça tient du miracle. Il savait pour qui il gardait ces stupéfiants. »

La magistrate avant ainsi requis trois ans de prison avec mandat de dépôt et 10 000 € d’amende. S’il a été condamné pour la détention d’armes, le prévenu a finalement été relaxé pour le transport et la détention de stupéfiants.

Festival ICI Cherbourg : découvrez toute la programmation des 8 et 9 février au Vox

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Delsey Hill

Delsey Hill, un duo rock progressif à découvrir sur scène le 9 février.

Après une pause en 2018, le festival ICI Cherbourg ! revient de plus belle pour une 3e édition en 2019, vendredi 8 et samedi 9 février, toujours dans la salle du Vox à Cherbourg.

A LIRE AUSSI : Le rappeur Jyeuhair remporte le Tremplin des musiques actuelles du Cotentin

Selon le président de l’association éponyme, Bruno Morisetti :

On a mis en place deux soirées aux ambiances différentes. Le vendredi sera un melting-pot assez cool car il mêlera soul, funk, groove, chanson française et hip-hop ; le samedi sera carrément rock, qu’il soit progressif ou un peu plus agressif.

Cet événement – entièrement gratuit rappelons-le – avait connu le succès en 2017 avec 1 500 spectateurs au total. Pour lancer les festivités, les lycéens artistes de Grignard et de Millet seront mis à contribution.

Les retours de Deep Six et Minh May

La programmation va donc non seulement mêler les générations, mais aussi les styles. Pour le vendredi : du hip-hop avec Octo et Cassidy Punch Machine, de la chanson française avec les Têtes de Pioc, du rock avec Horpailleur, de la soul avec Rémie Désir, du funk avec Ticket to Fonk, et du groove avec The Platypus Parade.

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Pour le samedi, du rock sous ses différentes nuances : pop avec Deep Six, metal avec Boromyne, progressif avec Delsey Hill (nouveau projet de Lucas de la Rosa), alternatif avec Natural Disorder (avec des membres d’Archaetype), indie avec La Faim du Tigre (vainqueur il y a un an du tremplin des musiques actuelles du Cotentin) et electro avec ceux que l’on ne présente plus : Minh May, « qui revient avec un nouveau concept, de nouveaux titres et des projections vidéo ».

Salle du Vox, 129 avenue de Paris, à Cherbourg. Vendredi 8 février : ouverture des portes à 18 h 15, début des concerts à 18 h 30, fermeture à 1 h 30 ; samedi 9 février, ouverture des portes à 17 heures, début des concerts à 17 h 15, fermeture à 0 h 30. Entrée gratuite, buvette et food-truck sur place. E-mail : ici.cherbourg.asso@gmail.com ; Facebook « ICI Cherbourg ».

Minh May en vidéo :


Pendant un an, il soutire 60 000 euros à une femme âgée du Havre

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Un homme a soutiré près de 60 000 euros à une femme âgée de 87 ans, au Havre (Seine-Maritime).

Un homme a soutiré près de 60 000 euros à une femme âgée de 87 ans, au Havre (Seine-Maritime). (©Illustration/Fotolia)

L’enquête a été fastidieuse. Une plainte, déposée en 2015 à l’hôtel de police du Havre (Seine-Maritime) pour abus de faiblesse et escroquerie, a abouti lundi 14 janvier 2019 à l’interpellation d’un couple. L’homme est suspecté d’avoir soutiré 60 000 euros à une dame âgée de 87 ans, entre novembre 2012 et novembre 2013.

Venu pour une réparation, il s’attire la sympathie de la dame

La longue mésaventure de l’octogénaire a débuté par une banale panne informatique. Pour la résoudre, la femme née en 1925 a fait appel à son opérateur téléphonique. Lequel a envoyé « un autoentrepreneur en sous-traitance » pour le dépannage. L’homme, âgé alors de 26 ans, s’est aperçu lors de son intervention que la dame avait de l’argent. Alors, il a « créé une amitié » avec sa cliente. C’était en novembre 2012.

Pendant un an, le jeune homme va progressivement profiter de la bienveillance de sa victime pour obtenir d’elle de nombreuses faveurs financières. D’abord, « il lui fait croire à des réparations d’ordinateurs à faire, que la dame paie en liquide », démarre une source judiciaire. Puis, « il lui dit qu’il est dans la panade, donc elle lui retire de l’argent ». Des retraits jusqu’à 5 000 euros ont été repérés par les enquêteurs. 

Il récupère un RIB pour payer ses factures…

Fort de son « amitié forcée » avec la vieille dame, le réparateur devenu escroc en a profité au maximum : « Il s’est fait remettre des chèques, lui a fait faire des virements, a obtenu un RIB pour payer ses factures d’eau et d’électricité », liste la même source. Alarmés par ces sommes qui disparaissaient, le fils de la dame a fixé un rendez-vous avec l’homme en novembre 2013, lui intimant de ne plus jamais contacter sa mère.

LIRE AUSSI : Ivre près de Rouen, il multiplie les feux de poubelles et demande à « juste payer une amende »

Laquelle, à la suite de cet abus de faiblesse, a été mise sous tutelle. Au total, près de 60 000 euros ont été versés par la dame, dont la moitié par voie électronique. Le réparateur a assuré, lors des auditions menées lundi 14 et mardi 15 janvier 2019, que la dame « voulait l’aider et avait pitié de lui », nous explique-t-on. « Il a tout de même eu du mal à expliquer des réparations faramineuses sur l’ordinateur », a relevé notre source. 

Quant aux sommes en liquide, « il les minimise ». De tout cet argent, sa compagne a dit aux enquêteurs ne pas s’en être occupée. L’homme, interdit bancaire, gérait le compte au nom de sa femme sur lequel étaient effectués les virements. Tout deux iront quand même devant le tribunal en juin 2019 : lui « pour abus de faiblesse et escroquerie », elle pour « complicité d’abus de faiblesse ».

À Caen, le magasin de musique Bonnaventure liquide son stock d'instruments avant la succession

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Eric Lebreton va passer le flambeau à ses fils fils à la fin du mois de mars.

Eric Lebreton va passer le flambeau à ses fils fils à la fin du mois de mars. (©Margaux Rousset)

Le célèbre magasin de musique Bonnaventure, situé rue des Rosiers à Caen (Calvados), profite de la période des soldes pour liquider une grande partie de son stock d’instruments. 

Jusqu’à 30% de remise sur les instruments

Depuis le début du mois de janvier 2019 et jusqu’au jeudi 28 février, des remises entre 25 et 30% sont appliquées sur les batteries, partitions, guitares et accessoires, sauf les pianos. Cette liquidation des stocks est un bon moyen pour Eric Lebreton, le gérant, de passer le flambeau de la boutique à ses fils, Hugo et Camille, après 42 ans de gestion. 

Je quitte la boutique à la fin du mois de mars. On liquide les vieux stocks pour que mes fils démarrent leur aventure avec leurs propres stocks, explique-t-il. 

LIRE AUSSI : Bonnaventure et la famille Lebreton, 60 ans de musique à Caen

Plus d’ateliers et de musique électronique

Eric Lebreton laisse son magasin entre quatre mains expertes puisque ses fils travaillaient déjà avec lui. Ils comptent mettre en avant leurs compétences pour proposer plus d’ateliers, Hugo étant luthier en guitare et Camille en piano. Les deux frères souhaitent également développer un peu plus la musique électronique.

Près d'Argentan, l'État se désengage du Haras du Pin, les collectivités locales révoltées

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D'ici 2022, l'État, via l'IFCE, va enlever les trois quarts de ses agents encore employés au Versailles du cheval.

D’ici 2022, l’État, via l’IFCE, va enlever les trois quarts de ses agents encore employés au Versailles du cheval. (©Conseil départemental de l’Orne)

D’ici 2022, l’institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), seule structure de l’État encore présente au Haras national du Pin, va retirer du site 21 de ses 28 agents employés à temps plein.

L’annonce en a été faite courant novembre lors d’un conseil d’administration de l’établissement public administratif (EPA) du Haras.

Depuis l’été 2015, l’État reste impliqué dans la gestion du Versailles du cheval, via le ministère de l’agriculture, aux côtés du conseil départemental de l’Orne et de la région Normandie.

LIRE AUSSI : Le Haras du Pin bénéficie de 500 000 euros

Postes réduits, pas supprimés

C’est peu dire que la décision passe mal. Très mal. « Nous avons été carrément surpris », affirme Christophe de Balorre, président du conseil départemental.

La déclaration du représentant de l’IFCE a été assez brutale, presque même un peu désinvolte. Un sentiment d’abandon, de rupture de contrat prédomine. Cet EPA est le résultat d’un accord, d’une forme de gouvernance à 3, entre le département, la région et l’État. »

Depuis, l’État temporise. Dans un communiqué publié vendredi 11 janvier, le ministère de l’agriculture précise :

Le nombre d’agents mis à disposition du Haras national du Pin par l’IFCE a vocation à évoluer comme les effectifs internes de ce dernier. »

D’après le texte, « il n’est donc pas question de supprimer les postes », seulement « d’en réduire le nombre ».

Rien que cela semble inacceptable. À France Bleu, Séréna Poucet, directrice du Haras du Pin, a indiqué que « nous avons besoin de garder ces personnes et même d’avoir davantage de personnels pour développer des activités touristiques ».

Pour Christophe de Balorre, « il n’y a rien de nouveau. Le ministère confirme qu’il n’a pas de priorité stratégique pour l’IFCE ».

L’entrée du privé ?

Dans le même communiqué, le ministère de l’agriculture met la pression sur ses partenaires :

Il appartient au conseil régional de Normandie et au conseil départemental de l’Orne, majoritaires au conseil d’administration de l’EPA du Haras national du Pin, de définir un projet pour ce dernier. L’État sera à l’écoute des pistes d’évolution envisagées. »

Ce à quoi le patron du département rétorque : « Ils sont gentils. Le projet, ils le connaissent, ils l’ont voté en conseil d’administration. »

En l’occurrence, ce projet s’articulerait autour du développement, « encore plus », des sports équestres, des activités liées à la formation et la recherche, et du tourisme.

LIRE AUSSI : Le Haras National du Pin veut apporter les Jeux Olympiques dans le pays d’Argentan

Le Haras du Pin pourrait même laisser entrer des opérateurs privés.

« Le sujet est polémique pour les élus », admet Christophe de Balorre. Mais « l’activité est à intégrer dans la vocation touristique ».

Ce que vient de confirmer la préfète de l’Orne, Chantal Castelnot, à Ouest-France : « On peut déléguer beaucoup de choses à un acteur privé. » En particulier pour l’hôtellerie et la restauration.

Les collectivités locales n’entendent pas en rester là. Avec Hervé Morin, président de la région, Christophe de Balorre a alerté le Premier ministre. Puis Gérard Larcher, président du Sénat, natif de l’Orne.

Il avait aussi parlé du Haras du Pin à Emmanuel Macron, lors de sa visite à Berd’huis en avril 2018.

Il m’y a semblé sensible. Aujourd’hui, on a l’impression qu’il y a un vide sidéral entre le ministère et l’Elysée. Nous espérons que les choses évoluent. »

A Grandvilliers, une exposition sensibilise les usagers de la route à la bonne conduite à adopter

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(Photo d'illustration)

(Photo d’illustration) (©Le Réveil de Neufchâtel )

La Maison de l’emploi et de la formation du grand Beauvaisis (MEF) située à Grandvilliers (Oise), accueille du 6 février au 5 mars 2019 une exposition sur la bonne conduite.

Cette exposition cherche à sensibiliser les futurs ou actuels conducteurs aux premières causes d’accidents, qu’ils soient cyclistes, motards ou automobilistes.

Quels sont les facteurs principaux des accidents de la route ? Quelles sont les statistiques liées à ces accidents ? Quels moyens de transports sont les plus touchés par les accidents et pourquoi ?…

À travers cette exposition en 12 panneaux intitulée La bonne conduite, tout usager de la route se sentira concerné et pourra ainsi sillonner les routes en restant vigilant.

Près de Toulouse, un homme de 21 ans intercepté avec 38 kg de cannabis dans son véhicule

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La SRPJ a mis la main sur 38 kg de cannabis, jeudi 10 janvier 2019, près de Toulouse.

La SRPJ a mis la main sur 38 kg de cannabis, jeudi 10 janvier 2019, près de Toulouse. (©Illustration ©DGPN-SICOP)

Importante saisie réalisée par le service régional de police judiciaire, (SRPJ), jeudi 10 janvier 2019, au péage de Lestelle-de-Saint-Martory (A64). La Dépêche rapporte que 38 kg d’herbe de cannabis ont été trouvés à bord d’un véhicule. La prise a été réalisée après près de cinq mois d’enquête.

Quatre voitures différentes

Le 10 janvier, vers 23 heures, des policiers se mettent en place au péage de Lestelle-de-Saint-Martory sur l’autoroute A64, dans le sens Pays Basque – Toulouse. Quatre voitures sont arrêtées avec, à bord de chacune d’entre elles, deux personnes. Rien n’est retrouvé dans les trois premières voitures.

Une enquête depuis septembre

En revanche, lorsque le dernier véhicule, un 4×4, est intercepté, les policiers mettent la main sur 38 kg d’herbe de cannabis. Parmi les 8 individus (âgés de 17 à 28 ans), tous placés en garde à vue, un homme de 21 ans intéresse particulièrement les enquêteurs. Il s’agit du conducteur du 4×4.

Depuis septembre, l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS), la Brigade du renseignement intérieur (BRI) et celle des stupéfiants SRPJ enquêtent sur cet homme, suspecté de faire du trafic de stupéfiants.

Information judiciaire ouverte

Une information judiciaire a été ouverte et les 8 personnes ont été mises en examen, et au moins 6 d’entre-elles ont été placées en détention provisoire.

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